Faites le mur



Samedi 03 Juillet 2021 à 21h30

Le 109 – 89 route de Turin – 06300 Nice

Documentaire de Bansky – USA, GB – 2019 – 1h26 – vostf

Projection en plein air dans la cour intérieure du 109. Jauge maximum 100 personnes.

Entrée gratuite.

En première partie : Projection des courts-métrages réalisés pendant l’atelier de Super 8 des 19 et 20 juin

Dans un monde où nous sommes bombardés de messages publicitaires qui envahissent l’espace public, les œuvres de Banksy offrent un regard différent – un regard à la fois drôle et incisif, sans être dogmatique pour autant. Banksy a fini par convaincre l’Anglais moyen que les véritables vandales de notre société sont ceux qui construisent des immeubles plus hideux les uns que les autres et non ceux qui dessinent sur leurs murs.

Chers amis cinéphiles,

Dans le cadre de la programmation estivale du 109, « Voilà l’été« , consacrée aux Arts Urbains, nous avons le plaisir de vous proposer le film Faites le mur (Exit through the Gift Shop) qui s’approche au plus près de l’oeuvre de Bansky, pseudonyme de cet artiste insaisissable qui préserve soigneusement son anonymat depuis le début de sa carrière. Ça ne l’empêche pas d’être présent un peu partout sur les murs des villes du monde entier.

Très drôle et très critique vis à vis du monde de l’art, le film est une suite de surprises où il n’est pas facile de démêler le vrai du faux. Documentaire et manipulation, même dans ce film censé nous éclairer et nous donner des pistes sur l’artiste et son oeuvre, Bansky prend un malin plaisir à donner de plus en plus de place à un de ses anciens assistants, Mr Brainwash, à moins qu’il nous rejoue la partition de Romain Gary et Émile Ajar. Bien malin qui pourrait le dire!

Sur le web

Faites le mur est le premier film réalisé par Banksy, artiste graffeur de réputation internationale dont personne ne connaît l’identité et le visage. Ce dernier tient à garder son anonymat afin d’échapper à la police et aux médias. Lorsque sa mère a appris qu’il était Banksy, elle s’est déclarée déçue avant d’ajouter: « Eh bien si tu es graffeur, pourquoi n’as-tu jamais barbouillé la fourgonnette qui est tout le temps garée devant mes fenêtres ?« 

Banksy a commencé par l’art de rue clandestin considéré comme un acte de vandalisme, avant d’être reconnu comme un artiste digne d’être exposé. De son aveu même, désormais, « [s]es graffiti contribuent à augmenter la valeur d’une propriété, plutôt qu’à la dégrader. »

« …Au travers de nombreuses images d’archives entrecoupées de témoignages, le film suit le parcours d’un certain Thierry Guetta, prototype du faux branché parisien vaguement spécialisé dans la mode, émigré à Los Angeles avec femme et enfants et passionné de culture urbaine. S’il faut reconnaître un talent à Thierry Guetta, c’est celui d’avoir du flair. Assorti à une ténacité hors du commun, cette capacité à saisir très rapidement ce qui fera les tendances de demain le poussent à se passionner, au début des années 2000, pour le mouvement naissant des street artists. Pochoirs, collages, bombes de peinture, mosaïques ou autres, disséminés aux quatre coins des villes, sur les murs, les sols ou les toits : l’inventivité folle de ces doux dingues en marge des lois ne semble avoir aucune limite. En découvrant son cousin à l’œuvre (une des stars du genre, répondant au doux pseudo de Space Invader, comme les personnages du jeu vidéo des années 1980 qu’il accroche un peu partout dans les grandes capitales), Thierry Guetta décide de le filmer partout où il va. Très rapidement, son champ d’action s’étend à d’autres artistes, aux États-Unis ou ailleurs ; il accumule des heures de films, autant de documents sur un genre artistique en pleine explosion, que le monde très officiel de l’Art regarde avec un mélange de dégoût et de fascination : cet art des rues accessible à tous, qui n’est finalement la propriété de personne, a-t-il une valeur marchande ?

Pour Thierry Guetta, le Saint des Saints s’appelle Banksy. Dans le petit univers des cultures urbaines, c’est une star internationale. Dans son Angleterre natale, il gratifie les murs et les rues de ses collages à la poésie brute, et déchaîne les passions. Son plus gros coup : détourner la très officielle Tate Gallery de Londres en y glissant, au nez et à la barbe de tous, ses propres œuvres, pour le moins… décalées. Sorte de Robin des Bois de l’art, Banksy est un Dieu vivant pour Thierry Guetta ; lorsqu’il parvient à le rencontrer et le filmer (à visage couvert), Banksy accepte de jouer le jeu… Fasciné par son idole, Guetta va vite perdre les pédales et se découvrir une nouvelle vocation : artiste tu es, artiste je serai. Banksy, expert es détournements des codes visuels qui régissent notre quotidien, va en profiter pour retourner la caméra sur celui qui le filme depuis plusieurs mois : le projet Faites le mur (Exit Through the Gift Shop en V.O., ce qui signifie « Sortez en passant par la boutique de souvenirs ») est né.

Tout cela est amusant, édifiant et très probablement faux, bien entendu. Si Thierry Guetta existe bel et bien et si son alter ego Mr Brainwash a effectivement explosé sur la scène artistique en organisant un énorme coup mégalo à Los Angeles (une expo gigantesque uniquement basée sur le buzz, puisque presque personne n’avait entendu parler de lui avant), on peut légitimement supposer que tout le projet est un immense traquenard organisé par Banksy et sa bande, pour mieux moquer un milieu agonisant qui en vient à vendre ses propres œuvres des millions d’euros lors d’extravagantes enchères, quand celles-ci sont « exposées » gratuitement sur les murs décrépis des quartiers de Londres. Mais la blague a beau être énorme, elle fonctionne à plein régime et le film participe brillamment à la démonstration : en lui donnant la forme d’un reportage télé, Banksy ajoute une couche supplémentaire à son trompe-l’œil et parvient à dresser un portrait de sa communauté tout en sensibilisant le spectateur aux règles qui régissent les milieux artistiques et ceux qui en vivent. À ce titre, le montage de l’exposition finale, et le vernissage qui s’ensuit, constituent le climax délirant et orgiaque d’une satire cruelle orchestrée par un artiste qui a érigé le détournement en art, et donc en acte politique et civique. Pour rappel, Mr Brainwash se traduit par « Monsieur lavage de cerveau »… » (critikat.com)

« …le film montre Banksy la voix trafiquée et le visage masqué, dans de brèves interventions où il ne parle que de sa relation à un inconnu du nom de Thierry Guetta. Passé en quelques années de l’état de marchand de fripes à celui de coqueluche du marché de l’art, ce dernier est le véritable héros du film. Ce contre-pied n’empêche pas l’affiche de tenir en partie sa promesse. Et il n’est pas le seul dans ce documentaire qui jongle entre vrai et faux.

Digne descendant des situationnistes, Banksy a exposé, en toute illégalité, ses toiles à la Tate Gallery. Il a peint au pochoir sur le mur de séparation entre Israël et les territoires palestiniens une petite fille emportée dans le ciel par les ballons. Il a éventré à la hache des cabines téléphoniques londoniennes… Avec Faites le mur !, il étend ses talents au cinéma dans un geste conceptuel héritier de Duchamp et de Warhol. Hybridation entre documentaire, comédie, et canular, le film déplie autour d’une question centrale – « Qui est Thierry Guetta ? » – une multitude d’interrogations sur l’art d’aujourd’hui.

Thierry Guetta aurait rencontré Banksy pour l’inclure dans un documentaire qu’il tournait sur le street art. Et c’est finalement Banksy qui, après avoir découvert ce documentaire, s’est décidé à faire un film sur Guetta. Américain d’adoption, ce dernier est un allumé charismatique qui s’exprime avec un des accents français les plus épais de l’histoire. Il a commencé sa carrière en achetant des lots de vieilles fringues une bouchée de pain qu’il revendait parfois des milliers de dollars dans un magasin dont il avait fait un label pour la jeunesse de Los Angeles.

Sa mutation commence avec l’acquisition de sa première caméra, qui devient une extension de son bras. Les retrouvailles avec son cousin, artiste de rue qui opère sous le nom de Space Invader, déclenche l’étape suivante. Guetta s’exalte pour le street art, pour Space Invader, pour le danger des expéditions artistiques nocturnes… Il se greffe, rencontre les artistes de cette scène clandestine, qui l’acceptent implicitement au titre d’archiviste de leurs oeuvres.

Guetta filme mais ne monte pas. Des milliers de cassettes s’entassent chez lui en vrac, comme les fripes dans son entrepôt. L’homme à la caméra n’a rien de plus à dire. Supertouriste du XXIe siècle, son documentaire, qu’il finit par faire sous la pression de ceux qu’il a filmés, ne ressemble à rien. Mais il lui permet une ultime mutation. Conjuguant avec ses vieux réflexes de marchand le précepte selon lequel tout le monde peut faire de l’art, Thierry Guetta devient M. Brainwash, street artist candide, agent de subversion qui s’ignore. Montant à Los Angeles une gigantesque exposition pour laquelle il réalise des centaines d’oeuvres totalement ineptes, M. Brainwash fait une entrée fracassante dans le milieu de l’art. Porté par une campagne de communication inouïe, il vend chaque croûte le jour même des dizaines de milliers de dollars. L’exposition a bien eu lieu, et les ventes aussi. Rien n’indique en revanche que le reste de sa biographie, telle qu’elle est racontée dans le film, soit vrai. Mais rien ne dit le contraire. Plus que jamais, le vrai apparaît comme un moment du faux. Et Banksy, non content d’avoir fabriqué, avec Thierry Guetta, l’une des créatures les plus passionnantes de son époque, support d’un essai drôle sur le monde de l’art, fait la preuve qu’il a tout compris au cinéma. » (lemonde.fr)

Figure masquée british, Banksy réalise un docu en trompe-l’œil sur les trublions de l’art urbain. Coup de pub ou de génie. Après son raid anticapitaliste dans le générique des Simpsons, Banksy s’attaque à Hollywood avec Faites le mur !, un film qui buzze. Tout d’abord à cause de son auteur, énigmatique street artist britannique qui bombe les murs de ses pochoirs subversifs, idolâtré ou conspué, coqueluche des médias et du monde de l’art. L’excitation était à son comble lors de la première du film au festival de Sundance, quand les peintures du plus populaire des vandales ont opportunément fleuri sur les murs de Park City ; puis au festival de Berlin, lorsqu’il convoque une conférence de presse avant de l’annuler en dernière minute pour diffuser une courte vidéo, le visage dissimulé sous une capuche et la voix trafiquée…Faites le mur a tout du trompe-l’œil, un art dans lequel Banksy excelle, une farce brillante et complexe, orchestrée de main de maître par l’artiste habitué de ce genre de coups, résumé par ce titre du New York Magazine : «Mr Brainwash est-il le Borat du monde de l’art ?»…

…Si la première partie du film est franchement drôle, la seconde sent le vinaigre et le règlement de compte. Critique de la commercialisation du street art, de la hype, de la surmédiatisation, le film tourne en dérision les gens qui s’entassent pour voir la nouvelle sensation que leur a vendue la presse, le milieu de l’art prêt à acheter n’importe quoi (Banksy pensait intituler son film «Comment vendre de la m. à des c.»), les artistes à la recherche des projecteurs. Mr Brainwash sert d’homme de paille, à la fois double et repoussoir. Une incarnation des contradictions qui tiraillent une sous-culture devenue mainstream, évolution à laquelle Banksy n’est pas étranger et qui regarde d’un œil narquois toute cette folie qu’il a déclenchée. » (liberation.fr)

« …Faites le mur tente de raconter les dérives de l’art à travers cette abracadabrante histoire d’un excentrique au pays du graff. Mais sous la direction de Banksy, le documentaire prend une tournure particulière et se décline tel un pamphlet monté de toutes pièces: à l’orée du street art et égratignant le marché de l’art. Entre les images d’archives, les captations de Guetta et les ajouts de l’équipe Banksy, le film offre un patchwork intriguant. Connaissant la démarche artistique de Banksy, détournant constamment ses médiums, sujets et supports, il est légitime de se poser la question d’un éventuel canular où Thierry Guetta serait une invention pur jus. L’idée de la blague, bien que fascinante et sous entendu, par Guetta ou Banksy, dans l’épilogue, reste semble-t-il utopique.

Au final, Banksy nous présente un ready-made en la personne de Thierry Guetta, un diable de Tazmanie, « vandaliseur » d’art et créateur compulsif d’œuvres à mi-chemin entre le street art et le pop art. A travers un montage efficace et une musique soulignant le burlesque des situations, le travail et le succès fulgurant de Guetta, mettent en lumière les travers de notre société. L’œuvre de Thierry Guetta se définit ainsi comme un genre de « TP’ing » artistique (action de recouvrir de papier toilette un objet, une structure ou un lieu. Celle-ci est notamment célèbre, durant la fête d’Halloween, aux Etats-Unis, où des demeures sont prises pour cible), annihilant tout contenu.

D’autre part, Banksy se révèle être un réalisateur hors pair avec une mise en scène en contrepoint plaçant Thierry Guetta en faire-valoir et mettant en avant les intervenants de la scène du street art. Le film propose ainsi l’histoire ahurissante de Mr Guetta mais de même celle de cet art, en marge des instances, gangrené par le marketing, commerce de l’art en quête d’éternels profits. Rappelons que le titre du film n’est autre que la « finalité » d’une exposition : « Exit through the gift shop » (sortie par la boutique de cadeaux). Asservissement, endoctrinement et contrôle des masses quand tu nous tiens ! La façon dont le peuple adhère et achète est un des points savamment soulevé par ce documentaire…

…Banksy nous sert un film à l’image de ses œuvres, poussant à la réflexion, que ce soit sur notre société ou notre façon d’appréhender l’art, comme un consommable ou une mode. Dévoilant le monde du street art par le biais de cette histoire improbable, celle-ci résonne avec celle d’un certain Jeff Koons. Car tout comme Mr Brainwash et d’autres, celui-ci, entouré d’une armada d’assistants, prône l’art comme une marchandise. Communication, marketing, rendement supplantent ainsi la création en elle-même. L’art conçu comme un produit manufacturé sonnerait -il le glas de la créativité ? Vandalisme ou œuvre d’art ? Mr Brainwash s’affirme donc comme un fin stratège en marketing mais tel un vandale de premier ordre en le mettant en avant et en ôtant le contenu artistique. Le monde de l’art s’avère vampirisé. Un film à l’humour acéré, signale d’alarme sur le devenir de l’art, où les expositions se transforment peu à peu en cirque commercial… Mais l’art étant subjectif, chacun pourra se forger sa propre opinion. Une curiosité flamboyante à voir et à revoir ! » (ecranlarge.com)

« Depuis les années 90, Banksy sévit sur les murs du quartier portuaire de Bristol au Royaume-Uni et à travers le monde en pratiquant l’art du pochoir avec des messages anticapitalistes et antiestablishment. Subversif et engagé, ce célèbre graffeur anglais – devenu aujourd’hui une icône incontournable du Street Art (voir site officiel) – s’est fait un nom avec ingéniosité, nourri par l’adrénaline de l’illégalité, sans jamais révélé ni son identité ni son visage. Grâce à son aplomb sans cesse repoussé et en déjouant les règles de sécurité, il est notamment parvenu à placer à la Tate Britain, au MoMa ou encore au Met, des tableaux factices au milieu de chefs d’oeuvre classiques. Ainsi cette toile champêtre, chinée aux puces, qu’il a customisée la barrant d’un bandeau « Police Line / Do not cross », et accrochée à la Tate Britain. Il a également mis en circulation des faux billets de 10£ avec le visage de Lady Di à la place d’Elizabeth II, et la mention « Banksy of England » remplaçant « Bank of England ».

Cet artiste inventif à l’humour corrosif, qui détourne les codes avec talent et facilité, passe pour la première fois derrière la caméra et livre un documentaire bouillonnant, cinglant et hilarant sur le Street Art, qui prend peu à peu des allures de mockumentary. Faites le mur a été présenté dans de nombreux festivals tels Berlin, Sundance ou encore Deauville et figure en présélection dans la liste du Meilleur Documentaire des Oscars 2011. Narré par l’acteur gallois Rhys Ifans (Notting Hill), cet objet filmique non identifié (OFNI) plonge le spectateur sur le terrain des plus célèbres street artists en pleine action : Banksy, Space Invader, Shepard Fairey et Obey. L’histoire suit l’ascension improbable dans le milieu artistique bobo d’un français prénommé Thierry Guetta alias Mr Brainwash ou MBW, un lascar excentrique, gérant de fripes exilé à Los Angeles et fana de caméra vidéo, de contre-culture, d’Andy Wharol et de Street Art.

Pendant plusieurs années, cet énergumène a filmé de manière compulsive ces artistes de l’illégalité en les suivant nuit et jour dans les endroits les plus risqués, jusqu’à réussir à pénétrer la sphère ultra confidentielle du graffeur légendaire de renommée internationale, avec l’ambition de vouloir réaliser lui-même ce documentaire. Mais Banksy va très vite s’apercevoir que Guetta est un piètre réalisateur et l’encourage à se lancer comme street artist. Il va alors s’emparer de ces kilomètres de pellicules enregistrées et empilées dans des milliers de boîtes et retourner l’action sur Guetta, devenant le personnage principal du film. Bansky met ainsi en lumière des images inédites, insolites et drôles sur ces maîtres de l’art éphémère, se filmant face caméra, visage toujours caché sous sa capuche avec la voix modifiée.

Avec humour, Banksy – qualifié de « vrai peintre populaire » par le Times – informe sur un univers artistique méconnu et provoque la confusion, en mettant au pied du mur le spectateur sur la question fondamentale de l’évolution et de la valeur de l’art dans la société contemporaine. A travers ce soi-disant personnage de Guetta/Mr Brainwash qui monte une exposition monumentale autour de ses « créations » réalisées par ses équipes, qu’il « photocopie » à tour de bras les vendant à des prix exorbitants, le réputé vandale Banksy – dont les œuvres sont devenues ‘vendables’ – dépeint de manière cinglante toute cette effervescence autour de la réussite de cet individu atypique, passé de loser en star adulée en un temps record. Il pose également un regard désabusé sur la représentation de l’art contemporain, avec son recyclage et ses reproductions à l’envi sur la toile et ailleurs, dénonçant l’imposture d’un marché de l’art, aujourd’hui mort-né au détriment de « l’expressivité de la création artistique ». Il place ainsi son film à la critique acerbe, entre fiction et réalité, vrai et faux, comédie et constat sociétal. Faites le mur prend des airs de vaste fumisterie donnant une nouvelle occasion à Banksy de signer ici l’une de ses plus belles œuvres ! Pour information, l’ouvrage Guerre et Spray (Walls and Piece) des Editions Alternatives rend compte de sa production artistique hors normes. » (cinechronicle.com)

…Plaidoyer pour la fascination que peut engendrer l’art, le film ressemble tout d’abord à un épisode de Fan de, pour ensuite interroger le phénomène de monétisation du Street Art. Si dès les années 80, les graffeurs américains, las d’être poursuivis pour dégradation par les autorités, se réfugient dans les galeries New-Yorkaise, Faites le mur dévoile comment ce que l’on nomme désormais le « post-graffiti » appartient au marché de l’art et rentre s’exposer au musée, provoquant bien des débats…le film est avant tout une ode au Street Art et aux héritiers de Keith Haring, « posant » dans la nuit, aussi furtivement que possible, guettant l’arrivée des policiers et de la dose d’adrénaline qui font le sel de cet art encore sévèrement illicite. On sait qu’il existe depuis plusieurs années bon nombre de films amateurs circulant sur le net, montrant les artistes au travail, mais c’est ce film qui parviendra sans aucun doute à intéresser les non-initiés, en plus d’interroger finement certains points sensibles du milieu de l’art contemporain et d’interpeller les passionnés de cet art de rue, désormais mondial. » (iletaitunefoislecinema.com)


Présentation du film et animation du débat avec le public: Josiane Scoleri.

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