Rue cases nègres



Vendredi 03 juin 2011 à 20h30 – Festival de Cinéma Créole

Cinéma Mercury – 16 place Garibaldi – Nice

Films  de Euzhan Palcy – France – 2008 – 1h43

Dans le cadre du Festival créole du Cercle Méditerranée Caraïbe  et de l’Année de l’Outre-Mer.

1930. Au milieu d’une immense plantation, la rue Cases Nègres : deux rangées de cases de bois désertées par les adultes partis travailler la canne à sucre. La rue appartient aux enfants et surtout à José, 11 ans, orphelin élevé par sa grand-mère, M’an Tine. Celle-ci n’a qu’un rêve : faire étudier José. Mais pour cela, il faudra quitter la rue Cases Nègres…

Sur le web

Avant d’être un film, Rue Cases Nègres est une oeuvre célèbre de la littérature antillaise, écrite par Joseph Zobel. En 1947, Zobel est professeur adjoint au Collège François Premier de Fontainebleau et commence à écrire La rue Cases Nègres, qu’il termine en 1949. Les éditeurs auquels il présente son manuscrit -Julliard, Albin Michel, La table Ronde- n’en veulent pas pour des motifs divers : pas de public pour un tel ouvrage, trop progressiste, style entâché de créolismes. Publié finalement par les Editions Jean Froissard, il obtient le « prix des lecteurs » en octobre 1950, décerné par un jury composé de mille lecteurs de la « Gazette des lettres« .

Née en 1958 en Martinique, Euzhan Palcy fut la première femme noire à réaliser un film à Hollywood avec Une Saison blanche et sèche en 1989. Dans ce film, où Donald Sutherland et Marlon Brando se donnent la réplique (et pour lequel Brando fut cité à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle), le terrible régime de l’Apartheid en Afrique du Sud est au coeur du récit.

Séduit par l’oeuvre, François Truffaut participa à l’écriture du scénario, aux côtés de la cinéaste martiniquaise Euzhan Palcy.

En 1983, Euzhan Palcy obtient à la Mostra de Venise le Lion d’Argent pour la meilleure première oeuvre et Darling Legitimus, le Lion d’or et la Coupe Volpi pour la meilleure interprétation féminine, pour son interprétation du rôle de « Man Tine« . En 1984, la réalisatrice martiniquaise obtient le César de la meilleure première oeuvre. Ce film a obtenu le prix du public au 9e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou en 1985.


Présentation du film et animation du débat avec le public : Philippe Serve.

Merci de continuer à arriver suffisamment à l’avance pour être dans votre fauteuil à 20h30 précises.

N’oubliez pas la règle d’or de CSF aux débats :
La parole est à vous !

Entrée : 7,50 € (non adhérents), 5 € (adhérents CSF et toute personne bénéficiant d’une réduction au Mercury).

Adhésion : 20 €. Donne droit au tarif réduit à toutes les manifestations de CSF, ainsi qu’à toutes les séances du Mercury (hors CSF) et à l’accès (gratuit) au CinémAtelier.
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