CinémAtelier/Regard sur quelques perles oubliées ou méconnues du cinéma japonais (1/5)/Histoire du cinéma français-18



Samedi 09 novembre 2019 de 14H30 à 17H30 – CinémAtelier

Maison des Associations Nice-Garibaldi, 12ter Place Garibaldi (TRAM: Garibaldi)

Première partie

Regard sur quelques perles oubliées ou méconnues du cinéma japonais

Épisode 1/5

Autour du film :

L’ÉCLAIR

(INAZUMA)

de MIKIO NARUSE (1952), d’après le roman de Fumiko Hayashi

Vous trouverez régulièrement Mikio Naruse cité comme le « 4e grand cinéaste japonais, avec Ozu, Mizoguchi et Kurosawa« . Mais pour ceux et celles familiers avec son cinéma, l’homme aux 89 films réalisés entre 1930 et 1967 – dont une vingtaine ont disparu corps et biens – est bien davantage que la simple 4e roue du carrosse d’or d’une cinématographie nationale qui ne cesse de nous éblouir.

Spécialiste du shomingeki (la vie des petites gens), son cinéma nous éblouit par sa compréhension des vicissitudes de la vie des femmes japonaises. Ses héroïnes ne sont jamais des victimes passives comme chez Mizoguchi, ou résignées à l’instar de celles de son grand ami Ozu. Non, même si le sort promet de leur rester contraire, elles luttent et se rebellent, en guerre contre les injustices qu’une société très machiste leur réserve. Naruse trouva notamment chez l’écrivaine Fumiko Hayashi la source idéale de ses plus grands chefs d’œuvre : Le Repas, L’éclair, L’épouse, Un couple, Chrysanthèmes tardifs, Nuages flottants et Chronique de mon vagabondage. Il tourna sa première adaptation en 1951, année même de la mort de la romancière qu’il ne put jamais rencontrer.

L’éclair, deuxième adaptation par Naruse d’une œuvre de Hayashi, est remarquable par son implacable lucidité sur le comportement humain, ici à l’intérieur d’une famille composée de la mère et de ses trois filles et un fils, tous issus de pères différents. Les difficultés de la vie d’après-guerre, la cupidité, les impasses du mariage, tout est exposé sans fard avec cet habituel mélange de retenue et d’humour grinçant au service duquel Naruse offre une mise en scène « invisible » et à l’étonnante fluidité… Au centre de ses personnages, la cadette personnifie la rebelle, celle qui refuse les compromissions et rêve d’une vie « autre », moderne et libre. Pour l’incarner, la magnifique Hideko Takamine, l’actrice-muse de Naruse (17 films ensemble !), l’une des trois plus grandes du cinéma nippon avec Setsuko Hara (la muse de Ozu) et Kinuyo Tanaka (celle de Mizoguchi). C’est elle qui, comme bien souvent, porte l’espoir du changement quand celui-ci est encore possible, ou l’acceptation résistante de son sort lorsqu’il ne l’est plus. Pas étonnant qu’elle ait fini par incarner Fumiko Hayashi elle-même dans le récit autobiographique de l’écrivaine adapté par Naruse en 1962, Chronique de mon vagabondage.


Deuxième partie

HISTOIRE DU CINÉMA FRANÇAIS, DES ORIGINES À LA NOUVELLE VAGUE

(Sixième saison )

Épisode 18

L’ÂGE D’OR

(1930-1939, 3e partie)

JEAN RENOIR – 3/3

Fils d’Auguste Renoir, Jean n’embrassera pas la peinture, mais le 7e Art, et s’y affirmera l’un des plus grands cinéastes au monde, dont la future Nouvelle Vague fera son parrain. Profondément humaniste et pacifiste, homme de gauche proche du mouvement communiste, fasciné autant par les conflits inter-classes que par les destinées individuelles, Renoir marque profondément l’âge d’or du cinéma français, cette décennie des années 30, avant son exil aux USA durant la 2e guerre mondiale. Dans ce troisième épisode, nous nous pencherons sur son premier chef d’œuvre, Une partie de campagne, qui doit tant à l’univers pictural de son père, Auguste Renoir, et que nous analyserons en détails, tentant de décrypter les causes de la magie procurée par la vision de ce film, aussi court (40′) qu’inoubliable.


Animation : Philippe Serve.

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