Vendredi 29 avril 2011 à 20h30
Films de Ounie Lecomte – Corée du sud – 2008 – 1h32 – vostf
Séoul, 1975. Jinhee a 9 ans. Son père la place dans un orphelinat tenu par des Soeurs catholiques. Commence alors l’épreuve de la séparation et la longue attente d’une nouvelle famille. Au fil des saisons, les départs des enfants adoptées laissent entrevoir une part du rêve, mais brisent aussi les amitiés à peine nées. Jinhee résiste, car elle sait que la promesse d’une vie toute neuve la séparera à jamais de ceux qu’elle aime.
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Une vie toute neuve est le premier film de la réalisatrice Ounie Lecomte, qui a été présenté Hors Compétition pour la Caméra d’Or en 2009 à Cannes. Née à Séoul en 1966, Ounie Lecomte quitte la Corée à 9 ans pour la France. Après des études de stylisme, elle travaille sur différents films, comme comédienne avec Olivier Assayas (Paris s’éveille) ou costumière, notamment avec Sophie Fillières. En 2006, elle intègre l’Atelier Scénario de la Fémis où elle débute l’écriture de Une vie toute neuve. Elle s’y raconte, à travers le personnage de Jinhee, 9 ans, placée par son père dans un orphelinat. Commence alors l’épreuve de la séparation et la longue attente d’une nouvelle famille… »Une Vie toute neuve s’inspire de l’année que j’ai passée en 1975 et 1976 dans l’orphelinat Saint-Paul de Séoul avec les Sœurs catholiques avant d’être adoptée par une famille française, explique cette jeune cinéaste. S’il est donc difficile de taire la part autobiographique, mon intention n’était pas d’en faire une simple reconstitution. J’ai cherché au contraire à traduire au présent les émotions d’une petite fille face à ces événements extraordinaires, l’abandon et l’adoption. L’année à l’orphelinat est le lieu et le temps d’un entre-deux : entre deux vies, celle d’avant que Jinhee doit apprendre à quitter et celle d’après qu’elle va tout autant apprendre à désirer. A tort ou à raison, je trouvais que seul le cinéma par sa force d’incarnation pouvait traduire ce lieu et ce temps. »
Bien que le film s’inspire de la propre expérience de la réalisatrice Ounie Lecomte, il ne s’agissait pas toutefois d’en faire une reconstitution autobiographique : «J’ai cherché au contraire à traduire au présent les émotions d’une petite fille face à ces événements extraordinaires, l’abandon et l’adoption.»
Ounie Lecomte a mis dix ans pour achever la rédaction du scénario de son premier film. Sa participation aux Ateliers Scénario organisés par la FEMIS en 2006 lui a permis de mettre la dernière main à son projet.
La plupart des scènes sont filmées à hauteur d’enfant. La caméra privilégie les gros plans pour mieux cerner les émotions sur les visages des petites filles. La narration est classique et déroulée au présent, de manière chronologique.Le film est très réaliste et utilise peu d’artifices au niveau des couleurs et de l’image. Le jeu des acteurs est très sobre.
Présentation du film et animation du débat avec le public : Philippe Serve.
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