Pas…de quartier



Vendredi 04 Mars 2022 à 20h  – 19ième  Festival

Cinéma Mercury – 16 place Garibaldi – Nice

Film de Paul Vecchiali, France, 2021, 1h30

Film inédit en avant-première spécialement pour Cinéma Sans Frontières !

En présence du réalisateur Paul Vecchiali et de l’acteur principal Ugo Broussot.

Les plages de Ramatuelle, et notamment celle de Pampelonne, sont très fréquentées dès la belle saison. Si les autochtones ne s’en privent pas, ils ont tendance à rechercher des lieux plus discrets pour ne pas avoir à subir la promiscuité des « envahisseurs ». En revanche, ces « envahisseurs » aiment à se regrouper dans les endroits les plus festifs et, quand commence notre histoire, un cabaret vient de s’ouvrir ; un cabaret de travestis, promis à un franc succès. Ce qui n’est pas du goût de certains édiles du village, bien décidés à faire interdire ce cabaret, voire à le perturber si le succès espéré par le propriétaire et le Maire lui-même est avéré. Effectivement, les gens ne tardent pas à affluer et ce grâce à l’aisance de MIMOSA, le patron et au talent d’un autochtone, ADOLPHE, vite surnommé ANNABELLA, qui, végétant, a trouvé là une occasion de faire exploser son talent ainsi que sa présence d’esprit. Adolphe vit avec sa mère, handicapée dans un appartement sommaire et la chance qui lui est donnée va lui permettre, en l’aidant mieux, de lui rendre l’amour qu’elle lui porte. Mais les détracteurs ont leurs propres armes. Le cabaret sera victime d’attaques de plus en plus violentes, au terme desquelles MIMOSA et MINETTE (la maquilleuse) trouveront la mort.

                                   

 

Notre article

par Josiane Scoleri

Pas …de quartier, le titre claque comme un coup de fouet ou un coup de semonce, mais aussi comme le son particulièrement sec des claquettes, qui sert d’introduction avant même l’apparition du titre. Et ce n’est certainement pas un hasard : les claquettes sont à jamais liées, dans l’inconscient collectif, à Fred Astair et au temps glorieux des comédies musicales américaines. Mais là, le premier carton nous avertit, nous sommes conviés à un musico-drame. Et dans la foulée, la bande-son enchaîne sur les éclairs et le tonnerre ! Musico-drame. Et si Paul Vecchiali se payait le luxe, pour ce 16ème film « Antidogma (1) » d’inventer un nouveau genre du cinéma ! Dans Pas… de quartier, Vecchiali va utiliser la chanson de toutes les manières possibles : spectacles, chansons a cappella, chansons avec accompagnement, dialogues, monologues et même voix off pour nous présenter les personnages, à la manière des intertitres dans les films muets. Par exemple pour Adolphe, le personnage principal, (excellentissime Ugo Broussot) nous aurons droit à deux chansons en voix off. La première, côté cour en quelque sorte, nous présente Adolphe en bon fils dévoué à sa mère, avant même qu’il n’apparaisse à l’écran. La seconde, côté jardin nous conte ses tribulations de chanteur qui n’arrive pas à percer, sur un plan fixe du cabaret où il va tenter sa chance. Il ne s’agit donc pas d’écouter ces chansons d’une oreille distraite, sous peine de passer à côté du personnage. Qu’on se le dise, les paroles des chansons font partie intégrante du scénario. Entre ces deux chansons : la première scène entre le fils et sa mère, où d’emblée le ton est donné : le film sera presque entièrement chanté, Parlé/chanté par moments. Très peu de scènes relevant du dialogue parlé stricto sensu. Et elles n’en seront que plus significatives, placées à des moments- clés du récit. (cf la conversation entre Bernard et Alexandre sur l’homosexualité ou la confession de la mère). Vecchiali joue avec l’aisance qu’on lui connaît de ces différences de style comme d’un outil supplémentaire de mise en scène pour nuancer son propos et être au plus vrai de ses personnages. La première scène donne également le ton pour la couleur, avec d’étonnantes teintes pastel sur les murs qui peuvent virer du vert pâle au rouge en fonction des sentiments, La lumière, très chaude, a été concoctée par le fidèle ‘‘Botti’’ (Philippe Bottiglione), le chef opérateur attitré du cinéaste. Voilà pour le côté cour. Côté jardin, ce sera la première chanson de cabaret, celle de l’audition qui va changer la vie d’Adolphe. Là aussi, le ton est donné tout de suite : on parle sexe, sans détour, les paroles sont crues, ouvertement gay, foisonnant de jeux de mots et de sous-entendus. Comme s’il fallait tout de suite frapper un grand coup, sans demi-mesure possible. Encore une fois : pas de quartier. Le film a démarré depuis moins d’1/4h, tout semble en place pour suivre les péripéties d’Adolphe entre sa mère et son nouveau job, quand soudain, plan fixe sur l’hôtel de ville, nous pénétrons en plein dans une réunion, à mi-chemin entre association de quartier et conseil municipal. Car Vecchiali n’est pas seulement un cinéaste de l’amour sous toutes ses formes, c’est aussi un artiste engagé vis à vis de son art et de son époque. Les personnages ne flottent pas dans les limbes des sentiments, ils sont ancrés ici et maintenant. Pas d’échappatoire là non plus ou plutôt : pas de quartier. À partir de là, le film va se développer sur plusieurs plans simultanément : la sphère privée où Adolphe se dévoile entre sa mère et son amant, le cabaret où l’artiste s’expose avec une conscience aiguë des responsabilités qui sont les siennes et la vie de la cité où l’ordre et le chaos semblent les deux faces d’une même médaille. Avec sa malice habituelle, Vecchiali s’octroie d’ailleurs le rôle du maire de cette petite commune, pas si tranquille que ça. Le film va aller crescendo sur ces 3 niveaux en même temps, avec une intensité dramatique qui ne faiblit à aucun moment, dans aucun des registres. L’habileté du metteur en scène à mener de front son triple attelage est proprement bluffante. Progression fulgurante du sentiment amoureux, affirmation de plus en plus forte de l’engagement de l’artiste, montée en flèche concomitante de la bêtise et de l’intolérance qui s’enfoncent dans l’impasse de la violence. Toutes les scènes fonctionnent comme des vases communicants et se renforcent les unes les autres. À cela s’ajoute une ligne transversale qui parcourt tout le film, c’est le jeu du je ou du double, multiple, je, matérialisé par les masques et les travestissements. Le film commence par un masque chirurgical et se termine en tragédie sur les masques de Carnaval. Mais avec ou sans masque, chacun ne dit pas forcément qui il est ou plutôt n’accepte pas forcément ce qu’il est. À commencer par Anastasia, la mère en fauteuil roulant (Mona Heftre, si sensible, si juste) et pas du tout handicapée. Ou Alexandre, mal à l’aise au fond dans sa position de notable. Et surtout Christian, homophobe à force de ne pas assumer sa propre homosexualité. Il est frappant de constater à quel point la caméra reste tendre vis à vis de tous ces personnages. Si la dénonciation du fascisme est sans appel, Christian bien qu’instigateur du crime, a droit lui aussi au remord. Le film se termine d’ailleurs sur lui, démasqué, les lèvres fortement maquillées d’un rouge intense, capable enfin de dire la haine qui le dévore grâce à une ultime chanson. Le plan est d’une infinie délicatesse, baigné par la lumière dorée du soleil levant sur la Méditerranée. Musico-drame, mélodrame politique, concentré d’art cinématographique et de cinéphilie, Pas… de quartier est tout ça à la fois. Il faudrait encore parler de la direction d’acteurs et des mille petits clins d’œil au cinéma et à la chanson (par exemple l’affiche d’Extase, le film avec Hedy Lamarr qui fit scandale en suggérant l’orgasme féminin, 1933 tout de même) ou la chanson « De l’autre côté de la rue  » en hommage à Piaf… »Cabaret », bien sûr et Minelli, nécessairement, Jacques Demy, l’ami de toujours et tous ces films français des années 30 où l’on chantait, envers et contre tout). Mais avec Pas… de quartier , il m’apparaît une autre parenté, une de ces correspondances entre l’univers de 2 artistes qui se jouent des époques et des frontières, c’est le nom de Fassbinder qui surgit soudain. Engagement total, indépendance viscérale, liberté de ton absolue, créativité tous azimuts et confiance radicale dans les moyens du cinéma. Que d’échos entre ces deux artistes. RWF qui brûla sa vie par les deux bouts et Paul Vecchiali, 91 ans au compteur, mille vies embrassées avec la même fougue de, par et pour le cinéma.

(1) Antidogma ou comme le dit Vecchiali : « Une seule règle, pas de règle !». Un pied de nez à toutes les modes, à tous les formatages, à commencer par celui de l’argent et des relations de pouvoir. Antidogma ou la preuve de la liberté vecchialienne : 16 films à ce jour depuis 2005.

Note d’intention du réalisateur:

« Il ne s’agit pas, avec ce film, de faire le procès de l’homophobie mais de montrer les excès regrettables qu’entraîne l’incompréhension de certaines personnes qui se présentent comme les tenants de l’ordre moral. Ce ne sera pas un film militant mais « engagé » de façon discrète contre l’intransigeance aveugle et, je dirais, irresponsable de certains extrémistes. Et, pour atténuer cette prise position, le film prendra l’apparence d’un spectacle voisin de la comédie musicale. C’est pourquoi je le présente comme un musico-drame. La musique sera signée par mon comparse de toujours, Roland Vincent et les aspects dramatiques du film, noyés dans une atmosphère festive pleine d’humour. Nous ne chercherons pas à imiter les comédies musicales américaines mais à créer une sorte de modèle inédit de « mélodrame » à la française : dans « mélo », il y a, sous-entendu, musique. C’est pourquoi la désignation de MUSICODRAME nous paraît, à Roland Vincent et à moi, ainsi qu’à la production, une indication relativement précise de ce que nous espérons exprimer, évitant systématiquement toute caricature ou jugement moral hâtif sur les personnages : chacun d’eux aura ses raisons de penser et d’agir que le film ne cherchera jamais à fustiger.Il n’y aura pas les « méchants » et les « gentils » mais une situation qui montrera (ainsi l’espérons-nous) combien le besoin aveugle de « moralité » peut entraîner de dégâts. Le titre, à double lecture, indique bien les directions à prendre. »

Paul Vecchiali, avec Pas…de Quartier, j’ai l’impression de voir resurgir le cinéaste de Once More. Peut-être en moins flamboyant, mais, très certainement tout aussi déterminé. Y a t-il la même urgence aujourd’hui en France qu’en 1988 ?

À aucun moment, je n’ai pensé à Once More. Ma motivation première était de donner un grand rôle à Ugo Broussot, acteur solide et fragile à la fois. J’ai voulu le mettre « en péril » pour voir à quel point il était malléable. Ensuite, j’ai pensé aux chansons puisque le centre du film était un cabaret avec un travesti. De là, j’ai réfléchi à l’opposition « chanté-parlé ». D’où les scènes en contrepoint de celles du cabaret : les actrices et acteurs commencent dans le « phrasé » pour passer ensuite au « Chanté a capella ».

Tout aussi déterminé ?

Certes. Je ne peux pas exister autrement dans le cinéma. Mais ici, ce n’est pas un combat : c’est une sorte de mise au point. Alors, parler d’urgence me semble puéril : l’urgence de faire entendre sa propre conception du monde devrait être constante.

Et l’urgence extérieure ? Est-ce-que vous la ressentez aujourd’hui comme ce fut le cas dans les années 80 ?

Je n’ai plus l’âge pour ça. De plus, le problème de la santé s’est alourdi : la COVID l’a déplacé. Alors, l’allusion est claire : les masques à multiples fonctions. Vous dites souvent à propos de l’utilisation des chansons dans vos films, qu’elles permettent d’aller plus loin qu’un simple dialogue. Or avec Pas…de quartier, vous passez carrément au film presque entièrement chanté.

En quoi était-ce- nécessaire pour Pas…de Quartier ?

Je viens de m’en expliquer, je pense. J’aime que l’on passe dans un film du « parlé » au « chanté » parce que le chant est plus pudique : les mots (donc ce qu’ils soutiennent) deviennent plus pudiques. Rien de nouveau donc, si ce n’est cette opposition entre le chanté « obligatoire » et le « chanté » choisi.

Pourtant les paroles des chansons agissent tout au long du film comme un véritable révélateur. Adolphe, par exemple, se dévoile un peu plus à chaque numéro de cabaret. Ou Christian, à la toute fin du film. Diriez-vous que la chanson permet de se mettre à nu avec pudeur ?

Ce n’est pas Adolphe qui se dévoile de chanson en chanson, c’est le film lui-même. Terminer (en ce qui concerne Adolphe justement) par « Auprès de toi » montre bien (Je l’espère) combien l’amour reste le pivot de la vie, qu’à lui seul, il peut être LE vaccin. En ce qui concerne Christian, idem. Oui, je dirai ça exactement.

Est ce que ça a changé quelque chose dans votre collaboration avec Roland Vincent ?

Rien a priori mais, en excellent compositeur, il eût préféré les chansons en musique. Or, et c’est une idée de Vincent Commaret, la musique qui aurait dû accompagner certaines paroles, viennent quelquefois en fin de scène comme des échos et j’aime beaucoup cette façon d’utiliser les moyens du cinéma. La première scène de ce type a été tournée le premier jour et Roland m’a dit « J’ai compris ce que tu cherches à faire ».

Les lumières et les couleurs sont très travaillées, avec une grande variation de teintes en fonction de l’atmosphère. Le même mur peut être rouge soutenu ou bleu pâle selon ce qui se passe à ce moment-là. Comment avez-vous travaillé cet aspect-là du film ?

D’instinct, j’ai dit à Philippe Bottiglione, directeur photo, « Je veux des couleurs ». Il a compris tout de suite ce que ça signifiait. Pour chaque plan, le chef-électricien, Guillaume Brunet, m’apportait un panel afin que je choisisse les couleurs qui me paraissaient convenir à la séquence. Donc, il était nécessaire que ces couleurs fassent partie du fond de décor afin de « supporter » la scène.

Dans la décoration du salon, on remarque, deux reproductions : Le portrait du docteur Gachet de Van Gogh et un tableau de Gauguin « Aha Oe Feii ? » (Es-tu jalouse?).

Si les deux jeunes femmes alanguies sur la plage sont bien dans le thème du film, le portrait du docteur Gachet de Van Gogh est plus inattendu.

Qu’est-ce qui vous a amené à choisir ces deux images  (souvent coupées dans le cadre, d’ailleurs) ?

Les deux femmes alanguies sur la plage peuvent être considérées comme des prémisses du final. C’est Maurice Hug qui en a eu l’idée. Le « docteur » pourrait représenter la menace qui pèse sur tout le film. Comment soigner la COVID ? Comment vivre avec des menaces perpétuelles que le monde fait trop souvent semblant d’ignorer.

Le rythme du film tire sa source dans l’alternance entre les scènes au cabaret, les scènes entre Anastasia et Adolphe (il faudra que vous nous disiez un mot de ce prénom) ou entre Adolphe et Alexandre et les scènes du groupe des « bien-pensants ». Vous menez de front les 3 niveaux avec une progression dramatique dans chacun des 3 registres (artistique, intime et politique) qui se recoupent souvent. Les 3 sont-ils pour vous également importants ?

Oui, les trois sont également importants. On pourrait remarquer que, au-delà de l’alternance, il y a aussi le doute qui s’installe peu à peu dans chacun des « départements » du film. Pourquoi, après la sûreté de ses propos dans la scène-clé avec un des membres du conseil municipal, Alexandre cherche-t-il dans la boisson une réponse… Une réponse à quoi, sinon à ses propres doutes ? On reconnaîtra ici mon besoin de dialectique. Raison pour laquelle, je mène de front les trois niveaux dont vous parlez. Même lorsqu’on est sûr de son propre discours, le doute est là, virus à son tour. Le choix du prénom « Adolphe » est arrivé sans arrière-pensée mais il a provoqué aussitôt les scènes des « nazis ». Un peu d’humour, quoi.

Les réunions des bien-pensants sont d’autant plus frappantes que les personnages sont disposés en arc de cercle, face à la caméra, dans une théâtralisation extrême. Pourquoi un tel choix de mise en scène ?

Ils ne sont alignés que face au Maire. Arc de cercle ? Oui : pour qu’ils soient tous dans le cadre et marquer leur cohésion de base dans un décor qui, comme le précise le Maire, est en train de se finir. Là aussi, dialectique : ce décor en devenir devrait marquer l’indécision fondamentale des membres du Conseil Municipal ; indécision qui tarde à s’avouer.

Que vient faire Anastasia dans le cabinet dentaire d’Alexandre ? (encore une très belle scène pour la lumière où une simple lampe de poche permet de donner une incroyable intensité dramatique). Le spectateur reconnaît immédiatement la voix de la mère. On se retrouve ainsi catapulté dans les conventions du théâtre classique où seuls les personnages sur scène confondent par exemple soubrettes et comtesses, mais où le public accepte de jouer le jeu.

Anastasia a du mal à supporter son mensonge : elle espère trouver auprès d’Alexandre un soutien ou un jugement : l’un comme l’autre pourraient l’aider à choisir son comportement. Elle le fait avec une apparente mauvaise foi mais elle est totalement sincère et blessée.

Est-ce-que vous avez pensé à un moment donné que le spectateur du XXIème siècle pourrait avoir du mal à jouer le jeu lui aussi ? ou pas du tout ?

Je ne pense jamais au spectateur, quel que soit le siècle où il appartient. « Aller au cinéma pour connaître et non pour reconnaître ». Jean Cocteau.

Revenons un instant aux chansons de cabaret. Vous leur confiez le soin (jusqu’à la scène finale) de dire les différentes facettes de l’Amour, du plus directement sexuel avec la chanson de l’audition au plus tendre (Auprès de toi) alors que dans la plupart de vos films, ce sont les relations entre les différents personnages qui vous permettent de le faire.

Peut-être que, ici, les véritables personnages sont les « matières » des chansons : d’où la dédicace à Pirandello. Ça donne une trame d’une grande intensité, très resserrée sur son sujet.

Est-ce que vous diriez que Pas…de quartier va un pas encore plus loin dans l’économie vecchialienne du cinéma ?

Non, je ne pense pas ainsi : chaque film a sa propre économie. Si son économie dépasse mes moyens, je ne fais pas le film.

(Propos recueillis par Josiane Scoleri, Présidente de l’Association Cinéma Sans Frontières)


Présentation du film et animation du débat avec le public : Paul Vecchiali, Ugo Broussot, Benoît Arnulf des Ouvreurs, Vincent Jourdan de Regard Indépendant et Josiane Scoleri.

Merci de continuer à arriver suffisamment à l’avance pour être dans votre fauteuil à 20h précises.

Entrée : Tarif unique 8 €. Adhésion : 20 € (5 € pour les étudiants) . Donne droit au tarif réduit à toutes les manifestations de CSF, et à l’accès (gratuit) au CinémAtelier et à l’atelier Super 8. Toutes les informations sur le fonctionnement de votre ciné-club ici


 

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