Tropical malady



Samedi 08 Février 2020 à 20h30 – 18ième  Festival

Cinéma Mercury – 16 place Garibaldi – Nice

Film de Apichatpong Weerasethakul – Thaïlande – 2004 – 1h55 – vostf

Keng, le jeune soldat, et Tong, le garçon de la campagne mènent une vie douce et agréable. Le temps s’écoule, rythmé par les sorties en ville, les matchs de foot et les soirées chaleureuses dans la famille de Tong. Un jour, alors que les vaches de la région sont égorgées par un animal sauvage, Tong disparaît. Une légende dit qu’un homme peut être transformé en créature sauvage… Keng va se rendre seul au cœur de la jungle tropicale où le mythe rejoint souvent la réalité.

Notre article

par Josiane Scoleri

Tropical Malady est un film-voyage, non pas tant parce qu’il nous transporte dans la campagne thaïlandaise, mais par l’expérience sensorielle qu’il nous propose. De fait, même si on voit alterner dans toute la première partie du film de très belles scènes de jour et de nuit, filmées de façon quasi documentaire, entre environnement rural et urbain, c’est surtout la deuxième moitié du film qui reste en mémoire longtemps après l’avoir vu.

Le film est d’ailleurs clairement structuré en deux parties à peu près égales dont la deuxième s’intitule « La voie de l’Esprit » (avec même une sorte de mini-générique à nouveau). La première partie n’a pas de titre, mais s’il fallait lui en donner un, ça pourrait être « La voie du Réel ». Réel des regards et des sourires, réel du monde du travail (le marché, l’usine de glace) des loisirs (la salle de cinéma comme lieu de drague, le karaoké ou le match de foot…).

Apichatpong Weerasethakul filme cette première partie avec beaucoup de douceur. La relation entre les deux amants est fluide et la caméra aussi. Ces images nous parlent d’une relation paisible, faite de nombreux moments de tendresse et de complicité, socialement bien acceptée, effet sans doute du désir plus que de la réalité, au vu des préjugés toujours ancrés dans la société thaïlandaise d’aujourd’hui… Une histoire sans histoire, en quelque sorte. La caméra s’attarde volontiers sur les visages. On pourrait parler de la volupté de la caméra.

Du côté de la mise en scène, le réalisateur ne s’embarrasse guère d’explication pour passer sans transition, par un simple écran noir, d’un monde à l’autre et surtout d’une manière de faire du cinéma à l’autre. D’un côté, la description, par petites touches d’une rencontre amoureuse, pudique, tendre et sensuelle, de l’autre la plongée en apnée dans une histoire de fantômes fantasmagorique. De fait, la première partie sert surtout à donner chair au personnage de Reng, jeune garde forestier, souriant, charmant et charmeur. Lorsqu’il entre dans la forêt par cette nuit de pleine lune, nous nous sommes déjà attachés à lui. Il ne faut pas oublier, néanmoins que dans la première partie, intervenait la fable du jeune moine sur la cupidité humaine et la visite de la grotte sacrée. Le merveilleux fait ainsi une première incursion dans le monde du prosaïque et la culture ancestrale dans la modernité. D’ailleurs, Keng se montre nettement plus sensible au lieu et au récit que son compagnon. Il refuse de s’engager dans ce boyau noir où aucune lumière ne résiste… Comme un présage de ce deuxième temps qui nous attend…

Après l’écran noir, à la cinquante huitième minute, nous avons droit à quelques cartons, qui nous ramènent au temps du cinéma muet. Le dessin un peu sommaire d’un tigre et quelques phrases d’introduction. Il y est question d’un certain Noi Inthanon, hétéronyme du grand écrivain thaïlandais, Marlai Choophinit, dont l’oeuvre couvre à peu près tous les genres et notamment, sous ce nom de plume-là, des récits d’aventures toujours très populaires qui se passent volontiers dans la jungle. Pour mieux comprendre ce qui va vivre Reng dans la forêt, il faut se souvenir que bouddhisme et animisme sont étroitement liés en Thaïlande ou plutôt qu’ils coexistent dans une croyance fortement répandue à la transmigration d’une espèce à l’autre, en fonction du « bilan karmique » de chacun. Il est question ici d’un puissant chamane khmer… Et le titre en thaïlandais signifie : « Étrange animal ».

C’est à partir de là que se déploie toute la puissance de Tropical Malady. On ne rendra jamais assez hommage au travail effectué par les ingénieurs du son qui ont recueilli sur le terrain tous les bruits qui vont constituer la bande-son. Nous sommes littéralement plongés dans l’univers sonore de la forêt vierge, comme si nous étions nous-mêmes en train de nous y promener. La prégnance de cette bande son contribue autant que l’image à nous faire vivre cette aventure avec Keng. Nous avons peur quand il tressaille, nous transpirons avec lui, complètement sur le qui-vive, nous essayons de déchiffrer les empreintes qu’il relève. Nous ressentons les piqûres d’insectes, nos battements de coeur s’accélèrent.

Apichatpong Weerasethakul a dit que l’écran noir faisait naître deux frères siamois non identiques. Et effectivement, autant la première partie était paisible, idyllique même, autant cette deuxième partie est chargée d’angoisse, de peurs ancestrales. Il y est surtout question en fait de notre face à face avec la bête qui est en nous. Rappelons-nous qu’au tout début du film un carton nous rappelle que nous sommes tous des bêtes sauvages… Keng traverse une sorte d’épreuve initiatique, comme s’il était de plus en plus happé par le monde animal. Il se met à pousser de petits cris, il halète et finit par marcher à quatre pattes. Plus extraordinaire encore, il comprend tout ce que lui dit le babouin qui cherche à le mettre en garde. La plupart du temps seule la lune semble éclairer la scène, avec un travail éblouissant des 3 chefs opérateurs engagés sur le tournage. Naissent des images fantastiques, comme cet arbre immense illuminé de l’intérieur par des myriades de lucioles ou bien le « fantôme » (l’esprit) de la vache abattue par erreur par Keng qui se lève et continue son chemin. Enfin, après le combat avec l’homme nu, tatoué des pieds à la tête, en écho à l’homme nu sans aucune marque, qui traversait le champ au début du film, advient le tête à tête avec le tigre. Face à face d’une rare intensité. L’homme et la bête semblent se fixer longuement. L’homme se voit dans le regard du tigre et se reconnaît. Il s’abandonne à la douceur de ses propos, dans une dernière scène envoûtante
dont l’écho n’est pas près de se dissiper en nous.

Sur le web

Tropical malady est le troisième long-métrage de Apichatpong Weerasethakul. Né en 1970 dans le Nord-Ouest de la Thaïlande, il suit des études d’architecture, puis tourne plusieurs courts-métrages. Son premier long, Mysterious Object at Noon (2000), est un film expérimental. Le réalisateur revendique d’ailleurs l’influence d’artistes tels que Andy Warhol, Marcel Duchamp ou encore Bruce Baillie. C’est avec son long-métrage suivant, le contemplatif Blissfully yours, présenté en Sélection officielle à Cannes, dans la section Un Certain Regard, que le cinéaste est révélé sur la scène internationale.

La particularité de ce film est de changer totalement de registre à sa moitié. Chronique réaliste dans sa première heure, il devient ensuite une fable onirique. Bien des spectateurs, lors de la présentation du film à Cannes, avaient même pensé qu’une erreur de bobine était à l’origine de cette rupture déroutante…Apichatpong Weerasethakul s’explique : « Même si le film a une structure linéaire, il est fait de deux histoires qui ont lieu dans deux mondes différents. Ces territoires sont reliés par des personnages que le spectateur peut considérer comme étant les mêmes, ou non. L’important, ce sont les souvenirs. Les souvenirs de la première partie fécondent la seconde, tout comme la seconde partir féconde la première. L’une n’existe pas complètement sans l’autre. »

Le cinéaste revient sur l’atmosphère onirique dans laquelle baigne Tropical malady : « Je suis fasciné par le mystère, cela vient de mon enfant. J’ai grandi dans un hôpital, mes parents sont médecins. Ces lieux étranges où l’on conserve des membres dans des bocaux étaient un terrain de jeux pour les enfants. Les nuits étaient calmes et on nous racontait toujours des histoires de fantômes. Je suis fasciné par la simplicité quasi conceptuelle des contes et des légendes. J’ai donc construit le film comme un conte : des rencontres et un minimum de moments dramatiques. »

Le réalisateur donne des précisions sur cette « maladie tropicale » qui donne au film son titre : « Je crois que nous en sommes tous atteints. Nous nous attachons à certaines choses, en particulier à la beauté de notre propre espèce. C’était déjà un thème de Blissfully yours, mais cette fois j’ai voulu montrer son aspect maladif. A un moment de notre vie, nous sommes quasiment « étouffés » par les merveilleux souvenirs de ceux que nous aimons. Les amants de Tropical malady succombent de leur amour« .

Tropical malady a été entièrement tourné dans la jungle du Nord-Est de la Thaïlande. Le preneur de son a d’ailleurs pu y capter des sons spécifiques à la forêt pour retranscrire à l’écran leur spécificité. « La jungle est un personnage à part entière », explique Apichatpong Weerasethakul. « Je voulais reparcourir le même endroit tout en le regardant différemment. Lorsque je suis dans la jungle, je vois un vaste espace de vie, une vie très différente des lois qui lui sont propres. Je ne crois pas que je pourrai un jour véritablement comprendre le monde animal. Cependant, j’emprunte ces paysaes pour y installer la « maladie » du film. Un monde étouffant qui n’est pas humain« .

Film très singulier, Tropical malady a pu se monter grâce à Anna Sanders films, société de production associant cinéma et art contemporain. Créée par le cinéaste Charles de Meaux – auteur de l’intrigant Shimkent hotel, sorti en 2003 – et les artistes Philippe Parreno et Pierre Huyghe, Anna Sanders Films avait déjà financé Blissfully yours.

Présenté en compétition au Festival de Cannes 2004, Tropical malady y a décroché le Prix du jury, partagé avec Irma P. Hall, l’actrice de Ladykillers de Joel et Ethan Coen. Ce film thaïlandais avait profondément divisé les festivaliers : quelques sifflets ont été entendus à la fin de la projection, mais cette oeuvre radicale comptait également d’ardents défenseurs sur la Croisette. Il semble que cette division ait existé également au sein du jury, présidé par Quentin Tarantino.

«D’abord une histoire d’amour très fleur bleue. Ensuite, une chasse à l’homme dans la nuit de la jungle. Et surtout, un film troublant, envoûtant, radical. Tropical Malady est constitué de deux parties distinctes, d’une chenille et d’un papillon, sans qu’on sache avec certitude qui a engendré qui. La première forme que revêt le film est celle d’une histoire d’amour très fleur bleue, celle de Keng, un jeune soldat, avec Tong, un garçon de la campagne au sourire aussi permanent qu’inquiétant. Nous sommes en Thaïlande, et Weerasethakul décrit la ville, la campagne, la famille, les plaisirs simples d’une façon très réaliste (comme dans Blissfully Yours, il montrait la médecine, les problèmes administratifs d’un immigré clandestin, le travail en usine, les routes poussiéreuses avant d’aller se perdre pour de bon dans la moiteur et la folie de la jungle). Toute histoire d’amour a une fin. Dans un geste inouï qui devrait faire date dans l’histoire du cinéma (encore plus radical que dans Blissfully Yours, où le générique n’apparaissait qu’après trois quarts d’heure de film), Weerasethakul stoppe soudain son film d’amour tendre pour en commencer un autre ­ à moins que ce ne soit la suite du premier, ou son double inversé, ou le film qu’il souhaitait vraiment réaliser et dont il ne pouvait prendre conscience qu’après avoir produit le premier. Un geste équivalent à ce qu’en peinture on appelle un repentir. Ce second film, d’amour cruel, de chasse à l’homme, de passion, de souffrance, a la forme d’un conte au ton pince-sans-rire. Il se déroule dans la jungle, la nuit, là où erre un moine khmer méchant qui pénètre le corps de ses proies pour s’y loger. Dans ce second film vont advenir quelques événements troublants, qui vont continuer de plonger le spectateur dans un état de torpeur excitée, une sorte de catatonie. Etat entretenu par un système de redites, de rimes, de vrais ou faux flash-backs qui viennent se glisser dans cette nuit proprement hallucinante (la nuit avait-elle jamais été filmée auparavant ?)…Il y a un geste artistique radical dans Tropical Malady, une remise en question de l’acte de création qui dépasse de loin le seul cinéma (« pas tout à fait un art, un peu plus qu’un art« , comme l’écrivait Serge Chauvin dans La Nouvelle Revue française) et qui en même temps est intimement lié à ce qu’est le cinéma, qui n’aurait pas la même portée dans un autre contexte qu’un film. Nous, nous ne voulons rien changer au film d’Apichatpong Weerasethakul, parce que s’il était autrement, il ne serait pas si beau.» (lesinrocks.com)

«Avec Tropical malady, le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul offre à son précédent film, Blissfully yours, un petit frère gigogne, un faux jumeau aux traits symétriques et soigneusement opposés. La limpidité des rayons du soleil de son premier long métrage contre les énigmes au clair de lune de son second; la sérénité proclamée de l’un, et sa béatitude offerte, contre l’inquiétude de l’autre, malade et fiévreuse. Un virus tropical, qui transforme les rêveries amoureuses en cauchemars obscurs. Le premier film du réalisateur s’allongeait, pour sa part, dans une forêt accueillante afin d’en goûter l’apaisement, entre quelques effluves sensuelles. Tranché en deux, Tropical malady esquisse d’abord les traits d’une histoire d’amour blottie dans un village, relation pure et naïve, flirtant souvent avec la mièvrerie où les déclarations se font autour d’un karaoké sirupeux, où les missives enflammées se perdent dans les poches. Mais derrière l’évidence des sourires, la nuit vient apporter son lot de questions. Et le réalisme rural de la première partie bascule alors vers un fantastique nocturne, une légende muette envahie par les chants étranges de la jungle…» (avoir-alire.com)

...«Si l’on tient, sidéré et captivé, devant ce film, c’est que d’un bout à l’autre il se comporte comme une bande FM clandestine où, au gré d’un curseur capricieux et souverain, on capterait en sourdine des émissions de sons et d’images où les plaisirs le disputent à bien des terreurs. Une sorte de drogue en somme, un opium peut-être, qui parfume le film autant qu’il nous enfume. Surgissent alors quelques monstres volants, comme une citation de Goya dans le ciel vert de la jungle ou, méditant sur une branche maîtresse avant de bondir, une chimère de Gustave Moreau. Mais aussi le doux plaisir de mettre son coeur dans une cassette enregistrée et de l’offrir à son aimé(e)… «L’important, ce sont les souvenirs», dit Apichatpong Weerasethakul. Des souvenirs qui sont évidemment plus vieux que nous : la griffe sous l’ongle, le croc sous la dent. Mais aussi des souvenirs du futur comme le suggère le déroulement finalement anachronique du film : Tropical Malady nous rappelle que nos rêves nous précèdent autant qu’ils nous prolongent. A la fin, quand le fauteuil magique qui nous a fait voyager dans tant d’espaces et de temps, atterrit, lorsque cesse autour de nous la ronde des animaux, des hommes et des mondes, quand on se réveille du film comme on relève d’une fièvre somnambulique, on peut dire : «J’ai bien dormi, les yeux grands ouverts.» Sonné, hanté, terrorisé et ravi. La Tropical Malady est une maladie d’amour.» (liberation.fr)

…«Jusqu’à présent habitué aux sélections festivalières et désormais grand vainqueur de la Palme d’Or 2010 avec Oncle Boonmee, Apichatpong Weerasethakul pratique depuis longtemps un cinéma à la fois personnel et radical, parfois à la lisière de l’expérimental, peut-être inaccessible pour tous les réfractaires à la contemplation. Cinéaste de l’épure et de la pureté, assez proche de nombreux artistes plastiques comme Naomi Kawase ou Nobuhiro Suwa, le cinéaste thaïlandais n’est évidemment pas du genre à remplir les salles, mais plutôt à provoquer l’enthousiasme des critiques, visiblement flattées de récupérer des artistes à plus-value exotique. Reste que, pour tout spectateur qui aurait toujours rêvé de goûter aux plaisirs de l’hypnose sensorielle, Tropical malady constitue une escale indispensable dans le parcours de tout cinéphile. Le genre de film qui envoûtera (ou pas), qui plaira (ou pas), qui déroutera (à coup sûr), mais dont la force visuelle et esthétique, très justement récompensée par un Prix du Jury au festival de Cannes 2004, a toutes les chances de faire date. Depuis la découverte de l’incroyable Blissfully yours en 2002, on pouvait croire que Weerasethakul, jusque-là réputé pour ses documentaires expérimentaux sur les régions les plus modestes de la Thaïlande, délaissait le réel pour partir dans la fiction personnelle. Or, ce film constituait le point de départ d’une trilogie, poursuivie avec Tropical malady et achevée avec le très beau Syndromes and a century, à travers laquelle l’artiste explorait les thématiques qui le travaillaient depuis ses débuts : passion pour le cinéma, abîmes de la sexualité, cellule familiale. C’est toutefois avec Tropical malady que Weerasethakul fait grimper le niveau de sa réflexion artistique à un niveau quasi stratosphérique : loin d’une simple introspection réaliste du désir amoureux ressenti par deux homosexuels, le film utilise ce principe de base comme un leurre apparent, lequel va s’avérer encore plus évident lors d’une seconde partie qui explose les standards établis du cinéma classique par son incroyable audace narrative. Un véritable film bicéphale, quelque part entre le conte et la transe, dont les deux parties se conjuguent autant qu’elles subjuguent…Epuisant de beauté et vierge de toute influence embarrassante, Tropical malady réclame donc au spectateur une disponibilité sensorielle énorme et, au bout du compte, conserve son mystère bien au-delà de sa projection. Pourtant, si l’on devait essayer de le rapprocher à un courant cinématographique en particulier, ce serait indéniablement celui de David Lynch. Comme cela pouvait être le cas avec Lost highway ou Mulholland Drive, le film de Weerasethakul est coupé en deux par un trou noir, une faille insondable qui nous indique le passage d’une dimension à une autre, qui offre le versant opposé d’une histoire idyllique. Avec, au cours du voyage, la possibilité pour chacun de se confronter à ses propres angoisses, et au bout du voyage, la liberté d’y trouver ses propres réponses. Où s’arrête la réalité, où commence le rêve ? Une seule certitude : jusqu’au bout du voyage, la maladie tropicale reste avant tout une maladie d’amour dont le mystère restera impénétrable. Alors, certes, cet univers de pure transe sensorielle ne pourra pas s’ouvrir à tous les spectateurs, et nul doute que les plus réfractaires à ce genre de proposition cinématographique ne manqueront pas de ressentir un terrible ennui, voire de crier au foutage de gueule. Reste que, malgré tout, le geste artistique opéré par Weerasethakul est immense. Et sa beauté d’autant plus rare.» (courte-focale.fr)


Présentation du film et animation du débat avec le public : Josiane Scoleri.

Merci de continuer à arriver suffisamment à l’avance pour être dans votre fauteuil à 20h30 précises.

Entrée : 8 € (non adhérents), 5,50 € (adhérents). Adhésion : 20 € (5 € pour les étudiants) . Donne droit au tarif réduit à toutes les manifestations de CSF, et à l’accès (gratuit) au CinémAtelier et à l’atelier Super 8. Toutes les informations sur le fonctionnement de votre ciné-club ici


      

 

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