Dimanche 07 Octobre 2018 à 14h
Cinéma Mercury – 16 place Garibaldi – Nice
Film de Sergio Corbucci – Italie – 1966 – 1h32 – vostf
Django, un homme solitaire et mystérieux traverse le désert. Derrière lui, il traîne un cercueil, sans que personne en connaisse la raison. Après avoir sauvé une femme des mains de bandits, il poursuit ces hors-la-loi jusque dans la ville où ils sèment la terreur. Là, à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, il va s’interposer entre un général américain et un aventurier mexicain.
Avec Vincent Jourdan à l’occasion de la publication de son livre Voyage dans le cinéma de Serge Corbucci aux éditions LettMotif. Cinéphile viscéral et Président de l’association niçoise Regard Indépendant, Vincent anime depuis 1999 les Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice autour du cinéma qui fait un pas de côté. Voyage dans le cinéma de Serge Corbucci est son premier ouvrage.
« A l’heure où la Cinémathèque française propose une large rétrospective de l’œuvre de Sergio Corbucci (9-29 Juillet 2018), on peut dire que l’ouvrage de Vincent Jourdan tombe à pic puisqu’il s’agit de la première véritable monographie consacrée à Sergio Corbucci…La première chose qui frappe à la lecture de cet essai, c’est l’ampleur du travail effectué par l’auteur pour tenter de nous proposer un panorama le plus exhaustif possible de la vie et de l’œuvre de Corbucci. Beaucoup des films évoqués sont inédits en nos francophones contrées et sont – a priori- très difficiles à découvrir, a fortiori pour ceux qui ne maitrisent pas la langue de Dante. A force de persévérance, Vincent Jourdan est parvenu à rassembler de nombreux documents (le livre bénéficie d’une iconographie rare et riche) et à une connaissance particulièrement pointue du cinéma de Corbucci. » (culturopoing.com)
Notre critique
Par Vincent Jourdan
Il pleut. Dans la boue avance un homme, de dos, traînant un cercueil. « Django, have you always been alone » chante Charles « Rocky » Roberts sur la musique de Luis Bacalov et Franco Migliacci. Django entre en scène en retournant toutes les conventions du genre. Et Django va devenir le film emblématique de Sergio Corbucci, l’un de ses préférés, un succès mondial, et s’il ne devait en rester qu’un, le film auquel il doit sa renommée, sa petite place dans la grande histoire du cinéma. Bolognini est donc venu proposer le projet à Corbucci en plein tournage. Le réalisateur vient d’être sollicité par le puissant Dino De Laurentiis pour un western à gros budget. Mais De Laurentiis tergiverse et Corbucci met à profit ce délai. L’histoire est développée par Corbucci et Rossetti. Ils reçoivent le renfort de Maesso, de Bruno Corbucci, de Piero Vivarelli, et de Fernando Di Leo, scénariste de Sergio Leone et futur réalisateur de polars musclés, qui ne sera pas crédité au générique. Cette fine équipe ne doit pas dissimuler le fait que le film est né dans le chaos et ne doit sa réussite qu’à la nécessité qui pousse parfois un réalisateur à se dire : « Et bien allons-y franchement ». Autour du réalisateur, il y a une équipe fidèle et rodée. Ruggero Deodato est assistant, et l’incontournable Enzo Barboni, directeur de la photographie. Le décorateur est Carlo Simi déjà présent sur les deux westerns précédents, aidé pour les costumes par Marcella de Marchis, seconde épouse de Roberto Rossellini, qui a oeuvré sur certains films avec Totò et Johnny Oro.
Pour jouer le rôle-titre, dont le nom est inspiré à Corbucci par son goût pour le jazz de Django Reinhardt, le réalisateur choisit un jeune acteur de vingt-cinq ans, Franco Nero, pour remplacer Mark Damon indisponible. Nero, de son véritable nom Francesco Sparanero, a commencé une discrète carrière en 1962, apparaissant dans deux films d’Antonio Margheriti et fin 1965, il vient de jouer Abel pour The bible de John Huston. La distribution comprend quelques figures clef du genre dont plusieurs ont déjà joué pour Corbucci. Gino Pernice en pasteur, José Bódalo en général mexicain d’opérette, Giovanni Ivan Scratuglia en homme de main, Chris Huerta pareil, José Terrón venu de chez Leone avec sa dentition terrifiante, Ángel Álvarez en barman, un des rares personnages sympathiques du film. Et puis surtout, destiné à incarner le méchant de beaucoup d’autres westerns de Corbucci, l’élégant et glacial ibérique Eduardo Fajardo en Major Jackson. L’élément féminin est assuré par la très belle Loredana Nusciak, de son vrai nom Loredana Cappelletti, mannequin romain qui arrive à donner une certaine épaisseur à son rôle tragique, et que Corbucci filme avec une sensualité rare dans un genre très masculin.
Le tournage commence en décembre 1965 dans la réserve naturelle de Tor Caldara au sud de Rome puis aux studios Elios où l’équipe doit s’interrompre le temps qu’arrivent les capitaux espagnols. Une autre partie sera tournée du côté de Madrid vers Colmenar Viejo. Les idées éclosent au jour le jour. Corbucci aurait aimé de la neige, Carlo Simi préférerait nettoyer le décor peu ragoutant de la ville. Finalement, la décision est prise d’accentuer le côté délabré et boueux qui va devenir l’identité visuelle du film. De la même façon, ce sont des problèmes de figurants trop peu nombreux qui vont donner l’idée des cagoules de la bande au major Jackson. Autre idée capitale, le fameux cercueil que Django traîne derrière lui viendrait du maître d’armes Gilimberto Galimberti. Bref, ça fuse de tous côtés. Comme le dira Franco Nero : « Je ne crois pas qu’il y ait eu un film aussi improvisé, divertissant et génial ». Le soir, Sergio et Bruno arrangent le scénario en gardant en tête les films d’Akira Kurosawa, entre autres le finale sous la pluie et dans la boue de Shichinin no samurai (Les sept samouraïs – 1954). Corbucci pousse son goût du baroque et son humour noir à leurs limites. Il imagine cette scène où le pasteur est capturé par les hommes du général mexicain et se voit trancher l’oreille avant d’être forcé de la manger. Burt Reynolds visite le plateau à ce moment et ouvre de grands yeux. « C’est le western italien » lui explique Corbucci « Il est fait d’exagération. Mais c’est une scène dont tout le monde se souviendra ». En effet. Le film aura des ennuis avec la censure et le coup de l’oreille sera souvent coupé (sic !). Django écopera néanmoins d’une interdiction aux moins de 18 ans, une première en Italie. Mais c’est aussi cette scène qui inspirera une autre fameuse ablation auriculaire à Quentin Tarantino dans Reservoir dogs (1992). La violence irréelle, aux limites du fantastique, fera école.
Le film est monté par Nino Baragli qui va bientôt oeuvrer chez Leone, et Sergio Montanari. Django sort en avril 1966 et devient rapidement un gros succès. En Italie, mais aussi en Allemagne, en France, en Espagne et, juste retour des choses, au Japon. L’Angleterre interdit le film jusqu’en 1993 pour sa violence tandis que les États Unis pratiquent des coupes. Le film séduit aussi dans les pays « du tiers-monde », selon la terminologie de l’époque, où l’on est sensible à la façon dont Django règle leurs comptes aux hommes du raciste major Jackson. Dans The Harder They Come (Tout, tout de suite – 1972), polar jamaïcain réalisé par Perry Henzell avec la star du reggae Jimmy Cliff, le réalisateur montre le public noir d’une une salle populaire applaudissant à la fameuse scène de la mitrailleuse. Le film établit Corbucci comme un auteur majeur du western italien, entre les deux autres Sergio, Leone et Sollima. Mais plus que Leone, il donne avec ce film la quintessence de l’esprit du western italien. Quelque chose qui n’a plus rien à voir avec son modèle américain. Leone cite ses modèles, tient à ses acteurs authentiques dans les rôles principaux, sauf Gian Maria Volonte, et rêve de Monument Valley. Corbucci, lui, propulse Franco Nero en icône du genre après Giuliano Gemma. Il crée un univers personnel marqué par de nombreuses références culturelles croisées : le cinéma Japonais, le fantastique gothique, la Commedia dell’Arte, les mythes antiques, et la contre-culture de l’époque entre Diabolik et Barbarella. Django vaut aussi au réalisateur le prix de la critique de la ville de Hambourg, une distinction rare au sein du genre.
Sur le web
Connu surtout en France pour ses westerns à l’italienne baroques, drôles et violents, Navajo Joe avec Burt Reynolds, le film culte Django qui révéla Franco Nero, El Mercenario, Le Grand Silence avec Jean-Louis Trintignant et un terrifiant Klaus Kinski, ou Le Spécialiste avec Johnny Hallyday, Sergio Corbucci est aussi un réalisateur dont l’ample filmographie comporte plus de soixante longs métrages.
Du néoréalisme de l’après-guerre aux mélodrames des années cinquante, de l’âge d’or du cinéma de genre (western, gothique, peplum) aux grandes heures de la comédie (son genre de prédilection) jusqu’aux années difficiles du cinéma transalpin, soixante-dix et quatre-vingt, Sergio Corbucci traverse quatre décennies de cinéma italien, en épousant tous les mouvements, parfois précurseur, toujours animé par la passion de filmer. Après avoir été critique de cinéma et assistant, notamment aux côtés de Roberto Rossellini, ses premiers films – dont une grande partie s’avèrent désormais introuvables – étaient déjà le produit d’un cinéma de pur divertissement. Quelques œuvres tire larmes – Salvate mia figlia (1951) – sacrifiant à la mode du mélodrame catholique en vogue dans l’Italie des années 50, précèdent un chapelet de farces mettant en vedette le comique napolitain Totò – Lo Smemorato di Collegno (1962), Il Monaco di Monza (1963) – ou le duo sicilien Franco et Ciccio – Il giorno più corto (1963). A la même époque, il signe également des péplums – Romulus et Remus (1962), le Fils de Spartacus (1962) – et des films de cape et d’épée – l’Homme qui rit (1966), œuvres à grand spectacle annonçant par un jeu d’effets baroques ses futurs westerns. Westerns qui, on le sait moins, ne forment qu’une étape, certes essentielle, dans une carrière qui aura peu ou prou épousé toutes les modes et les heurts du cinéma transalpin, de la comédie au polar grinçant – le Pot-de-vin (1978), I Giorni del commissario Ambrosio (1988) –, jusqu’à sa déliquescence dans les années 80, sous les coups de boutoir de la télévision berlusconienne.
« Corbucci n’a jamais caché qu’il s’était inspiré de la trilogie de l’Homme sans nom, personnifié par Clint Eastwood, pour créer le personnage de Django, dont le nom est un hommage simple et direct à Django Reinhardt, dont le réalisateur italien était fan…Corbucci n’a jamais été un perfectionniste, comme l’avoue son ancien assistant réalisateur Ruggero Deodato…N’arrivant que rarement avant midi sur les plateaux, Corbucci, paresseux, commencera le tournage du film sans réel scénario – c’est son frère Bruno qui rédigera un script complet -, tout juste avec une idée, reprise d’un manga de l’époque, celle de Django traînant derrière lui, partout où il se rendra, un mystérieux cercueil. Tourné à Rome et en Espagne, Django s’est donc construit jour après jour presque par accident, le film tirant par exemple son identité visuelle – terreuse, grisâtre et décharnée – des conditions climatiques du tournage. Le plateau romain où était bâti la petite ville abandonnée où débarque Django était en effet rendu boueux par la pluie, donnant des allures de purgatoire surréaliste à ce décor où le pistolero sèmera la mort…Par sa cruauté – on y découpe des oreilles en s’esclaffant, Django se fait piétiner les mains par des chevaux, les femmes de petite vertu s’y font tirer dans le dos -, son surréalisme flirtant avec le fantastique, son contexte frontalier et bien sûr son héros mutique et mortellement efficace, Django préfigure quasiment toutes les déclinaisons futures d’un genre qui aura produit quantité de rejetons en une infime période de temps. On ne compte plus les westerns zapata ou les avatars de Django – le nom sera repris sans vergogne par plus d’une trentaine d’imitateurs, avant que ne soit réalisée en 1986 la seule suite officielle (Django 2 : Le grand retour – Nello Rossati, 1986) – qui prendront la suite du film, signe que l’originalité de l’œuvre avait bel et bien marqué son temps. Avant que Tarantino ne se penche sur son cas (Django Unchained), des cinéastes comme Takashi Miike (Sukiyaki Western Django, 2007) ou Robert Rodriguez (Desperado, 1995) ont d’ailleurs également, ces dernières années, payé leur dû à ce film-clé. » (iletaitunefoislecinema.com)
« Sergio Corbucci est l’auteur, avec les deux autres grands Sergio (Leone et Sollima) des meilleurs westerns italiens. Ce cinéaste aussi talentueux que désinvolte, qui tourna de nombreuses comédies sociales ou burlesques, réalise en 1966 Django, un film très cruel qui va orienter le filon impur du western transalpin vers une surenchère baroque, surréaliste et sadique. Franco Nero y interprète un officier nordiste traînant derrière lui un cercueil dissimulant une mitrailleuse. Il erre tel un fantôme dans un village boueux soumis à la tyrannie d’un chef de clan raciste. Comme toujours chez Corbucci, les allusions au fascisme ou à la mafia (un espion a l’oreille tranchée et placée dans sa bouche avant d’être tué) foisonnent au milieu de péripéties sadomasochistes proches du cinéma d’horreur. Célèbre pour ses films violents (Django fut le premier western interdit aux moins de dix-huit ans), Corbucci aime aussi la dérision et la truculence. C’est sans doute ce cocktail de délire et de réalisme, d’humour et de violence qui plaît autant à Tarantino, qui n’a jamais caché son admiration pour les westerns de Corbucci, au point de prénommer son propre héros, un ancien esclave, Django dans son film Django Unchained. Dans les annales du western italien, Django (1966) fait figure de film séminal. Deux ans après Sergio Leone et Pour une poignée de dollars, Sergio Corbucci participe lui aussi avec Django à l’invention du western européen jusque-là cantonné dans l’imitation servile et médiocre des classiques américains. Sergio Corbucci a été l’un des artisans les plus prolifiques et les plus inspirés du western à l’italienne. Il va exacerber, avec un bonheur égal, le genre dans deux directions opposées, et toutes latines : la cruauté et la bouffonnerie… » (arte.tv)
« Depuis le succès des films de Sergio Leone, les producteurs italiens exploitent le filon très lucratif de ce que l’on a appelé avec condescendance le western spaghetti. Dotés d’un budget ridicule, les frères Corbucci profitent de cette nouvelle mode pour tourner en 1966 un petit film dans la lignée de ceux de Leone. Sans aucun scénario, mais aidés par une co-production avec l’Espagne et la France, ils se lancent dans un tournage rapide et chaotique. Malgré ces nombreux problèmes, les bonnes fées se sont visiblement penchées sur le berceau de cette œuvre. Effectivement, sans le savoir, Sergio Corbucci ouvre alors une nouvelle voie à l’intérieur de ce sous-genre : loin des délires opératiques d’un Sergio Leone, Corbucci innove en donnant à son western une tonalité macabre, à la lisière du fantastique. Le personnage principal, clairement inspiré de l’homme sans nom créé par Clint Eastwood, est encore plus cynique et même désabusé, tenté qu’il est par la mort. Il traîne derrière lui un cercueil, donnant immédiatement au film une atmosphère étrange.
La ville fantôme boueuse est également plus proche de l’univers fantastique que de celui du western traditionnel. Enfin, la présence d’un sadisme prononcé renforce encore le trouble du spectateur lors de séquences particulièrement sanglantes (les coups de fouet administrés à l’héroïne, la scène gore de l’oreille coupée et le final dans le cimetière). Le tout est sublimé par l’excellente musique de Luis Bacalov et par la superbe photographie d’Enzo Barboni. L’interprétation de Franco Nero est impeccable, ainsi que celle du casting espagnol. On peut également apprécier le sous-texte politique puisque le « héros » sans foi ni loi doit faire face à deux factions opposées, l’une d’extrême droite (avec des cagoules rouges) et l’autre révolutionnaire (des mexicains aux méthodes peu orthodoxes). Le cinéaste se place finalement dans une optique individualiste typique du genre.
L’énorme succès de ce film, tout à fait mérité, a ouvert la voie à de nombreuses imitations, pas toujours aussi inspirées. Sergio Corbucci continua à tourner quelques westerns étranges comme Le grand silence (1969) avant de se fourvoyer dans de pitoyables comédies avec Terence Hill et Bud Spencer. Franco Nero, quant à lui, resta marqué à vie par ce rôle emblématique et tourna encore de nombreux films du même genre. Django (1966) reste à ce jour un film culte, considéré à juste titre comme un must du western spaghetti. » (avoir-alire.com)
« Dans Django, le nihilisme et le rapport très particulier à la violence de Corbucci sont bien présents. Particulièrement brutal, Django ne se contente pas de sa scène iconique, dans laquelle Franco Nero décime l’un des deux clans à l’aide de sa fameuse mitrailleuse. D’un côté, le clan américain organise des « chasses aux Mexicains » glaçantes, tandis que les Mexicains sont une bande de rustres brutaux, volontiers tortionnaires des quelques Blancs qui leur tombent dans les pattes pour leur malheur… Graphiquement, la violence mise en scène par Corbucci impressionne : le cinéaste ne fait en effet montre d’aucune pudeur, d’aucune timidité dans ces démonstrations de brutalité. Là se trouve le premier signe de l’anarchisme nihiliste de Corbucci : parfaitement conscient de la violence voulue par le cahier des charges du western, il va la pousser à son paroxysme. Selon Franco Nero, Corbucci voulait réaliser, avec Django, une « comédie froide » : on trouve la trace de cet humour vachard, sans empathie aucune vis-à-vis de ses personnages et de son auditoire, dans ce regard sur la violence – quitte à montrer la vilenie profonde de l’homme, autant le faire bien. Aucun personnage ne va trouver grâce aux yeux du réalisateur : les Blancs, racistes furieux membres d’un pseudo-Ku Klux Klan, les Mexicains sadiques sans foi ni loi, les prostituées, au milieu, aussi promptes que les autres à la violence la plus imbécile… – même Django lui-même, homme meurtri au passé terrible, mais qui demeure un menteur vénal, violent et voleur ! À la fin, de toute façon, il reviendra à la chance et au destin de décider du devenir de chacun…Avec ce déluge de violence, Corbucci pousse le genre du western dans ses derniers retranchements, et annonce La Horde sauvage de Sam Peckinpah, l’année suivante…Conformément à son habitude, Sergio Corbucci semble avoir en grande partie improvisé le tournage de Django : pour autant, la fermeté avec laquelle il y introduit sa vision aussi pessimiste qu’idéaliste demeure intacte. Moins spectaculaire, moins immédiatement lisible que Sergio Leone, Corbucci n’en demeure pas moins un cinéaste de western majeur, pour l’univers duquel Django constitue une excellente porte d’entrée. » (critikat.com)
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