Samedi 15 Février 2020 à 20h30 – 18ième Festival
Cinéma Mercury – 16 place Garibaldi – Nice
Moyen métrage de Joseph Morder – France – 2002 – 45 minutes
David Goldenberg, dit Assoud le Buffle, est détective privé. Il se sent seul et une profonde déprime le guette en ce début d’été parisien. Lucy, une amie, lui fixe un mystérieux rendez-vous sur les bords du Canal Saint-Martin. Là, elle lui annonce qu’une femme, nommée Louise, doit le contacter pour une mission…
Moyen métrage de Joseph Morder – France – 2008 – 50 minutes
Assoud, dit Le Buffle, et sa sœur Louise, sont détectives privés. Un jour, un mystérieux personnage leur demande de mener une enquête sur les lieux de son enfance, à Cuba. À La Havane, ils retrouvent leur cousine Mimi Shangaï et découvrent une plage maléfique hantée par une mystérieuse légende. Puis ils partent à la recherche de la maison d’enfance du commanditaire. Lorsque ce dernier se décide à les rejoindre, ils découvrent enfin son visage et lui permettent de se réconcilier avec son passé.
Pour clôturer le Festival, un film tourné en Super 8 sera projeté.
« Joseph, pour moi, n’est ni un metteur en scène, ni un cinéaste. Il filme comme d’autres peignent ou écrivent, c’est-à-dire depuis son enfance et tous les jours. C’est un filmeur. » (Alain Cavalier)
Notre article
par Josiane Scoleri
Les films de Joseph Morder constituent une oeuvre lumineuse où se déroule un combat singulier entre les ténèbres de la mémoire et l’amour de la vie. Avec ce diptyque étonnant, Joseph Morder revisite le genre inattendu du film de détective. Et il le fait à sa manière, dans une simili enquête à saute-frontières qui va nous mener de Shanghai à Cuba en passant par l’Inde et Paris. En un mot, un film complètement CSF !
De fait, l’enquête confiée à Assoud est avant tout un retour sur son propre passé. Il est observé autant qu’il observe. Et puis Joseph Morder a le culot de se mettre en scène hors champ par le biais de la voix off (dite par Lou Castel, sa voix profonde et son français rocailleux). En fait, pour être tout à fait précis, son ombre apparaît au sol, sur un plan ! Il a du mal, nous dit-il, à lire les pensées de ses personnages, elles lui échappent. Joseph Morder est bien le seul cinéaste capable de nous faire aimer la voix off ! Sans doute parce qu’elle sonne vrai, qu’il nous dit clairement qu’il parle de lui, de ses joies, de ses souffrances et des méandres de la création.
Il y a dans les deux Assoud beaucoup de joie, une énergie de la jeunesse qui traverse l’espace et le coeur. Louise est virevoltante, avec ou sans rollers. Elle danse devant sa fenêtre ou sur son canapé. Elle sème ses cailloux, telle le petit Poucet, tout en semant Assoud dans Paris. Assoud, lui, est bien décidé à ne pas lâcher avant d’avoir démêlé l’écheveau de l’histoire, de cette histoire qui le concerne. Et il y a ce magnifique bateau qui éclate de couleur au bord de la Seine, rouge comme les jouets de l’enfance. Les nouvelles méthodes de psychanalyse en plein air avec les docteurs Mobila et Dreuf sont carrément hilarantes, même si les patients essaient, le plus sérieusement du monde, comme dans toute analyse, de faire les comptes avec leur passé (déjà dans El Cantor, le personnage de Lou Castel parlait d’une analyse qui durait depuis quinze ans…). Et le paiement est une image ! S’ajoutera à la fin, une troisième méthode révolutionnaire avec le docteur Dieu au bout du fil. Il fallait oser ! Et là, bien sûr, il sera question de La Havane. Pourrait-il en être autrement !
Kiarostami avait coutume de dire que s’il faisait du cinéma, c’est parce qu’il aimait jouer. On sent clairement tout au long des deux Assoud à quel point cette histoire est jubilatoire – et sans doute libératrice – pour le réalisateur lui-même. Et cela rejaillit nécessairement sur nous. Pour évoquer Pondichéry, pas besoin d’aller en Inde, il suffit de se retrouver dans une procession Boulevard de la Chapelle. Se retrouver ou se perdre encore…
Dans Assoud le buffle, Joseph Morder joue avec la lumière comme ses personnages jouent avec leurs souvenirs. Il alterne les scènes dans l’ombre où Assoud et Louise sont avant tout des silhouettes qui se découpent à contre-jour dans le cadre et le plein soleil d’un Paris d’été tropical qui surgit si naturellement dans l’oeil de la caméra de Joseph Morder, entre fête du 14 juillet et puja de noix de coco pour Ganesh (cette scène est absolument magnifique et la greffe de la fiction sur la rue documentaire particulièrement émouvante).
Une fois le mystère de la première enquête levé, il est temps de partir pour de nouvelles aventures, de démêler une fois de plus les fils de la mémoire et des réminiscences, cette fois sous le soleil des vrais tropiques. Puisqu’il faut bien suivre les indications du Docteur Dieu. Joseph Morder a vécu une bonne partie de son enfance et sa jeunesse en Équateur et il sait comme personne nous faire ressentir la sensation de cette chaleur moite, enveloppante, qui dicte le rythme du mouvement et de la respiration, comme si elle traversait l’écran pour venir jusqu’à nous. De même, on ressent la fraîcheur des pièces dans la pénombre et du carrelage sous les pieds, le bonheur d’une boisson désaltérante. L’arrivée à La Havane est particulièrement sensorielle. Et nous sommes heureux de retrouver le grand bateau rouge de Mimi Shanghaï, vecteur bigger than life d’une histoire qui semblerait sortir des vagabondages de Corto Maltese, si nous ne savions pas qu’elle appartient à l’Histoire du XXème siècle. Les ingrédients de ce deuxième Assoud sont à peu près les mêmes. Il s’agit toujours d’une trace perdue, d’un fil interrompu qu’il est indispensable de renouer pour se trouver enfin, pour renaître même. Qu’est-ce que la dernière scène filmée dans la mer, si ce n’est une naissance ?
Le cinéma de Joseph Morder sait nous parler de la mémoire et des gouffres provoqués par ce qui a été occulté. Mémoire douloureuse, souvent enfouie sous des souvenirs heureux. Mémoire fantôme, dont on sent confusément qu’elle existe sans pouvoir la nommer. Il est étonnant de voir comment Joseph Morder arrive à nous faire ressentir par le truchement de l’écran ce qui la plupart du temps demeure impalpable. Peut-être la fragilité, le grain si particulier de l’image en Super 8 y sont-ils pour quelque chose. Et sans doute aussi le rythme du récit, nonchalant par moments, mais capable d’accélérations soudaines, changeant comme la vie même. Le rythme lui-même est chargé de sens (dans les deux sens du terme). C’est par le mouvement que les images adviennent. Ce qui est aussi une définition du cinéma, n’est-ce pas ?
Sur le web
«Figure majeure de l’underground français, Joseph Morder tient son journal filmé en super-8 depuis 1967 et tourne des fictions romanesques dans un style déstructuré…A la question “Pourquoi filmez vous ?”, posée en 1987 à 700 cinéastes par le journal Libération, Joseph Morder avait répondu : « Je filme pour savoir pourquoi je filme. Si je pouvais répondre à votre question, je m’arrêterais aussitôt de filmer. J’irais dans le désert faire la contre-bande du sel, vendre des fusils, compter les mouches sur mon corps en décomposition… Je filme parce que je suis un voleur d’images. » Cela en dit long sur les tendances flibustières de ce filmeur compulsif, qui n’a en commun avec ses confrères que l’emploi d’une caméra. Morder fait partie de ces irréductibles de l’art qui édifient leur œuvre presque clandestinement, pierre par pierre. Underground, expérimental, documentaire, on ne sait pas trop bien dans quel tiroir ranger cet hurluberlu qui vit avec un viseur collé à la rétine. Mais c’est très bien comme ça.
Ce qui est sûr, c’est qu’on ne risque pas de rencontrer les films de Morder dans les multiplexes qui inondent la France de produits industriels. C’est un habitué des séances exceptionnelles. Comme chez Jonas Mekas, la partie centrale de l’œuvre de Morder est un journal filmé commencé en 1967. Un vrai journal intime sur la vie quotidienne du cinéaste, commentée ou non en voix off. L’auteur de cette œuvre à la première personne, qui dépasse en longueur tous les romans proustiens du monde, excelle dans la forme brève. Exemple : sa trilogie de dix minutes, Les Trois Sorties de Charlerine Dupas, quintessence de ses expériences formelles, où un montage frénétique est associé à un commentaire ludique et distancié voire chanté. Morder fait également des longs métrages. Un film comme Mémoires d’un juif tropical, évocation nostalgico-romantique de son enfance en Equateur, est même sorti en salle dans les années 80. Comme l’a écrit Luc Moullet, « Morder réintroduit les stigmates du documentaire dans un genre fictif hyperconventionnel, l’expérimentation fauchée (parodie de film d’amateur, du montage de diapos) au lieu du professionnalisme qui a toujours marqué le mélo, genre très commercial… » Aujourd’hui, Morder continue à filmer mordicus, en vidéo ou pellicule, collant d’invraisemblables histoires romanesques sur des plans documentaires habités par des « modèles » (comme la fidèle Françoise Michaud), et agencés avec force faux-raccords et jump-cuts comme ses moyens métrages, Assoud le buffle et Assoud et les fantômes de la Havane. Dans Assoud le buffle, le cinéaste allie une intrigue alambiquée et mystérieuse à un montage haché. En voix off, l’acteur Lou Castel évoque un détective privé pas franchement policier nommé Assoud le buffle, dont on suit le parcours décousu dans Paris. Un roman-photo littéraire où sont déclinées les obsessions exotico-romanesques de ce grand raconteur baroque.» (lesinrocks.com)
«Joseph Morder a eu sa première caméra pour ses dix-huit ans et a tourné son premier film, il y a trente-six ans. Depuis, Joseph Morder filme et a réalisé jusqu’à ce jour pas loin de huit cents films sur tout format, ou presque (super-8, 16 mm, super-16, vidéo), défiant toute longueur, du court métrage de quelques minutes à son colossal journal filmé in progress dont seule une minime partie (huit épisodes d’environ douze heures) a été finalisée pour être projetée en public.
Je connais Joseph Morder diariste, Joseph Morder auto-ethnologue qui ne cesse de fixer des événements – avant tout heureux – de sa vie (voyages, rencontres amicales et amoureuses, soirées, visites, promenades…) sur pellicule et depuis quelques années également sur vidéo. Je suis fascinée par Joseph Morder autobiographe qui raconte sa vie en conjuguant, à son gré et selon son projet, des attitudes documentarisantes et fictionnalisantes. Il a ainsi constitué une œuvre autobiographique unique et monumentale déployant à elle seule toutes les écritures filmiques du moi possibles et imaginables : journal, mémoires, autobiographie au sens restreint comme au sens large (portrait de sa mère et d’amis), autofiction, fiction d’inspiration autobiographique, fiction adoptant la forme d’un journal ou d’une lettre filmé(e)… Or, avec cette programmation de films, on m’invite à me pencher sur Joseph Morder conteur.
Joseph Morder est un amateur. Un amateur au sens noble du terme puisqu’il aime et cultive le cinéma pour son plaisir sans que la réalisation de ses films dépende du « système » (de financement par subvention). Joseph Morder est toujours en train d’écrire et de tourner plusieurs films, et en tant qu’amateur expérimenté, il sait adapter ses ambitions aux moyens disponibles. Joseph Morder est aussi un amateur dans un sens plus littéral puisqu’il n’a jamais renoncé à filmer avec sa caméra Super 8, tout en tournant ou en finalisant également des films sur des formats « professionnels ». Et cela d’autant plus qu’il a développé un style en parfaite adéquation avec des spécificités du format Super 8 et avec son goût du romanesque.
Avrum et Cipojra réalisé en 1973 avec ses grands-parents sur une journée d’un couple de vieux juifs polonais à Belleville, est son « film primitif » – la révélation des puissances du film de famille, une certaine matrice de films à venir. À l’époque, Joseph Morder voulait faire des films « comme il fallait », c’est-à-dire qu’il traitait même les documentaires comme des fictions. Il avait ainsi écrit un scénario, élaboré un plan de tournage pour tourner dans le désordre, il dirigeait ses grands-parents, refaisait des prises, avait un assistant, un petit éclairage… Afin de reconstituer cette journée de ses grands-parents, il ne s’est pas privé d’arranger un peu les faits. On y voit son grand-père à la synagogue, sa grand-mère au marché ou des gens se réunir sur le boulevard de Belleville. Or, en réalité, ces événements ne peuvent avoir lieu en une journée à Belleville. Avec une simplicité ingénue, Joseph Morder met en scène ces grands-parents dans le rôle de leur vie la plus quotidienne ; avec humour, quand on les voit dans le lit dormir sous un énorme édredon ou quand on les voit s’éloigner lors d’une promenade d’un pas chaplinesque ; ou sur un ton plus grave lorsque l’on découvre le tatouage des camps sur leur bras. Rappelons aussi qu’Avrum et Cipojra a fait partie du programme de films en super-8 organisé par Joël Valls pour Henri Langlois à la Cinémathèque française dans les années 70, lorsque l’on a commencé à reconnaître le format super-8 comme un moyen d’expression artistique ; reconnaissance à laquelle Joseph Morder a largement et très activement contribué.
Les Sorties de Charlerine Dupas I : L’Été (1979-1983), le Grand Amour de Lucien Lumière (1981-1984) et surtout Assoud le Buffle (2002) illustrent à merveille le style super-8 que Joseph Morder a su par la suite développer afin d’assouvir ses pulsions fictionnelles. Ses histoires d’aventures loufoques, mystérieuses et sentimentales empruntent leurs intrigues aux romans et films policiers que Joseph Morder adapte à son univers en leur donnant sa touche de « bande dessinée » et d’humour. On y trouve des thèmes chers à Joseph Morder, à commencer par les titres codés et à décoder, ses énigmes, son monde peuplé de personnages (auto)fictionnels, le Paris des mois d’été, les promenades, les pays lointains… Le détective privé de Joseph Morder présente de fortes affinités avec le psychanalyste et le voyeur. C’est la question de l’accès au savoir qui y est en jeu. Comment les personnages (et les spectateurs) reçoivent-ils les informations ? par l’œil ou par l’oreille ? en observant ou en écoutant ? Ce qui se traduit dans la manière dont est rendu présent le narrateur : en tant que personnage à part entière (avec ou sans caméra) ou uniquement en tant que voix, sans qu’il ne soit jamais visible à l’image. L’enquête ne sert pas simplement de trame narrative mais devient elle-même un élément-clé de l’histoire. Alors qu’il s’agit initialement d’une investigation sur une énigme posée par un autre, celle-ci se déplace pour finir par renvoyer à l’énigme que l’on est à soi-même. Que ce soit un basculement burlesque comme dans Charlerine Dupas… ou un glissement progressif d’ordre policier-psychanalytique comme dans Assoud le Buffle. L’enquête peut changer le destin, la caméra peut le provoquer. Elle peut servir de bouclier pour rencontrer quelqu’un, mais le filmeur peut aussi devenir victime de sa pulsion scopique. Les champs devant et derrière la caméra sont perméables, peuvent voire doivent interagir. Les particularités et les problèmes – réels ou inspirés de réalité – du filmage en Super 8 font partie du dispositif narratif et en constituent des ressorts dramaturgiques : le réglage ou le dérèglement de la vitesse du défilement de la pellicule lors de l’enregistrement ; la durée ou la brièveté des bobines super-8 ; le synchronisme ou la dissociation de la bande image et de la bande son ; l’imprévu, le hasard et l’improvisation… Un cinéaste amateur doit exceller à « faire de nécessité vertu ». Comme il ne dispose pas de budget ni de studio, il doit savoir tirer profit de son quotidien. Joseph Morder filme chaque jour, ou presque, à Paris et lors de ses déplacements. Il tourne parfois durant de longues périodes, des plans et des séquences pour ses multiples films en chantier, et il sait se servir du potentiel des cadrages et du hors-champ permettant d’intégrer les images dans l’un ou l’autre film à venir.
Joseph Morder nous fait découvrir et comprendre que le lointain, en termes géographiques aussi bien que temporels, est toujours en quelque sorte présent à nos côtés. On peut ainsi se retrouver au tournant d’une rue de Paris en Inde ou en Chine. Le pays de notre enfance peut resurgir en face d’un immeuble ou lors d’un mouvement de corps, d’un jeu de lumière, d’un éclat de couleur, d’un sourire… Joseph Morder sait saisir ses « madeleines », les doter de consistance et traduire leur charge affective en motifs et récits filmiques pour rendre perceptibles ces télescopages entre l’actuel et ce qui est éloigné dans le temps et dans l’espace. À l’instar d’Assoud le Buffle, l’œuvre (fictionnelle et autobiographique) de Joseph Morder est travaillée par la permanence du passé personnel et par le monde fabuleux de l’enfance.
Or, le cinéaste amateur accompli fait de nécessité non seulement vertu mais style. Joseph Morder a développé une manière toute particulière de filmer en Super 8. Ainsi, il sait profiter des lumières et contrastes naturels pour créer une image de pellicule Kodak à la fois typique et magnifiée, avec son grain et ses couleurs et une profondeur digne des débuts du cinéma. Il sait sur le bout des doigts (c’est le cas de le dire) actionner le déclencheur de sa caméra par lequel il module la durée du défilement de la pellicule lors de la prise de vue, ce qui aboutit dans Assoud le Buffle à un effet de jump cut généralisé saisissant. Il ne modifie pas simplement la cadence comme dans Charlerine Dupas, mais il varie manuellement la durée des plans qu’il combine en plus avec de petits mouvements de caméra (toujours portée à la main) qui, comme des caresses de regards, s’approchent, s’éloignent, contournent la personne filmée. Et alors ces plans, en général relativement courts, « sautent » au rythme de mouvement de son bras et de son doigt changeant légèrement, mais bien visiblement, d’angle et de distance. À caméra fixe, un effet semblable se produit par le mouvement rapide des personnes filmées comme lors du défilé des rollers. À la différence des « glimpses », des cascades de coups d’œil de Jonas Mekas, la succession rapide des regards chez Joseph Morder ne tend pas vers une abstraction de mouvement et de couleur, mais reste au service d’une action représentée dans sa quasi-continuité. S’il n’en était pas ainsi, on ne pourrait parler de jump cut. Au-delà du clin d’œil à l’intrigue et aux protagonistes du film dont Assoud le Buffle forme une anagramme, le film de Joseph Morder rend un des plus beaux hommages à ce grand classique qui avait fait du jump cut une figure de montage du cinéma moderne, puisque le jump cut y a engendré un style d’écriture qui est peut-être le seul à pouvoir être réalisé avec une caméra-stylo si légère et personnelle qu’est la caméra super-8.» (Joseph filmeur, Joseph conteur par Dominique Blüher [2004]/pointligneplan.com)
Présentation du film et animation du débat avec le public : Joseph Morder et JosianeScoleri.
Merci de continuer à arriver suffisamment à l’avance pour être dans votre fauteuil à 20h30 précises.
Entrée : 8 € (non adhérents), 5,50 € (adhérents). Adhésion : 20 € (5 € pour les étudiants) . Donne droit au tarif réduit à toutes les manifestations de CSF, et à l’accès (gratuit) au CinémAtelier et à l’atelier Super 8. Toutes les informations sur le fonctionnement de votre ciné-club ici