Samedi 01 juin 2019 de 14H30 à 17H30 – CinémAtelier
Maison des Associations Nice-St Roch, 50 Bd St Roch (TRAM: St Roch)
Première partie
Expérimental, OFNI(s)*, culte, marginal… Derrière l’ancien et le nouvel Hollywood, une autre face du cinéma américain des années 60 et 70
(Cinquième saison)
Épisode 5/5
Autour du film :
FRITZ LE CHAT
(Fritz the cat)
de RALPH BAKSHI (1972), adapté de la BD de Robert CRUMB
Adapté de la bande dessinée de Robert CRUMB, Fritz the Cat, long métrage inaugural de la carrière de Ralph Bakshi fut immédiatement classé X aux États-Unis et gagna ainsi l’honneur d’être à jamais le premier film d’animation déclaré officiellement pornographique. Féroce satire des années 60, et notamment de la vie estudiantine de l’époque, des relations raciales, de l’amour libre, de l’affrontement politique droite-gauche, le récit suit le parcours de Fritz, un chat dépeint de manière anthropomorphique (et c’est bien là le seul point commun avec les cartoons hollywoodiens classiques !), vivant à New-York et épousant les idéaux d’hédonisme, avant de parvenir à une conscience sociopolitique.
Malgré – ou grâce ? – à son classement X, Fritz the Cat rencontra aussitôt un succès planétaire phénoménal et reste à ce jour le film d’animation indépendant le plus rentable de l’histoire du cinéma avec plus de 100 millions de dollars de recettes. Mais c’est surtout par sa reconnaissance d’œuvre culte qu’il doit sa place dans les encyclopédies cinématographiques. Celle-ci n’est pas usurpée, tant le film regorge de trouvailles visuelles audacieuses. Et même si Robert Crumb exprima son mécontentement face à l’adaptation de sa BD, le public, lui, ne s’y trompa guère, lui accordant le triomphe qu’il méritait.
Deuxième partie
HISTOIRE DU CINÉMA FRANÇAIS, DES ORIGINES À LA NOUVELLE VAGUE
(Cinquième saison )
Épisode 17
L’ÂGE D’OR
(1930-1939, 3e partie)
JEAN RENOIR – 2/2
Fils d’Auguste Renoir, Jean n’embrassera pas la peinture, mais le 7e Art, et s’y affirmera l’un des plus grands cinéastes au monde, dont la future Nouvelle Vague fera son parrain. Profondément humaniste et pacifiste, homme de gauche proche du mouvement communiste fasciné autant par les conflits inter-classes que par les destinées individuelles, Renoir marque profondément l’âge d’or du cinéma français, cette décennie des années 30, avant son exil aux USA durant la 2e guerre mondiale.
Dans ce deuxième épisode, nous nous pencherons sur les films de la période 1931-1936 : La Chienne, Boudu sauvé des eaux (deux films avec un extraordinaire Michel Simon), Toni (ou le néo-réalisme avant l’heure), ainsi que deux œuvres marquées par le Front Populaire : Le Crime de Monsieur Lange et Les Bas-Fonds (avec Jean Gabin, d’après Gorki), et surtout son premier chef d’œuvre, Une partie de campagne, qui doit tant à l’univers pictural de son père, Auguste Renoir.
Animation : Philippe Serve.
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