Contre ton coeur


 


Vendredi 14 juin 2019 à 20h30

Cinéma Mercury – 16 place Garibaldi – Nice

Film de Teresa Villaverde – Portugal – 2019 – 2h16 – vostf

Au Portugal, le quotidien d’une famille est bouleversé : le père se retrouve au chômage et la mère doit alors cumuler deux emplois. Mais leur fille est bien décidée à ne pas se laisser abattre et à continuer à vivre sa vie d’adolescente. Une distance trouble s’installe entre eux : le début d’une lente implosion, chacun cherchant à s’adapter à sa façon à cette situation nouvelle.

« Je crois que la période actuelle nous oblige à vivre dans un silence étouffant, rempli d’attentes étouffantes oppressantes – parler de ce film impose d’aborder des sujets politiques. Et si je parle de silence « étouffant », c’est parce que j’imagine le futur comme un espace blanc, flou, sans couleur, un immense brouillard sans vie. Pourtant, si l’on pense à tout ce qui se passe dans le monde, aujourd’hui, on devrait presque se sentir coupables d’aller aussi mal. C’est un fait délicat à admettre – surtout que, c’est vrai, nous devons tous composer avec nos peines et nos propres problèmes dignes de considération, et ça peut prendre beaucoup de temps avant d’arriver à relativiser ce que nous vivons. Sans compter qu’un tout petit problème peut chez certains avoir des conséquences dramatiques, mortelles. Le taux de suicide ne cesse de croître dans les pays à fort taux de chômage et c’est bien pour ça que j’ai employé le mot « délicat » : l’être humain est une créature riche et complexe.« (Teresa Villaverde)

Notre article

par Bruno Pecioso

Les effets des convulsions économiques et sociales de la dernière décennie ont fourni l’argument de bien des films à travers le monde, et singulièrement en Europe. Sans surprise, au palmarès des pays martyrisés qui ont trouvé dans le cinéma un exutoire au syndrome post-traumatique et à l’humiliation intériorisée par les peuples européens, Le Portugal tient un podium amplement mérité. Qu’on en juge plutôt : un départ d’actif toutes les 5 minutes pendant 4 ans ; après l’exode de plus de 550.000 Portugais et une disparition de 10% de la population active, le Portugal affichait en 2012 un chômage de 17%, 40% pour les moins de 35 ans : plus dévastateur que la vague d’exils des années 1960…

La violence de l’onde de choc a suscité nombre de gestes artistiques qui ont pour les Portugais donné un visage à l’époque qu’ils traversaient, tant au cinéma (…Saint-Georges, de Marco Martins, tourné dans les quartiers populaires de Lisbonne ; L’usine de rien, de Pedro Pinho, évoquant les délocalisations sauvages) ou en littérature (Indice de bonheur moyen, de David Machado). Pour les Portugais, mais aussi pour tous les autres Miguel Gomes a converti en 2015 la crise en un immense et génial triptyque onirique, As mil e uma noites, véritable manifeste politique et poétique qui a marqué un tournant dans le traitement de la période. Sans aucun doute là se trouve pour longtemps la toile de fond et la source des angoisses créatrices de tout un pays. Lors de la conférence de presse qui accompagne la présentation de son dernier film à la Berlinale 2018, Teresa Villaverde raconte l’histoire d’un ami psychiatre qui lui faisait part de son angoisse récurrente à l’issue de consultations avec des patients très déprimés, « des personnes qui ont besoin de travailler, pas de prendre des antidépresseurs, et face auxquelles il se sent donc totalement démuni ». Le choc de la crise fait voler en éclats les valeurs de l’ancienne génération, celle des enfants de la Révolution des œillets, et remet en cause les rôles établis, rendant pratiquement impossible le maintien des modèles de vie qu’ils connaissaient jusqu’à présent.

Teresa Villaverde occupe une place singulière dans le paysage cinématographique européen. Elle achève son premier long métrage, Alex (A Idade Maior), à 25 ans à peine, en 1991, alors qu’elle l’a commencé à 23 ans. Son cinéma connaît l’unanimité critique en 1998, avec Os Mutantes, film sauvage qui met en scène des adolescents en rupture totale, présenté en sélection officielle Un Certain regard, au Festival de Cannes, la même année, et qui reste l’emblème de son cinéma rageur et irrémédiablement féminin. Suivront notamment Transe, en 2006, puis Cisne, en 2011. La cinéaste portugaise tourne son regard depuis ses débuts vers les laissés-pourcompte de la société et du ‘‘miracle européen’’ : enfants et adolescents, femmes isolées, candidats à la migration. Dans une économie de la production volontairement restreinte pour conserver sa liberté d’action, elle construit une œuvre constituée aujourd’hui de plus de 10 films, tous présentés dans les festivals internationaux, dont la radicalité n’est pas la moindre cohérence, mêlant poésie pure et engagement, s’autorisant des échappées régulières vers le fantastique. Après avoir été récompensée à Cannes, Venise, Valence, et même aux Golden Globes, avec Colo (Contre ton cœur) Teresa Villaverde se frotte pour la première fois à la compétition pour l’Ours d’Or à la Berlinale. Simultanément avec la sortie en salle de ce tout nouveau long, le Centre Pompidou rend hommage à cette figure de la réalisation portugaise au féminin pour la 1ère fois en France, à travers une rétrospective complète qu’elle accompagne. Car pour elle les enjeux sont multiples et font faisceau dans les différents secteurs de son engagement : comme le rapporte sa productrice Cécile Vacheret, « (…) elle estime avoir encore plus de devoirs après #metoo : bousculer les lignes du féminin et du masculin, notamment en assurant la promotion du cinéma au féminin… » (rappelons qu’en 2018 le cinéma des Etats-Unis compte 12% de réalisatrices, 17% de 1ers rôles pour des femmes). Dans le travail de Teresa Villaverde la conviction féministe se matérialise par une approche très charnelle de ses sujets et de ses personnages, le regard porté sur l’intimité des êtres, et sur les effets de la crise sur les corps.

Poétique de la surprise, poétique de l’attention

A partir de cette toile de fond qui envahit tout sans jamais être formulée se déroule tout le reste, tout ce qui en regard paraît minuscule, tout ce qui par la faute de ce fond est amoindri, abîmé. Il s’agit alors de faire entendre sans dire, et Theresa Villaverde ici sculpte avant tout le silence, un silence éloquent quant à l’état de sidération de toute une société qui s’est réveillée en chantant un jour d’avril 1975 ; un silence paradoxal pour un pays qui a établi sa modernité sur la mystique de la résistance à la dictature, la capacité à prendre son destin en main et à penser son avenir démocratique dans l’Union européenne. La réalisatrice pour autant reste mesurée dans sa lecture politique très lucide : « On est encore très loin de la fin du monde. Au regard du contexte international, nous restons de grands privilégiés. Par ailleurs, la plupart des maux qui nous accablent sont de notre fait. On s’est endormis. On a cru que la démocratie, c’était voter de temps en temps. On pensait que tout nous était acquis, or ce n’était pas le cas. Cela dit, en y réfléchissant bien, on n’avait pas grand-chose, en fait. Aujourd’hui, ceux qui travaillent sont considérés comme des bienheureux, pourtant combien exercent le métier de leur rêve ? Sans doute très peu. »

La matière politique du film ne se résout pas toute entière dans la trame narrative, mais habite l’ensemble des enjeux du film, du choix des personnages et de leurs trajectoires propres aux moyens d’échapper à des destins qui semblent clos sur eux-mêmes : comment vivre avec ses peurs et ses douleurs si l’on ne peut les sublimer par les mots ? Comment supporter en soi l’agitation constante d’une société fébrile sans jamais flancher sous le regard d’autrui ? L’errance sous toutes ses formes, la tentation de la fuite ou de la disparition, les tentatives d’évasion… ces espoirs ténus d’échapper à l’étau de la misère et des larmes trament le film qui accompagne les uns et les autres dans leurs déambulations désespérées. Rien de didactique pourtant, la réalisatrice recherchant plutôt le sensoriel que le démonstratif, plutôt l’allégorique que le dramatique…

La crise économique du Portugal devenue crise existentielle, provoquant dans le quotidien des ruptures invisibles qui finissent par égarer tout le monde. Le métier de la réalisatrice permet une économie de moyens remarquablement efficace : chaque personnage est respecté par une caméra qui filme de loin, sans violer l’intime, et a la patience d’attendre quand les personnages attendent ; Alice Albergaria Borges interprète Marta dans un premier rôle époustouflant d’adolescente qui n’a pas peur du noir, de cette obscurité dans laquelle les personnages semblent avancer tels des somnambules. Elle incarne la foi de Theresa Villaverde dans la jeunesse qui est allée jusqu’à choisir pour le générique de fin une musique composée par un adolescent de 17 ans. Car contrairement aux apparences il ne s’agit pas d’un film tragique, mais peut-être bien de l’intuition d’une issue. « En portugais, quand on tient un bébé dans ses bras, par exemple, on le porte sur son « colo ». On peut donner un « colo » symbolique à un ami qui se sent triste. On peut aussi dire de quelqu’un qu’il a besoin d’un « colo » ou d’un autre qu’il a trop de « colo » : qu’il est trop gâté. « Colo » est un mot riche, abstrait, vague. Ici, je pense qu’il veut dire quelque chose comme « filet » : le filet qui sauve de la chute quand on tombe d’un trapèze. Le filet est peut-être encore là, mais s’il est là il est devenu invisible. C’est ça qui fait peur. »

Sur le web

La réalisatrice Teresa Villaverde explique le point de départ de son film Contre ton coeur : « J’ai commencé par écrire un film sur une petite cellule familiale : un père, une mère, une fille adolescente. N’être que trois dans une famille est souvent compliqué. J’ai plus d’une fois observé ce genre de trio au restaurant, très notable en vacances, surtout : silence total – à moins, parfois, que les parents ne parlent entre eux tandis que l’adolescent reste sur la touche, mutique. Je les imagine alors dans leur petit appartement : s’ils ne se parlent pas, ils se connaissent à peine, et s’ils se connaissent à peine, la vie dans un petit appartement peut créer des situations ambiguës. Dans mon pays, les gens parlent peu de ce qu’ils ressentent. Vu de l’extérieur, on pourrait croire que le Portugal est un pays gorgé de soleil et peuplé de gens heureux, mais ce n’est vraiment pas comme ça que je nous vois. On a tendance à cacher ce qui ne va pas tout comme ce qui compte vraiment à nos yeux. On s’exprime très peu. Le point de départ du film, c’est la perte du travail du père dans ce trio familial.Comme l’égalité des sexes n’existe toujours pas au Portugal, ça m’intéressait de traiter d’une famille dans laquelle c’est le père qui perd son emploi. Quand le film commence, le drame a déjà eu lieu. On prend les personnages en route alors que la situation s’est déjà détériorée, avec beaucoup de non-dits. La mère est fatiguée, l’argent commence à manquer et les dettes s’accumulent. Le chômeur se sent coupable, inutile. Et comme souvent dans ces cas-là, celui qui travaille rejette intérieurement sur l’autre la responsabilité de ce qui leur arrive, mais, dans le même temps, se sent coupable d’être traversé par de telles pensées. Cette situation dramatique empire de jour en jour, lestée de silences et de culpabilité. L’adolescente observe l’effondrement de sa famille, mais de loin, en observant des faits tangibles. Ce qui l’affecte le plus, en vérité, c’est que personne n’exprime ce qu’il ressent. Il fallait que je filme ces personnages de loin, et en silence, sans m’immiscer. Ma caméra ne s’approche pratiquement jamais d’eux. J’attends quand ils attendent« .

Dans Contre ton coeur, les personnages, et particulièrement les personnages adultes, ont l’air apathiques. Serait-ce la suite logique de l’horreur ? Serions-nous déjà au-delà de la fin du monde ? « Quand on a de l’espoir, on a encore la force de se battre, de protester. Quand l’espoir disparaît, la force de crier s’évanouit en même temps : à quoi ça servirait ? Ça ne changerait rien. Je ne crois pas que le film traite de la fin du monde. On en est encore très loin. Au regard du contexte international, nous restons de grands privilégiés. Par ailleurs, la plupart des maux qui nous accablent sont de notre fait. On s’est endormis. On a cru que la démocratie, c’était voter de temps en temps. On pensait que tout nous était acquis, or ce n’était pas le cas. Cela dit, en y réfléchissant bien, on n’avait pas grand-chose, en fait. Aujourd’hui, ceux qui travaillent sont considérés comme des bienheureux, pourtant combien exercent le métier de leur rêve ? Sans doute très peu… Ces dernières années, des tas de gens ont perdu leur travail. Quand et le mari, et la femme sont au chômage, c’est une catastrophe totale. Ils sont obligés de renoncer à leur statut d’adulte, ils redeviennent des enfants, vivent chez leurs parents – quand c’est possible, ce qui n’est pas toujours le cas. Si un seul des deux perd son travail, sa culpabilité ajoutée à l’usure de l’autre rend la situation infernale. L’espace partagé est alors emprunt de méfiance et d’angoisse. Ça pourrait bien être le début de la fin de la famille, si ça continuait comme ça –pas encore la fin du monde tel que nous le connaissons.« , confie la réalisatrice Teresa Villaverde.

Les adolescents occupent une place centrale dans tous les films de Teresa Villaverde, Contre ton coeur compris. « Je place tous mes espoirs en eux. Ils n’ont aucune garantie, ils n’en ont jamais eues, mais ceux qui ne renonceront pas devront trouver de nouvelles façons de vivre. Ils devront tout repenser. Je crains qu’ils ne se penchent pas beaucoup sur le passé, ce qui pourrait d’ailleurs être dangereux, mais je suis sûre qu’ils trouveront le moyen de nous sortir de ce merdier. Je ne suis évidemment pas naïve au point de croire que tous les adolescents d’aujourd’hui sont comme ça. Mais je pense sincèrement que le changement viendra d’eux. Je suis très contente que la musique du générique de fin du film ait été composée par un adolescent de 17 ans. Dans le champ artistique, je crois que nous sommes au seuil d’une période très riche, très intelligente et très composite. A partir d’un certain moment, le père semble se recroqueviller sur lui-même. Comme s’il se cachait par peur d’être inutile. Le scénario reflète l’époque contemporaine, où les chômeurs se sentent invisibles, comme s’ils avaient perdu leur raison d’être ? En temps de récession généralisée, en temps de guerre, tout le monde perd tout. On est tous égaux dans la perte. L’estime de soi peut rester intacte. Quand ça n’arrive qu’à certains, et pas à tout le monde en même temps, quand ça arrive à des personnes qui vivent dans de grands immeubles où les gens se connaissent à peine, leur solitude est immense, impossible à partager. Les chômeurs ont honte de ne pas travailler, ils se sentent humiliés. C’est très difficile de maintenir une unité familiale dans ces conditions, de faire attention aux enfants, au mari, à la femme. C’est extrêmement dur. On se sent très seul et puis, passé un certain stade, on a honte. « 

À l’occasion de la sortie en France de son film Contre ton cœur , le Centre Pompidou a invité la cinéaste portugaise Teresa Villaverde à présenter l’ensemble de son travail.

Teresa Villaverde est l’une des réalisatrices les plus importantes de la jeune génération de cinéastes portugais des années 1990. Habituée des festivals internationaux, ses films ont été vus à Venise ( Tres Irmaos ), Cannes ( Os mutantes, Transe ) et Berlin ( Contre ton cœur ). Chacun d’eux est une tentative de comprendre le monde dans lequel nous vivons et la manière avec laquelle ses personnages, toujours sur une lame de rasoir, confrontent les obstacles que ce monde leur oppose.

Née à Lisbonne en 1966, elle appartient au groupe de cinéastes qui s’est affirmé au Portugal dans les années 90. Sortis, dans leur majorité, de l’Ecole Supérieure de Théâtre et Cinéma, dans laquelle enseignaient certains des acteurs du Cinema Novo des années 1960 comme Paulo Rocha, António Reis, ou Alberto Seixas Santos, cette nouvelle génération de réalisateurs a tenté de s’émanciper des canons de « l’école portugaise », notamment sur les questions identitaires et la spécificité de la culture nationale, s’ouvrant (comme le pays) aux airs européens et réagissant de manière plus ou moins directe à ce qui semblaient être les problèmes propres à leur époque. Autodidacte de formation, ses premières œuvres content des personnages, des lieux et des thèmes sociaux présentant des affinités avec le travail développés au même moment par d’autres cinéastes de sa génération comme Pedro Costa ou João Canijo – la mélancolie et la révolte, le sentiment d’être orphelin, l’interrogation sur la jeunesse inadaptée, l’hostilité de l’espace urbain.

Teresa Villaverde occupe aujourd’hui une place singulière dans le paysage cinématographique européen. Qu’il s’agisse de l’impossibilité des liens sociaux et affectifs pour trois adolescents qui vivent à la rue ( Os mutantes , 1998) ; d’une famille qui se déchire en bord de mer ( Eau et sel, 2001) ; de la descente aux enfers d’une jeune émigrante russe piégée par la prostitution ( Transe , 2006) ou de la détresse silencieuse d’une famille portugaise précaire ( Contre ton cœur , 2017), le regard de la cinéaste portugaise se tourne vers les plus jeunes, les femmes, les minorités, et tous ceux que les crises successives que connaît l’Europe mettent à mal. Rageur et engagé mais aussi irrémédiablement féminin, le cinéma de Teresa Villaverde entretient un lien extrêmement fort aux actrices à qui la cinéaste offre de très beaux rôles : Maria de Medeiros (Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine au Festival de Venise pour son rôle dans Tres Irmaos en 1994), Anna Moreira ( Transe ), Galatea Ranzi ( Eau et sel ) , Alice Albegaria Borges et Beatriz Batarda ( Contre ton cœur ). Auteure à ce jour de plus de 10 films, elle a également été assistante monteuse de José Alvaro Morais et Rosa Coutinho, et scénariste pour José Alvaro Morais et Joao Canijo. (Communiqué de presse les Cinémas du Centre Pompidou)


« Il y a dans ce film un art du non-dit qui participe de sa mystérieuse atmosphère. D’un rythme radical et hypnotisant, Contre ton cœur donne en effet l’impression de pouvoir sans cesse basculer vers le fantastique, comme certains films récents de Tsai Ming-Liang. Le traitement esthétique n’y est d’ailleurs pas pour rien. Filmé majoritairement de nuit, ou entre les quatre murs de l’appartement, Contre ton cœur est paradoxalement un film coloré, où la lumière chaude semble plus vivante que les personnages. Au cliché de la famille soudée face à l’adversité, Villaverde répond par une implosion lente mais inéluctable. Comme balayé par le ciel qui leur tombe sur la tête (les quelques scènes d’extérieur sont d’ailleurs elles aussi splendides), chacun va se disperser, abandonnant inconsciemment son rôle au soin de sa famille. Le film gagne encore en ampleur dans son dénouement symbolique, amer et bouleversant. Tour de force formel et narratif, Contre ton cœur est colossal. »(lepolyester.com)


Présentation du film et animation du débat avec le public : Josiane Scoleri

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Entrée : 7,50 € (non adhérents), 5 € (adhérents CSF et toute personne bénéficiant d’une réduction au Mercury). Adhésion : 20 €. Donne droit au tarif réduit à toutes les manifestations de CSF, et à l’accès (gratuit) au CinémAtelier.

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