Le Miracle du Saint Inconnu



Vendredi 24 janvier 2020 à 20h30

Cinéma Mercury – 16 place Garibaldi – Nice

Film de Alaa Eddine Aljem – Maroc – 2020 – 1h40 – vostf

Au beau milieu du désert, Amine court. Sa fortune à la main, la police aux trousses, il enterre son butin dans une tombe bricolée à la va-vite. Lorsqu’il revient dix ans plus tard, l’aride colline est devenue un lieu de culte où les pèlerins se pressent pour adorer celui qui y serait enterré : le Saint Inconnu. Obligé de s’installer au village, Amine va devoir composer avec les habitants sans perdre de vue sa mission première : récupérer son argent.

Notre article

par Josiane Scoleri

Premier long-métrage d’un jeune réalisateur marocain, Alaa Eddine Aljem, Le miracle du saint inconnu réussit le pari de toute bonne comédie, à savoir nous faire rire tout en touchant à des sujets graves qui sont traités avec légèreté, mais pas à la légère. En effet, le film aborde les questions liées à la foi, à la croyance, à la spiritualité et à la superstition, et tire habilement parti du flou qui entoure toutes ces notions où l’on glisse facilement de l’une à l’autre sans toujours s’en rendre compte. Au passage, le film explore tranquillement les rapports entre argent et religiosité, sans jamais passer par une dénonciation violente qui aurait définitivement coupé les ailes de ce film qui fait plutôt l’effet d’être en apesanteur. Un des mérites essentiels du film, c’est précisément de ne pas appuyer lourdement, mais de jouer sciemment des différents types de comique qui sont à sa disposition. Comique de mots, avec des répliques savoureuses, voire carrément désopilantes, comique de situation dans absolument toutes les saynètes qui s’enchaînent avec des allers-retours entre les différents protagonistes (les personnages sont suffisamment nombreux pour garantir une grande variété de points de vue, ou plutôt de points de fixation devrait-on dire ) et bien sûr, le comique de répétition qui ne manque jamais sa cible.

En fait, la question de la croyance travaille tous les personnages, et pas seulement ceux qui s’affairent autour du mausolée. Amine veut croire dur comme fer qu’il va récupérer son pactole, les villageois croient au médicament miracle, Brahim croit qu’il va réussir à faire pleuvoir à force d’incantations, etc… Le film allie de plus une certaine économie de moyens dans la phase d’exposition des personnages, rapide et efficace, et un art de la broderie dans sa manière de revenir sur le motif pour compléter et affiner sa galerie de portraits. Ainsi dans la scène d’ouverture, nous avons en quelques plans l’arrivée de la vieille guimbarde dans le champ, dont nous nous doutons bien qu’elle va rendre l’âme, le repérage de la colline où Amine va creuser sa « fausse tombe « pour planquer le fric, l’arrivée des flics et l’arrestation du héros. Plan suivant : la sortie de prison et dans la foulée le retour sur le lieu stratégique. Le tout aura duré peut-être 3 minutes. Malgré cette apparente rapidité d’action, le film ne se départit pas d’une certaine nonchalance qui colle très exactement au rythme tranquille de la vie dans ce bled perdu du Sud marocain où la routine est telle que la moindre nouveauté fait nécessairement événement (cf par exemple, l’arrivée du nouveau médecin accueilli par son infirmier flegmatique).

De plus, le réalisateur s’amuse à jouer des codes de plusieurs genres canoniques du cinéma : le film de gangsters (minables, ça va de soi), le films de potes ou « buddy film» à l’américaine, avec le tandem formé par Amine et son acolyte qui n’est pas sans rappeler le couple Laurel et Hardy (le cerveau et les muscles) ou encore le duo médecin/infirmier mentionné plus haut, sans parler de l’inénarrable association entre le gardien et son chien. Un petit clin d’oeil au western de temps en temps, avec la démarche reconnaissable entre mille du « poor and lonesome cowboy » qui s’éloigne dans le désert.

Bref, on sent que le metteur en scène a pris beaucoup de plaisir à faire exister son petit monde et à l’inscrire à sa manière dans la grande histoire du cinéma. Le film fourmille de trouvailles qui nous font rebondir d’une scène à l’autre, qui arrivent à nous surprendre précisément lorsque nous pensions avoir cerné tel ou tel personnage et surtout à nous faire rire. Loin d’enfiler les différentes séquences comme autant de courts-métrages – défaut fréquent de pas mal de films à vocation comique – la mise en scène et le montage se renforcent mutuellement pour créer une réelle progression dramatique en menant de front plusieurs mini-intrigues, sans perdre de vue le fil principal, à savoir la récupération du magot. Au delà du scénario, très bien ficelé, le film touche aussi à une autre question centrale qui est celle du changement de société, dans un face à face nécessairement douloureux entre tradition et modernité. Dans ce hameau perdu au milieu de nulle part, on a peine à croire que la ville existe. Et pourtant Amine en vient ( il sort même de prison, encore plus inconcevable vu depuis le mausolée du saint inconnu) et le médecin évidemment aussi. Mais c’est très certainement dans les relations entre le père et le fils que ce bouleversement est le plus net. Le fils est déchiré entre ses rêves d’un ailleurs et d’une vie plus facile, et son devoir de fidélité envers son père et tout ce qu’il représente : un mode de vie ancestral, une frugalité heureuse (?), ou en tout cas acceptée, une économie de la survie dans un respect total de l’écosystème environnant, et une conscience aiguë des limites de l’être humain face aux forces des éléments.

Nous sommes bel et bien dans l’actualité de ce que sont en train de vivre bon nombre de pays, en dehors de l’Occident. Opposition entre la ville et la campagne, entre les jeunes et les vieux, entre les hommes et les femmes, entre ceux qui ont fait des études et les autres, entre ceux qui rêvent de partir et ceux qui n’osent même pas – ou plus – l’imaginer. C’est assez étonnant d’ailleurs de voir comment le réalisateur parvient à aborder des sujets d’une telle ampleur sans avoir l’air d’y toucher entre absurde et burlesque. Elia Suleiman n’est pas si loin. Peu de mouvements de caméra, l’image elle-même reste sobre, ce qui n’est pas évident avec les paysages désertiques, toujours si photogéniques et le film évite sans difficulté l’écueil de l’image-carte postale, tout en donnant du sens à cette immensité aride, propice à tous les mysticismes. Le personnage du père est à cet égard particulièrement touchant (et très bien joué) dans sa sincérité émaciée par rapport aux bigots du village. D’ailleurs, tous les acteurs sont bons, très présents à l’écran, même les seconds rôles comme le coiffeur ou le réceptionniste de l’hôtel. Une belle brochette de gueules. Tous des hommes, comme il se doit dans une société rurale complètement patriarcale. Les femmes, quant à elles, sont reléguées au rôle de collectif indifférencié. Les scènes chez le médecin sont particulièrement cocasses, avec toutes ces matrones qui s’abritent derrière leur statut irréprochable de femmes mariées pour regarder avec insistance le jeune médecin encore célibataire.

Là aussi, le réalisateur nous dit quelque chose chose d’essentiel, toujours sur le mode du comique et de l’exploitation des clichés, sur la frustration généralisée qui plombe la société dans son ensemble. Le miracle du saint inconnu fait ainsi feu de tout bois, modestement, mais sûrement. On attend donc avec impatience le second film d’Alla Eddine Aljem.

Sur le web

Né à Rabat au Maroc, Alaa Eddine Aljem étudie le cinéma à l’ESAV Marrakech puis à l’INSAS à Bruxelles en master réalisation, production et scénario. Alaa travaille pour le cinéma et la télévision en tant que scénariste et assistant réalisateur avant de fonder avec Francesca Duca, Le Moindre Geste, une société de production basée à Casablanca. Alaa réalise plusieurs courts-métrages de fiction dont Les Poissons du Désert en 2015 qui remporte le grand prix du meilleur court-métrage, le prix de la critique et du scénario au Festival National du film au Maroc et est sélectionné dans de nombreux festivals internationaux.

Le Miracle du Saint Inconnu est son premier long-métrage en coproduction franco-marocaine, tourné à Marrakech. Lors du développement du projet, Alaa participe à Open Doors de Locarno et y remporte le prix ICAM, au Screenwriters’ Lab du Sundance Institute et à La Fabrique des Cinémas à Cannes en 2016.

Alan Eddine Aljem a eu l’idée d’un village adorant un « Saint Inconnu » de par le fait qu’il a, lorsqu’il était enfant, beaucoup traversé le sud du Maroc avec sa mère. Des images lui sont ainsi restées, comme ces petites constructions blanches se situant au sommet d’une colline ou au contraire isolées au milieu de terrains vagues. Le cinéaste se rappelle : « Je trouvais ça très beau, sans savoir vraiment pourquoi. Et bien plus tard, alors que j’étais en repérages pour un autre film, j’ai vu l’un de ces mausolées. Je m’approche. Il n’y a pas de nom. J’interroge le gardien : « Qu’est-ce que c’est ? » « Un mausolée d’un saint très puissant », me répond-il. « Mais qui ? » « Franchement, je ne sais pas ». Il y a beaucoup de mausolées comme ça au Maroc. Les saints qui s’y trouvent n’ont pas été canonisés selon le long processus de l’Eglise catholique ! On les appelle aussi des marabouts : le mot désigne à la fois le mausolée et celui qu’il abrite. Il y en a un très connu au Maroc, dont l’histoire est amusante : un villageois possédait un âne qu’il adorait. A sa mort, il a voulu lui donner une sépulture. Bien sûr, il ne pouvait pas l’enterrer dans le cimetière des villageois alors il l’a fait plus loin, à la sortie du village. Plus tard, des gens ont construit un mausolée au-dessus de sa tombe, et c’est devenu un saint très connu dans le pays, même si on sait qu’en fait il s’agit d’un âne… » Le village du Miracle du Saint Inconnu est perçu, en partie, comme un microcosme du Maroc.  Alaa Eddine Aljem explique à ce sujet : « Le pays est arrivé à une époque assez cruciale. Sous Hassan II, la vie était assez dure. Mohamed VI a apporté un souffle de renouveau : il voulait moderniser le pays, diversifier les activités économiques. C’était un roi jeune qui a amené un gros espoir. Aujourd’hui, ce souffle s’est épuisé. Au Maroc, la jeunesse ressent la nécessité d’un nouveau projet. Des amis à moi qui n’aiment pas le foot priaient pour que le Maroc organise une Coupe du Monde : si seulement on pouvait avoir ça, disaient-ils, ce serait un objectif national. On aurait eu envie d’y croire et on serait allé de l’avant. Le Maroc a besoin de ce souffle-là. On ne peut pas se contenter d’être des individus dans un espace géographique, il faut une croyance commune. Ça se ressent très fort dans les sociétés comme la mienne, où il y a un ensemble de codes de croyances populaires très important, très nourri, qui existe depuis très longtemps. Ce rapport à la croyance, à la rumeur, définit presque le Marocain de base. On a cette faculté à créer une légende à partir de rien. On a besoin de croire en quelque chose, que ce soit spirituel, idéologique ou matériel. Et dans le cas de ce petit village, ça se traduit dans cette croyance absurde. Ses habitants y croient tellement fort que ça devient vrai.« 

Eddine Aljem définit Le Miracle du Saint Inconnu comme une fable burlesque, mais aussi comme un film choral, bâti autour de plusieurs personnages, sur le rapport à la foi et l’observation de la transformation d’une microsociété. Le réalisateur précise : « Le mot burlesque me plait : ce qui définit mieux ce film, c’est son ton, un mélange de situations, certaines comiques, d’autres plus dramatiques. C’est une fable moderne teintée d’absurde, qui emprunte au conte. C’est un film choral, bâti autour de plusieurs personnages, une histoire burlesque sur le rapport à la foi et l’observation de la transformation d’une microsociété. Dans les courts-métrages que j’ai faits auparavant, les points de départ étaient similaires : j’aime partir d’une situation absurde et je cherche à exploiter son potentiel dramatique aussi bien que comique. L’avantage du burlesque est qu’on peut être sérieux tout en restant léger à la surface. Cela permet d’avoir une écriture sur deux degrés. Un premier, accessible à un grand public et un deuxième, qui nécessite de l’interprétation et une certaine cinéphilie. C’est une des défis de ce film, arriver à un juste équilibre entre le premier et le deuxième degré, entre le drame et la comédie. D’autant plus, qu’avec une touche d’humour et de légèreté j’ai l’impression qu’on peut aborder tous les sujets même les plus sensibles et tabous sans être dans la provocation.« 

Interrogé sur l’écriture du scénario, le réalisateur explique: « J’ai écrit tout seul. J’ai obtenu plusieurs résidences d’écriture qui m’ont permis d’échanger beaucoup et d’avoir du recul sur ce que je faisais. Je travaille toujours en deux étapes : une étape purement intuitive, où j’écris ce qui vient ; et une seconde qui est plus de l’ordre de la réflexion, en voyant ce qui marche ou pas.« 

Si certains comédiens du Miracle du Saint Inconnu sont des débutants, d’autres sont très connus au Maroc, comme le médecin, joué par Anas El Baz, qui jouait dans Retour à Bollène. Alaa Eddine Aljem raconte au sujet des personnages de son film : « J’ai évité la psychologie, on ne sait rien du passé des personnages. Chacun d’entre eux est identifié par sa fonction et ça suffit pour comprendre leur place dans l’histoire. La plupart n’ont pas de nom, ce sont des archétypes : le père, le barbier, le voleur, etc. Je voulais les caractériser à minima, je ne voulais pas aller chercher de l’émotion par un ressenti ou un arc narratif propre à chacun d’entre eux. Les situations devaient suffire. J’ai fait quelques séances de répétitions avec les acteurs et je leurs ai expliqué le ton et le registre du film. Comment ils devaient jouer plus avec leurs corps et leurs regards que les expressions de leurs visages. J’ai cherché à leur expliquer puis à les habituer à cette mise en scène, parfois un peu chorégraphiée dans les déplacements et les échanges de regards, qui les oblige à être dans la retenue. Intérioriser les ressentis et les émotions et jouer avec les silences et les temps morts.« 

Le film a été présenté à la Semaine Internationale de la Critique au Festival de Cannes 2019.

« Pour son premier long métrage, Alaa Eddine Aljem a fait des choix à la fois clairs et pertinents : son film est une fable burlesque, à la fois grave et très drôle, un conte sur les croyances et la crédulité, un film choral basé sur l’observation de faits et gestes très réalistes de la vie quotidienne aboutissant le plus souvent, petit à petit, à des situations absurdes. Cette observation d’une microsociété confrontée à un changement, d’un Maroc en miniature, un pied dans la tradition, un pied dans le modernisme, est faite sous forme d’une succession de plans fixes filmés avec des focales proches de l’œil humain. Le ton n’est jamais acerbe, l’humour ne fait jamais dans la lourdeur : à base de l’observation de petits détails visuels ou bien nichés dans les dialogues, il est tendre et toujours d’une grande finesse. Une apparente légèreté derrière laquelle se cache beaucoup de profondeur, ne serait-ce que dans la façon dont sont montrés les rapports entre la religion et l’argent. Les comédiens les plus connus du film sont Younes Bouab, l’interprète du voleur, présent dans Razzia de Nabil Ayouch et Cheba Louisa de Françoise Charpiat et, surtout, Anas El Baz, l’interprète du médecin, qui tenait le rôle principal dans Retour à Bollène de Saïd Hamich. Désert marocain aidant,  Amine Berrada, le directeur de la photographie, nous gratifie d’une succession de beaux tableaux pleins de lumière. Quant à la musique de Amine Bouhafa, le compositeur franco-tunisien des musiques de Timbuktu, La belle et la meute et Amin, elle est à la fois présente et discrète. » (critique-film.fr)

« Le ton du Miracle du Saint Inconnu est principalement humoristique, tournant en dérision les situations et se moquant avec une certaine bienveillance de ses personnages, avec un humour plus taquin que vilain. Dans ce film, les personnages sont confrontés à leurs croyances, à la superstition et à l’espoir, qui les guident parfois, ou qui les égarent d’autres fois. Le voleur espère récupérer son butin, les villageois espèrent la bénédiction du Saint Inconnu, le père et le fils restés dans l’ancien village espèrent une pluie salvatrice pour que la terre soit de nouveau fertile, etc. Bien que se présentant comme une fiction, le film d’Alaa Eddine Aljem se veut authentique, proche des populations qu’il décrit, pour raconter leur histoire et leur quotidien. Pour cela, il se permet d’être cyclique dans son déroulé, notamment avec les scènes chez le barbier ou chez le médecin, tout en développant une sorte de mythologie sur laquelle les personnages s’appuient. Une structure à l’origine d’un rythme souvent assez lent, apportant un côté assez statique au film, qui a tendance à l’étirer sans que cela soit toujours vraiment nécessaire. Car, à côté, le film manie très bien l’humour et le dramatique, comme il faut, afin de susciter les bonnes réactions chez les spectateurs, preuve d’une maîtrise certaine dans l’écriture et la réalisation. Le Miracle du Saint Inconnu fait donc partie de ces découvertes intéressantes, qui permettent notamment d’en voir et d’en savoir plus sur un cinéma peu connu et peu distribué en France. Nul doute que ses qualités font de lui une bonne et intéressante comédie qui développe des thématiques intéressantes… » (alarencontreduseptiemeart.com)

« …L’intrigue se développe dans un cadre qui, n’étaient la sécheresse rurale et l’ancrage géographique, rappellerait un peu ces capitales de l’ex-bloc communiste où poussent aussi et à vitesse grand V toutes sortes de monuments flambant neufs dédiés à des dictateurs nouveau style, les cultes n’étant, comme on sait, pas toujours indexés à la religion mais s’épanouissant généralement dans le vide. La caméra enregistre merveilleusement ce paysage d’opérette, se plaçant toujours à bonne distance pour faire de la colline soit un Everest, soit un ridicule monticule de bande dessinée, en renfort du charme vaguement Tati de l’ensemble, hors du temps, voire bloqué dans un interrègne. Si les péripéties décrites par le Miracle du saint inconnu sont résolument loufoques, la mise en scène, elle, se montre tout en retenue, pleine de silences et de temps morts qui soulignent le pur comique de situations reposant, non pas sur le ridicule de chacun – le film n’étant absolument pas moqueur, et les personnages n’existant que par et pour leur fonction narrative -, mais sur le recul offert par des respirations qui permettent d’envisager la folie avec sagesse. Le ton serait en effet celui d’un petit conte de Nasr Eddin Hodja, le fou qui était sage (dont c’est le moment de lâcher que son mausolée, en Turquie, serait vide, le corps n’ayant jamais été retrouvé) et l’humeur générale, un peu interloquée – chaque saynète se résolvant dans un appel d’air qui rappelle un peu les chutes de courts métrages ou des meilleures nouvelles. » (liberation.fr)


Présentation du film et animation du débat avec le public : Josiane Scoleri.

Merci de continuer à arriver suffisamment à l’avance pour être dans votre fauteuil à 20h30 précises.

Entrée : 7,50 € (non adhérents), 5 € (adhérents). Adhésion : 20 € (5 € pour les étudiants) . Donne droit au tarif réduit à toutes les manifestations de CSF, et à l’accès (gratuit) au CinémAtelier et à l’atelier Super 8. Toutes les informations sur le fonctionnement de votre ciné-club ici


 

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