CinémAtelier/Regard sur quelques perles oubliées ou méconnues du cinéma japonais (3/5)/Histoire du cinéma français-19


   


Samedi 29 février 2020 de 14H30 à 17H30 – CinémAtelier

Maison des Associations Nice-Garibaldi, 12ter Place Garibaldi (TRAM: Garibaldi)


Première partie

Regard sur quelques perles oubliées ou méconnues du cinéma japonais

Épisode 3/5

Autour du film :

L’OIE SAUVAGE

(GAN)

de SHIRÔ TOYODA (1953)

Moins connu dans nos contrées occidentales que ses contemporains Ozu, Mizoguchi, Naruse ou Kurosawa pour ne citer que les plus célèbres, Shirô Toyoda n’en reste pas moins l’un des cinéastes japonais les plus intéressants du deuxième âge d’or du cinéma nippon (1952-1959). Réputé l’un des meilleurs réalisateurs d’adaptations littéraires (les bungei eiga) – on lui doit notamment la magnifique version de Pays de neige (Yukiguni, 1957) d’après le prix Nobel de littérature Yasunuri Kawabata – Toyoda n’est pas si éloigné de Mikio Naruse dans sa peinture systématique d’hommes faibles et peu avenants, opposés à des femmes fortes et pleines de dérision, véritables centres d’intérêt de ses films… Dans L’Oie sauvage, peut-être son film le plus célèbre, adapté du roman de Mori Ogai (1911), Toyoda met en scène une jeune femme acceptant par nécessité économique de devenir la maîtresse d’un homme plus âgé, qu’elle croit veuf, sans enfants et propriétaire d’une boutique de kimono, alors qu’il est marié, a un fils et exerce la profession d’usurier, ce qui lui vaut d’être méprisé et haï de tous. Le mensonge, la frustration, le déterminisme, l’amour impossible sont au coeur de cette oeuvre aussi sensible que retenue, et illuminée par la beauté et le talent jamais démenti de la grande Hideko Takamine, la muse de Naruse…


Deuxième partie

HISTOIRE DU CINÉMA FRANÇAIS, DES ORIGINES À LA NOUVELLE VAGUE

(Sixième saison )

Épisode 19

L’ÂGE D’OR

(1930-1939, 4e partie)

LE REALISME POETIQUE

Introduction

BONUS

(Nouvelle rubrique)

LA BATAILLE DES MADELEINES

et

DUELS DE GENERIQUES DE SERIES

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