Vendredi 20 décembre 2019 à 20h30
Cinéma Mercury – 16 place Garibaldi – Nice
Film de Robert Guédiguian – France – 2019 – 1h47
Daniel sort de prison où il était incarcéré depuis de longues années et retourne à Marseille. Sylvie, son ex-femme, l’a prévenu qu’il était grand-père : leur fille Mathilda vient de donner naissance à une petite Gloria. Le temps a passé, chacun a fait ou refait sa vie…En venant à la rencontre du bébé, Daniel découvre une famille recomposée qui lutte par tous les moyens pour rester debout. Quand un coup du sort fait voler en éclat ce fragile équilibre, Daniel, qui n’a plus rien à perdre, va tout tenter pour les aider.
«Je continue à regarder le monde du point de vue de l’Estaque, de la petite fenêtre où je suis né. Je m’y efforce et j’ai essayé d’être fidèle de ce point de vue. Je croyais que pour raconter quelque chose, il fallait quand même s’en éloigner. Je continue de le croire. Il faut pouvoir partir pour se remémorer ce qu’on a vu et pouvoir le raconter. Le travail de la mémoire est très proche du travail de la fiction.» (Robert Guédiguian)
Notre article
par Josiane Scoleri
Avec Gloria Mundi, Robert Guédiguian continue à explorer, ou plutôt devrais-je dire à ausculter le monde, tel qu’il se vit aujourd’hui. On associe souvent le cinéma de Guédiguian à une certaine nostalgie pour une époque désormais révolue. Avec ce dernier film, nous sommes bien au contraire, ici et maintenant, dans un constat brut de décoffrage. Certes, les temps ont changé et continuent de changer, mais les personnages du film n’ont plus guère le loisir de la nostalgie. C’est la survie à tous les étages, toutes générations confondues. De fait, le passé effleure à peine, brièvement suggéré une ou deux fois dans les dialogues, avec le retour de Daniel à Marseille et sa réapparition dans la vie de Sylvie, mais sans le moindre flash-back. D’ailleurs, le titre complet du film est en soi un avertissement. « Sic transit gloria mundi ». Ainsi passe la gloire du monde… Mais nous sommes tous tellement pris par le rythme de notre époque, à pédaler comme le hamster dans sa cage, que nous en oublions l’essentiel. Comme toujours chez Guédiguian, nous abordons le monde par le petit bout de la lorgnette, en entrant de plain-pied dans la vie des personnages, leurs joies et leurs peines. La longue scène d’ouverture est ainsi une naissance, avec tout ce que cela implique d’espoir, de frémissements, de bouleversements aussi. Et Gloria, dès sa venue au monde, va changer la donne dans cette famille qui maintient la tête hors de l’eau, vaille que vaille, au prix de beaucoup d’efforts. Il va de soi que Guédiguian, de par sa vision du monde, un peu comme Ken Loach dont nous avons présenté le dernier film à notre séance précédente, place le travail au centre de notre vie, tant sur le plan personnel que sur celui de notre rapport aux autres. C’est l’organisation du travail qui donne sa structure à une société donnée, ainsi qu’aux individus qui la composent. De nos jours, où il y a plutôt pénurie de travail, ce repère, essentiel jusqu’ici, est passablement brouillé. Et la précarité qui en découle n’est pas seulement matérielle. C’est de tout cela que nous parle le film. Chaque membre de la famille recomposée de Gloria offre ainsi au réalisateur la possibilité d’exposer différentes manières d’occuper sa place, de la trouver ou pas dans un monde où le collectif, le commun, le partagé n’ont plus trop la côte. Le personnage de Sylvie est à ce titre très significatif, où ‘‘prolote’’ parmi les prolos, elle ne veut pas entendre parler de grève, ni de revendication. Elle ne veut croire qu’en sa propre faiblesse.
Il est d’ailleurs très intéressant que Guédiguian ait mis en regard de Sylvie, le personnage de Daniel, son premier mari, le père de la jeune maman. Il est le seul qui ne travaille pas et même, dit-il au détour d’une phrase, qui n’a jamais travaillé. Totalement en marge, après avoir passé une bonne partie de sa vie en prison, il compose des haïkus. Ce n’est pas rien que ce que nous dit là Robert Guédiguian. Car quoi de plus beau, de plus inutile et donc de plus indispensable que la poésie…
« Pourquoi des poètes en ces temps de détresse ? » (F. Hölderlin)
C’est d’ailleurs la seule question que lui pose Sylvie à ce propos : « À quoi ça sert ? ». Est-ce que le travail nécessairement tuerait la poésie ? la beauté ? Ce sont là des questions lourdes de sens. Daniel, le non-travailleur se trouve donc la plupart du temps en position d’observateur, face à tous les autres qui s’agitent par manque ou par excès de travail. IL ne dit rien, mais n’en pense pas moins. Mais en réalité, c’est tout le film qui est construit sur des oppositions, comme un jeu de miroirs qui se répondent à l’infini. Au-delà de l’écart entre les générations, qui est loin d’être le plus marqué, c’est surtout l’opposition au sein de la génération suivante qui fait rage, entre les deux sœurs, entre les deux beaux-fils et entre les deux couples. Guédiguian a ainsi l’intelligence de dire que précisément, ce n’est pas tant une histoire de générations que de rapport au monde. Aurore, la sœur cadette et son mari, Bruno sont dans l’air du temps, pétris par l’obsession du fric et de la «réussite». Mathilda et Nicolas, les parents de la petite Gloria n’arrivent pas à entrer dans le flux et vivent dans l’angoisse d’être les laissés-pourcompte de demain. Dans la mise en scène, tout s’accélère autour d’Aurore et Bruno, dopés aux poppers, et se ralentit dans les moments consacrés à Mathilda et Nicolas. Et le temps s’allonge carrément lorsque nous sommes dans son hôtel meublé avec Daniel. Guédiguian joue tout autant avec les variations de décor, la taille des appartements et leur décoration, les couleurs et les éclairages : le travail de nuit de Sylvie, les promenades dans un Marseille en pleine mutation d’où le soleil a presque disparu. Il n’y a plus grand chose de lumineux dans le tableau. Et parce qu’il en connait un rayon sur la question du déterminisme social, Guédiguian se sert avec beaucoup d’habileté de la forme un tantinet suranné du mélodrame pour tirer la sonnette d’alarme. Un dernier mot pour les acteurs, que ce soit la vieille garde ou la relève : ils sont tous, comme toujours chez Guédiguian, tous époustouflants de justesse.
Sur le web
Robert Guédiguian a toujours pensé que le cinéma devait nous émouvoir parfois par l’exemple pour nous montrer le monde tel qu’il pourrait être ; parfois par le constat pour nous montrer le monde tel qu’il est. « Pour paraphraser Marx, partout où le néocapitalisme règne, il a foulé aux pieds les relations fraternelles, conviviales et solidaires pour ne laisser subsister d’autre lien entre les hommes que le froid intérêt, le dur argent comptant. Il a noyé tous nos rêves dans les eaux glacées du calcul égoïste. Voilà ce que ce film noir veut signifier à travers l’histoire d’une famille recomposée aussi fragile qu’un château de cartes. J’ai toujours pensé que le cinéma devait nous émouvoir parfois par l’exemple pour nous montrer le monde tel qu’il pourrait être ; parfois par le constat pour nous montrer le monde tel qu’il est. Pour faire court nous avons besoin de comédies et de tragédies à proportions égales pour continuer à nous questionner sur nos modes de vie et il faut plus que jamais en ces temps bouleversés continuer à nous questionner pour ne pas succomber à l’illusion que nos sociétés sont naturelles et qu’il y aurait là comme une fatalité. Tout ce qu’un siècle de luttes ouvrières avait réussi à faire entrer dans la conscience des hommes, en un mot la nécessité du partage , a volé en éclats en quelques années pour rétablir ce fléau mortel qu’est la volonté de chacun de posséder ce que les autres possèdent.«
Le réalisateur explique : «À travers le destin de cette famille, je voulais montrer des gens devenus incapables d’entretenir des rapports de convivialité, de solidarité, de fraternité : ils ne vivent plus les uns avec les autres – alors que c’est le principe de la famille et, en théorie, d’une société –, mais les uns contre les autres. À cet effet, il s’agissait de mettre en évidence les répercussions de cet individualisme à différentes échelles, observer comment il corrompt la moindre parole, le moindre geste, la moindre interaction.»
Ariane Ascaride, épouse et actrice fétiche de Robert Guédiguian, a remporté la Coupe Volpi de la Meilleure actrice au Festival de Venise.
Avec Gloria Mundi, Robert Guédiguian fait une fois de plus appel à ses acteurs fétiches : sa femme Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Anaïs Demoustier, Gérard Meylan, Robinson Stévenin, Lola Naymark et Grégoire Leprince-Ringuet. Il explique : «J’aime travailler avec les mêmes comédiens car, au-delà du plaisir humain, il y a une optimisation de l’énergie, de la concentration, du travail. Ce n’est pas une contrainte absolue – j’ai d’ailleurs fait quelques films où Darroussin et Meylan avaient des rôles vraiment secondaires. Mais je serais hypocrite en disant que ces trois comédiens n’influent pas sur l’élaboration des films, surtout à l’écriture. Je pense que cela trouve son explication dans une observation toute bête : ils ont le même âge que moi et me permettent d’inscrire à chaque fois mon point de vue. Parfois, je répartis un peu de ma personnalité dans les trois ; d’autres fois, je me retrouve dans un personnage en particulier – dans Gloria Mundi, par exemple, je m’identifie clairement à Gérard Meylan, qui joue le grand-père… Le collectif est pour moi une notion fondamentale, chevillée à mon destin. C’est ma pierre de touche à la fois comme être humain, comme citoyen et comme cinéaste. Par l’exemple, je veux montrer que l’idéal collectif est possible – et ce même à l’échelle de la production, puisque AGAT Films & Cie, qui produit mes films depuis mes débuts, est un collectif de producteurs qui existe depuis maintenant vingt-cinq ans. Or, vous pouvez me croire, dans ce milieu, rester aussi longtemps sans se fâcher, ce n’est pas donné à tout le monde, ça nécessite un certain état d’esprit.»
» Tout ce qui constitue la veine mélancolique du cinéma de Robert Guédiguian – une manière bien à lui de conférer à ses drames sociaux une dimension mélodramatique, parfois teintée de film noir -, est porté dans Gloria Mundi à un degré bouleversant. Le film nous touche d’autant plus que sa tranchante désillusion et sa calme colère résonnent avec notre époque. On a toujours respecté l’indépendance et l’honnêteté de Guédiguian, sans que son petit monde nous touche à chaque fois. Mais avec la Villa, sorti fin 2017, et plus encore avec Gloria Mundi, il apparaît évident qu’en ces temps de libéralisme politique et de violence sociale, son cinéma est devenu plus précieux que jamais. Sa capacité à ne s’être jamais trahi, pas plus politiquement qu’en termes de fabrication des films, apparaît comme un îlot salutaire au milieu d’un cinéma français où les figures d’artisans souverains se sont faites très rares… Beaucoup d’éléments du récit renvoient à la littérature du XIXe siècle, avec ses anciens au passé trouble, marqué par la délinquance ou la prostitution, ses jeunes gens sans scrupule, ses usuriers, son héros tragique. Guédiguian parvient à montrer ainsi à quel point le présent régresse, comme si les luttes et les acquis sociaux des années 60 et 70 avaient été progressivement gommés. «Il n’y a plus d’espace, ni de parti, ni de syndicat où les gens ont envie de se rencontrer avec la conscience d’appartenir à une même communauté d’intérêt. Il en découle une absence de solidarité. La chose la plus tragique est d’avoir perdu le pouvoir que tout cela donne. Non pas le pouvoir que l’on prend sur les autres, mais un pouvoir de résistance, qui peut produire une contre-culture. Certes, il reste des actions par-ci par-là, des associations, des microprojets, des lieux alternatifs, mais ce sont des exceptions. Des lucioles, comme disait Pasolini. Il y a au moins une chose qui s’oppose complètement à ce que je dis dans le film, c’est ce qui se passe en ce moment dans l’hôpital public. Ça m’émeut énormément que tout l’hôpital, toutes catégories confondues, soit réuni pour la même cause. Si je faisais un film sur ce sujet, ce serait un film très réjouissant !»… Dans la noirceur de Gloria Mundi, même Marseille, déjà tant filmé par Guédiguian, devient à peine reconnaissable, si grisâtre et froid, terriblement contemporain. «Marseille est un théâtre riche de décors dans lequel tous les modes de société que l’on a connus ont laissé des traces vivantes. Dans les Neiges du Kilimandjaro, on voit un vieil habitat villageois qui survit près du Vieux-Port de Pagnol, la calanque de la Villa existe depuis le XIXe siècle, mais ici c’est vraiment le Marseille de 2019. Je ne voulais pas filmer à l’Estaque, qui reste un décor très villageois. On est allé du côté de Plombières, avec sa parcelle d’autoroute construite il y a trente ans et qui a transformé ce quartier populaire en zone sous-prolétaire. Nous sommes aussi allés filmer dans ce tout ce nouveau quartier au nom horrible d’Euroméditerranée qui résume tout.»… » (liberation.fr)
» … Gloria Mundi est peut-être le film le plus marseillais de toute l’œuvre du cinéaste. La ville est partout, filmée comme un emblème, pour représenter le peuple dans sa matérialité brute. Le récit semble tourné vers les gens simples, les classes populaires et laborieuses qui travaillent, ne bouclent pas les fins de mois, se détournent des syndicats et expriment leur colère contre un système qu’ils jugent disproportionnés par rapport à leur quotidien. La famille, en apparence soudée autour de la petite Gloria qui vient de naître, ressemble à un clan de combattants, solidaires face à l’adversité sociale, et profondément habités par un sentiment d’injustice.
Robert Guédiguian choisit une mise en scène très romanesque et assez épurée. La musique survient souvent pour renforcer l’émotivité du propos. Le cinéaste offre sa caméra aux gens de peu et on ne peut pas s’empêcher de voir en eux les fameux gilets jaunes qui crient leur désarroi sur les ronds-points provinciaux, face à un gouvernement et un système économique qui ne les comprennent pas. Le film, en ce sens, résonne comme un hommage humaniste et sensible. Le spectateur éprouve une empathie immédiate pour cette famille, sans jamais succomber à la pitié ou au mépris. Les personnages, parfois au caractère bien trempé, deviennent facilement identifiables pour ceux qui se débattent dans la société, cherchent à exister. La précarité, l’indifférence policière, les conditions de travail détestables, l’impossibilité de se projeter dans l’avenir ou le pouvoir d’achat en totale berne, sont autant de thématiques qui traversent le long métrage et dans lesquelles un grand nombre de spectateurs peut se reconnaître.
Il est difficile de ne pas parler de ce film sans saluer l’interprétation très juste des comédiens… Chacun habite le rôle qui lui est assigné avec beaucoup de pudeur, comme si, à travers ce récit, il leur était donné de célébrer toutes ces classes laborieuses, qui s’efforcent chaque jour de rendre leur existence plus agréable. La beauté des regards illumine la beauté toute entière de la ville de Marseille, qui engage une sorte de face-à-face contemplatif entre elle et ces gens. Robert Guédiguian offre une mise en scène dépouillée, qui va à l’essentiel. En fait, Gloria Mundi est une œuvre belle, tout simplement belle. » (avoir-alire.com)
» Daniel (Gérard Meylan) sort de trente ans de réclusion et commence par redécouvrir Marseille. La promenade dévoile une ville à deux vitesses, partagée entre ses quartiers délabrés et d’autres en passe d’être modernisés. D’entrée de jeu, Robert Guédiguian annonce l’amer constat politique de Gloria Mundi : celui d’une société de plus en plus divisée et uberisée. En suivant la famille de Daniel plongée dans une grande précarité, le scénario déroule la révoltante mécanique de la misère, où un malheur semble nécessairement aboutir à un autre. Sa fille Mathilda (Anaïs Demoustier), qui vient de donner naissance à la petite Gloria, risque de perdre son emploi de vendeuse. Son mari devient alors chauffeur uber pour gagner plus d’argent, mais se fait casser le bras par des conducteurs de taxi.
Loin de sombrer dans un pathos artificiel, le caractère pathétique de nombreuses scènes sonne ici toujours juste et devient une arme de dénonciation : c’est parce que la société est devenue sourde à leur détresse que les personnages sont réduits à implorer à genoux leur entourage pour obtenir un peu d’aide. Cette disparition de la solidarité et de la compassion, Robert Guédiguian l’associe clairement au néolibéralisme, incarné par le personnage de Bruno (Grégoire Leprince-Ringuet), le mari de la deuxième fille de Sylvie. Ce jeune loup égocentré, au point de commercialiser ses ébats amoureux, sidère par son cynisme – son commerce prospère sur le dos de la misère en rachetant à bas prix les objets des plus pauvres. On retrouve d’ailleurs dans le discours de ce petit patron une effrayante rhétorique conçue pour scinder le monde entre les «winners» et les «minables», qu’il faudrait «écraser» pour aller de l’avant. Pensée à laquelle s’oppose Daniel, l’ancien forçat devenu une figure christique, prêt à tout sacrifier en silence pour aider sa famille. La fracture sociale dans Gloria Mundi prend ainsi une dimension humaniste, où le rapport à l’autre se voit dangereusement remis en question. Le titre du film s’avère tout aussi ambivalent : la splendeur du monde, celle de la naissance de la petite Gloria sur laquelle s’ouvre le film ou celle des haïkus que compose Daniel, prend un sens tristement ironique une fois associée à la figure monstrueuse de Bruno. » (critikat.com)
» Ce n’est pas un hasard si, à quelques semaines d’intervalle, Ken Loach et Robert Guédiguian nous livrent le même diagnostic sur l’état du monde. À savoir le constat amer du triomphe de l’ultralibéralisme avec la réussite individuelle pour seul horizon, et la destruction des dernières solidarités, y compris au sein de l’ultime refuge que constitue la cellule familiale. Dans un style très différent, Sorry We Missed You, de Ken Loach, réquisitoire implacable contre l’ubérisation de la société, et ce Gloria Mundi, qui confronte une famille modeste et recomposée avec la dure réalité sociale du monde d’aujourd’hui, se ressemblent.
Pour le cinéaste marseillais, il y a les comédies destinées à nous montrer le monde tel qu’il pourrait être, et les tragédies qui le montrent tel qu’il est. Son 21e film, sans doute l’un des plus sombres et des plus puissants, se classe résolument dans la deuxième catégorie. Mais, au constat quasi clinique dressé par le Britannique, Robert Guédiguian préfère les sentiments et la dramaturgie. Celle qui donne à cette chronique sociale et familiale des allures de drame shakespearien et fait de sa morale un refus de la fatalité… Dans un Marseille très éloigné de la carte postale, où les quartiers du port ont été livrés aux promoteurs immobiliers, où les solidarités syndicales ont laissé la place à la loi du plus fort, Robert Guédiguian dresse le portrait sombre d’une jeunesse perdue, reflet du monde impitoyable dans lequel elle vit… » (la-croix.com)
Présentation du film et animation du débat avec le public : Josiane Scoleri.
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