Va, Toto!



Vendredi 03 Novembre 2017 à 20h30

Cinéma Mercury – 16 place Garibaldi – Nice

Film de Pierre Creton – France – 2017 – 1h34

L’arrivée de Toto le marcassin chez Madeleine, le voyage de Vincent en Inde et ses démêlés avec les singes, ou les rêves de Joseph provoqués par la machine à pression continue.Trois histoires que va partager Pierre et qui convoquent d’une manière ou d’une autre notre rapport à l’animal, à cet autre prochain. 

Notre critique

Par Josiane Scoleri

Va, Toto ! est un film singulier à bien des égards. Il possède une qualité suffisamment rare pour être souligné : c’est un film qui ne laisse pas de nous surprendre . Tout d’abord par le regard posé par le réalisateur sur son environnement quotidien. Tout ce qu’il nous montre lui est proche et le devient pour nous par ricochet. C’est ainsi que nous nous prenons presque instantanément d’amitié pour Madeleine et Toto. Pierre Creton filme ce qui lui tient à coeur, la campagne normande, son amour, ses proches, les animaux de la ferme et Toto qui vient rappeler que la nature, c’est autre chose que le bocage. Et nous sommes malgré tout très, très loin du documentaire. Le réel qui émerge du film est un foisonnement de questions sur le rapport entre humains et animaux, le sauvage et le domestique, le proche et le lointain, le public et le privé, etc…

Mais, le film surprend tout autant si ce n’est plus par la forme. D’abord très certainement par l’usage immodéré du split -screen qui n’est pas – faut-il le souligner – une lubie de cinéaste. L’alternance entre les écrans coupés en deux et les images plein écran crée un rythme à l’intérieur même du montage qui nous oblige à aiguiser notre regard. Quelquefois, les images sont très proches sans être totalement identiques, l’une est un détail en gros plan de l’autre. Mais elles sont aussi parfois complètement différentes : intérieur/extérieur ou encore personnages/ paysage. Dans d’autres cas, l’écran n’est pas coupé mais c’est le plan lui même qui est fortement découpé par l’éclairage. Les variations sont infinies et surtout elles sont elles-mêmes source de récit, dans un film qui pose sous différentes formes la question de la coupure et de la séparation.

Mais Pierre Creton ne se contente pas de ce double jeu visuel, il réussit quelque chose du même ordre au niveau sonore. Et là aussi, l’usage intempestif qu’il fait de la voix off ne ressemble pas à ce qu’on a l’habitude d’entendre au cinéma. Si le narrateur intervient quelques fois, surtout au début, la plupart du temps, nous n’entendons pas les voix des personnages même dans les dialogues. Ce sont celles remarquables d’acteurs professionnels très connus : Françoise Lebrun, Jean- François Stévenin, Grégory Gadebois, Rufus. Et ce décalage crée à la fois une distance et une douceur qui, encore une fois, nous parle de cinéma. C’est peu dire que le travail de Pierre Creton est radical. Les trois histoires qu’il entrelace ici apportent chacune un éclairage sur l’intime où l’animal sert en quelque sorte de révélateur à l’humain, comme le négatif de la pellicule était, tout récemment encore, révélé en laboratoire. Et Pierre Creton vient nous rappeler qu’il ne saurait y avoir de rupture. Les souvenirs d’enfance, les traumatismes et les rêves nous permettent de garder le contact avec cette part de nousmêmes qui nous est renvoyée par les animaux.

Madeleine continuant à donner le biberon à son sanglier alors qu’il n’en a plus besoin depuis longtemps. Vincent face aux singes de Shimla qui font resurgir un épisode douloureux de son enfance avec cette scène magnifique où un singe regarde son reflet dans un vitre alors que d’autres l’observent depuis un arbre face à la fenêtre : mystère de l’identité et de la conscience. Et Joseph, entouré de ses multiples chats qui finissent par peupler ses rêves et raviver ses peurs au plus profond du sommeil artificiel où il se trouve plongé jusqu’à ne plus pouvoir se réveiller tout seul. Pierre Creton se tient sur une sorte de crête entre la vie et la mort et nous parle de notre « humanimalité » *. Ses images réussissent à nous faire toucher du doigt ce qu’il entend nous dire. C’est alors le cinéma lui-même qui agit sur nous comme un révélateur dans les associations qui surgissent, glissées entre les images, les mots et les sons. On pense parfois à Duras. Pierre Creton a quelque chose de cette singularité là. Mais ce qu’il y a de plus beau dans le film, au delà du travail sur les images, somptueuses. Ou de la réflexion existentielle, fine et profonde, c’est la tendresse. Une tendresse qui englobe tout le vivant – animal et végétal – dans un respect rare, sans sensiblerie larmoyante, comme une évidence simple qui se déroule sous nos yeux par les moyens subtils du cinéma.

Les multiples plans sur « la campagne« , au fil des saisons font alors sens. Le vert intense des prairies normandes, les paysages sous la neige ne sont pas juste de belles images un rien mélancoliques. Tout comme le très joli dialogue entre Madeleine et une de ses amies sur différentes variétés de roses – « de petits montres parfaits, couleur chair » – ou les fleurs médicinales que cite Joseph dans son premier rêve. Cette tendresse est magnifiée – et magnifiquement mise en scène –  dans l’une des dernières séquences du film qui se passe dans un sauna pour hommes. Dans un clair-obscur illuminé comme un tableau du Caravage, les corps surgissent et disparaissent, se frôlent, se trouvent, sur une bande-son discrète, mais oh combien présente, faite de petits cris d’animaux d’où émergent fortement énoncés les deux prénoms du réalisateur et de son compagnon. Il suffit de très peu à Pierre Creton pour dire beaucoup. Le nom nous sort ainsi de l’anonymat et de l’animalité.

Dans la scène suivante, Madeleine et Toto sont séparés par un grillage et elle doit se contenter de lui lancer les tranches de pain de loin. Il n’y aura jamais plus de biberon quoiqu’il advienne. Si Toto reste un sanglier et ne peut de ce fait vivre auprès de Madeleine, (« Il aurait fallu que je change complètement de vie », lui dit Madeleine ) il a néanmoins un nom et il n’est donc plus tout à fait un animal sauvage.

Le film se termine sur une courte scène énigmatique et l’on ne peut s’empêcher de se demander si Madeleine a véritablement changé de vie…La porte se referme comme la petite trappe s’était ouverte pour Toto dans la première scène du film. La boucle est bouclée.

* Michel Surya : Humanimalité, l’inéliminable animalité de l’homme

Sur le web

Va, Toto ! émane directement du quotidien de Pierre Creton. Un matin, son amie Madeleine découvre sur le seuil de sa maison un marcassin dont la mère venait d’être tuée par les chasseurs. Le réalisateur explique comment ce projet est né à partir de cet événement : « C’est un long mûrissement. Il faut revenir vingt ans plus tôt : ma rencontre avec Madeleine, mon désir de la filmer et son refus. A l’arrivée de Toto, soudain, elle me propose de filmer. Or filmer Toto, c’était aussi filmer Madeleine, c’était une manière de satisfaire ce désir ancien. Ce que j’aime bien, et ce n’est pas la première fois que cela arrive, c’est de partir d’une demande. Comme si le film ne venait pas de moi, mais d’elle. Je filme à son invitation, vingt ans après son premier refus. Cette longue attente me plaît, elle rejoint la notion de territoire : il faut de la patience, de l’observation, laisser les choses advenir selon leur rythme et leur circulation. Y compris celle des animaux, car c’est bien l’arrivée subite de Toto qui a tout déclenché.« 

Pierre Creton a alors commencé à filmer seul. Il s’est installé chez Madeleine, laissant le matériel chez elle le soir, et filmant le quotidien avec Toto, jour après jour. Cette phase a duré le temps de la présence de Toto chez Madeleine, soit huit mois. « Je filme avec la caméra que j’ai sous la main, en DV 4/3. lorsque cette aventure sera devenue un film, avec un scénario écrit, des moyens de production, le tournage principal se fera en équipe réduite et avec une autre caméra, en 16/9« , confie le metteur en scène.

Toto le marcassin était très impressionné par le pied de la caméra. Lorsque Pierre Creton mettait la caméra sur le pied, ça l’attirait et il venait sans cesse le chahuter. Le cinéaste se rappelle : « Heureusement Toto n’étais pas seul, d’autres animaux permettaient de l’emmener ailleurs que devant la caméra. notamment le chien de Madeleine, qui joue un rôle important dans le film. Il a fait un peu le passeur entre moi, Toto et Madeleine, il a permis quelque chose entre nous. il a accueilli Toto autant que Madeleine, mais sur son versant animal.« 

Va, Toto ! est conduit par les voix intérieures des personnages. Ces voix fictionnelles ou romanesques constituent l’enjeu même du film. Pierre Creton explique : « Je crois qu’on fait tous ça, se raconter sa propre vie. et que ce n’est pas tout à fait avec sa propre voix, mais avec une voix fictionnelle, romanesque. Je crois qu’on a tous des voix, pas juste une voix. Pour aller au bout de cette impression-là, j’ai pensé à des acteurs pour dire les textes des voix intérieures des personnages : Françoise lebrun, Jean-François Stévenin, Rufus, Grégory Gadebois et Evelyne Didi. Ce choix des voix étrangères répond aussi à la nécessité de donner une distance à chacun par rapport au récit de sa vie. Comme je faisais le choix de filmer de vraies personnes, avec leur vraie vie, cette distance était nécessaire. S’ils avaient parlé avec leur propre voix, ça aurait été cruel, impudique.« 

Dans le film, tout ce qui appartient au premier tournage est monté en split screens. Pierre Creton a eu recours à ce procédé pour une raison tout d’abord formelle : au montage, il fallait trouver un moyen d’agencer le 4/3 du premier tournage et le 16/9 du second ; accoler deux images 4/3 permettait de tout ramener au 16/9 sans avoir à déformer l’image 4/3. Le metteur en scène développe : « L’autre raison, c’est que j’y ai vu immédiatement la forme d’un livre ouvert, page de gauche et page de droite. Cela me plaisait car très vite après l’arrivée du marcassin dans nos vies, Madeleine, Monette et moi avons eu envie d’écrire le « journal de Toto ». on l’a fait tous les trois. J’ai commencé d’écrire et de filmer en même temps. a ce moment-là, je n’étais vraiment pas convaincu qu’il y aurait un film. et comme j’ai pris tout de suite un grand plaisir à l’écriture quotidienne du journal de Toto, j’ai pensé que les images me servaient à écrire. Qu’au lieu d’écrire le scénario d’un film à venir, je filmais le brouillon, les notes d’un livre en cours d’écriture.« 

Le tournage de Va, Toto ! s’est étalé sur un temps long, selon un rythme lent et régulier : pendant une année, un weekend par mois. Seule la partie indienne a été tournée en un bloc de quinze jours. « A l’époque du tournage, j’étais employé dans une ferme située près de chez Joseph, où je faisais la traite. Ce qui s’est retrouvé dans le scénario, puis dans le film, simplement car c’était la réalité de ma vie. il n’était pas question de mettre en scène artificiellement. Et puis, comme toujours, je tenais à cet équilibre, à cette manière de mêler ma vie quotidienne et ma pratique artistique, mon travail avec les agriculteurs et la réalisation du film. Je me suis donc arrangé avec mon employeur pour être libre un weekend par mois. « Cinéaste du dimanche », ça me va très bien. Ou cinéaste amateur, au sens où l’entend Roland Barthes : celui qui aime« , se rappelle Pierre Creton.

« Le très beau film de Pierre Creton suit avec finesse une farandole de personnages passant d’une histoire à l’autre, dans un va-et-vient entre territoires réels et divagués. S’il fallait donner, ce n’est pas certain, un nom à la forme libre de Va, Toto !, on l’appellerait sans doute un récit. L’existence parallèle d’un petit livre où Pierre Creton raconte les mêmes histoires (et avec elles l’histoire du film qui les accueille) nous y invite, entre autres. Mais on aurait alors besoin d’une définition – pour se rappeler que toute histoire n’est pas un récit -, par exemple celle, précise, donnée par Maurice Blanchot : «Le récit est le lieu d’aimantation qui attire la figure réelle aux points où elle doit se placer pour répondre à la fascination de son ombre.» La définition décrit un déplacement, peut-être le simple trajet de la figure vers la place que son ombre découpe. Que le réel doive rejoindre ce qui en lui ou de lui fascine, c’est en tout cas la nécessité impérieuse du récit, la règle de sa convoitise, le gage qu’il exige et qui nous fascinera à son tour. Il désire à la fois la proie et l’ombre, ne lâche ni l’une ni l’autre, les tient ensemble dans la même lumière – et puisqu’on est déjà au cinéma, meilleure sera la lumière, plus nette l’ombre, et plus vive la proie…Les histoires de Va, Toto ! sont empruntées à la vie, aux lieux mêmes où elles ont lieu. Le film leur imprime ce léger déplacement qui les livre à l’emprise bienveillante, désirante du récit. Celui des voix, qui dédoublent chaque figure pour lui laisser le loisir de se raconter. Celui des personnages, qui passent d’une histoire à l’autre, deux par deux (de Toto et Madeleine à Madeleine et Pierre, à Pierre et Vincent, à Vincent et les singes, etc.), chaque rencontre donnant lieu à un nouvel emplacement, composant un territoire qui n’a pas de centre (surtout pas la place de l’auteur, ce Pierre qui apparaît parmi les autres je, comme eux dédoublé, multiple). Si le mouvement du réel à son ombre, de la vie au récit, est forcément celui d’un dépouillement, qui vide pour dessiner un espace d’accueil à la fiction, un abri, il s’accompagne d’un deuxième mouvement inverse qui remplit, fait foisonner les plans et les choses, les sature de sensualité et de clarté : ce retour permanent à la figure réelle, qui échappe toujours au récit, et qui procure dans Va, Toto ! un grand plaisir. De la lumière à l’ombre et retour, vers le cinéma. » (liberation.fr)

« Dans ce long-métrage inclassable, le cinéaste paysan Pierre Creton évoque l’« humanimalité » de ses proches. Dans la règle générale du cinéma français, Pierre Creton a tout du « cas particulier ». For­mé aux Beaux-Arts du Havre, devenu par la suite ouvrier agricole, l’homme pratique un cinéma terrien et intellectuellement exigeant, entrelacé à son métier et à sa vie quotidienne, dans son fief du pays de Caux, en Normandie, à distance raisonnable de Paris et du milieu du cinéma. Inclassables, ses films (Secteur 545, Maniquerville) ne relèvent ni du simple documentaire ni du journal intime, mais de l’essai libre, où les réalités concrètes de la vie rurale se réfléchissent dans une forme très personnelle, ouverte tout autant à l’observation directe qu’à la poésie, la méditation philosophique et la littérature. Leur beauté sans pareille, presque insulaire, éveille le souvenir de grands auteurs autarciques comme Marguerite Duras ou Jean-Daniel Pollet. Des cinéastes pour lesquels les mots et l’image cohabitent sans se recouvrir et tracent des liaisons intimes. Va, Toto !, le dernier de ses longs-métrages, examine les rapports entre humains et animaux, à travers trois cas prélevés dans l’entourage du cinéaste paysan. Le premier est celui de Madeleine, une fermière de 77 ans, qui, un beau jour, recueille un marcassin mal en point, baptisé Toto. Elle le soigne et ne veut plus s’en séparer, en dépit des noises que lui cherchent les services publics, alertés par la présence dans le voisinage de ce « nuisible ». Puis, le film dérive auprès de Vincent (Vincent Barré), le compagnon du cinéaste, parti pour un voyage en Inde, où la vue des singes en liberté le ramène à un obscur mélange de désir et de répulsion, lié à ses années de jeunesse. Enfin, Creton fait la rencontre de Joseph, un agriculteur nourrissant une ribambelle de chats, et dont les problèmes respiratoires l’obligent à dormir sous l’assistance d’une machine. La nuit, un rêve étrange et continu le poursuit : celui d’être envahi par une prolifé­ration délirante de chats. Pour couronner le tout, quelques comédiens complices se prêtent au jeu, que l’on croise au détour d’un plan, comme Catherine Mouchet ou Xavier Beauvois.

Ces proches et leurs histoires, le film ne se contente pas de nous les présenter, mais en fait l’objet d’une grande divagation, non seulement sur ce qui lie les hommes aux animaux, mais sur les états transitoires qui permettent de passer des uns aux autres, de reconnaître autant de la bête en soi que de soi en la bête. Pour cela, ­Creton s’en remet à tout ce que le cinéma compte d’hybride et de fragmenté, à commencer par la dualité fondamentale entre les images et les sons. L’image est ici le lieu des corps, humains ou animaux, et des mille façons qu’ils ont de se rencontrer, de se toucher, d’interagir. Le son est le lieu des voix – prêtées aux divers personnages par une belle galerie d’interprètes (Françoise Lebrun, Jean-François Stévenin, Rufus, Grégory Gadebois) – et donc des sentiments, des récits, des citations, des pensées, qui nourrissent la relation à l’animal en soi et hors de soi. Fragmentation qui se retrouve encore dans l’usage extensif du split-screen, décrivant l’espace comme autant de diptyques où se croisent et se combinent les consciences humaines et animales.

Ce que le film dessine ainsi n’est autre que cette « humanimalité » dont parle l’écrivain Michel Surya, cité par Creton. De quoi celle-ci est-elle faite ? De l’amour fusionnel que Madeleine éprouve pour Toto, qu’elle appelle « le dernier », comme s’il s’agissait du dernier de ses enfants, le protégeant contre les hordes de chasseurs qui sévissent dans la région. Du refoulé que les singes font émerger chez ­Vincent, se rappelant à leur contact d’une époque où son père le rouait de coups et où il connut ses premières expériences sexuelles. Lors d’une scène splendide, en Inde, un macaque franchit plusieurs fois la fenêtre de sa chambre, signe d’une frontière abolie qui le conduit à se révolter contre la mémoire du père violent. Enfin, l’humanimalité recouvre une part chimérique, celle qui gonfle dans les rêves de Joseph, vieil homme qui ne parvient plus à se réveiller tout seul. Voici donc ce qui gît entre l’homme et l’animal : du désir, de la crainte, des fantasmes, en somme une foule d’affects qui permettent d’éprouver les limites de son propre corps. L’animal est-il le rêve de l’homme ou l’homme le rêve de l’animal ? Va, Toto ! ne saurait ­conclure, mais nous associe à cette rêverie réciproque, comme pour nous rappeler le lien charnel et désirant qui nous unit à l’ensemble du vivant. Un vivant dont chacun de nous n’est jamais, en définitive, que l’une des nombreuses zones érogènes. » (lemonde.fr)

Décerné dans le cadre du FID 2017, Festival International de Cinéma de Marseille, le Prix Institut français de la critique en ligne a récompensé le film Va, Toto!  de Pierre Creton.


Présentation du film et animation du débat avec le public : Josiane Scoleri .

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