Hotel by the river


 


Vendredi 09 Octobre 2020 à 20h30

Cinéma Mercury – 16 place Garibaldi – Nice

Film de Hong Sang-Soo – Corée du sud – 2020 – 1h36 – vostf

Un vieux poète, qui loge dans un hôtel au bord d’une rivière, fait venir ses deux fils, pensant que sa fin est proche. Lieu de retrouvailles familiales, l’hôtel est aussi celui d’un désespoir amoureux : une jeune femme trahie par l’homme avec qui elle vivait vient y trouver refuge et demande à une amie de la rejoindre…

Notre article

par Josiane Scoleri

Les belles endormies et le rêveur éveillé

Hong Sang Soo, cinéaste de la subtilité nous a habitués au fil de ses derniers films à ces intrigues voisines,  voire jumelles où le « je ne sais quoi » et le « presque rien » font toute la différence. Différence de point de vue, différence de perspective, il suffit d’un léger déplacement. Ici, de plus, l’infime se glisse au cœur de l’image elle-même, avec ce paysage d’hiver où le blanc et toutes les nuances de gris nous enveloppent, à peine percés ça et là par un manteau noir ou la silhouette d’un arbre.

Dans Hotel by the river, on pourrait  plutôt parler de personnages en miroir, le vieux poète, Young hwan  et la jeune inconnue, Sang hee, que seul réunit l’espace de cet hôtel fantomatique, propice aux déambulations flottantes. L’hôtel s’appelle d’ailleurs « Heimat », et connaissant Hong Sang Soo, ce n’est certainement pas par hasard. Heimat,  c’est à dire le lieu d’appartenance,  de naissance et puisque nous sommes en Asie, qui sait ?, de re-naissance. Ainsi à plusieurs reprises, on entend la jeune femme s’extasier devant les allées et venues d’une pie en train de construire son nid alors qu’elle-même soigne son chagrin d’amour comme elle soigne sa blessure. Une  brûlure au premier degré dont elle dira que finalement, elle n’est guère plus grave qu’un coup de soleil. L’effet de miroir est constant dans la manière dont nous apprenons à connaître les personnages. Nous passons d’une chambre à l’autre, nécessairement quasi-identiques, même mobilier, même décoration minimaliste. Le vieil homme dans l’une, la jeune femme dans l’autre. Les deux, passablement désœuvrés, répondent au téléphone. Les deux attendent de la visite. Les conversations se répondent jusque dans les détails. Ainsi se construit le film, dans un montage glissant (ni alterné, ni parallèle à proprement parler) conçu presque exclusivement pour notre bénéfice, à nous spectateurs, puisque les personnages ne se connaissent pas pendant toute la première partie du film.

D’emblée, le Noir et Blanc est très beau, avec une qualité de la lumière qui porte le film, où le moindre rayon de soleil prend un relief étonnant ( cf le tout premier plan sur le poète dans son lit) alors que la plupart du temps, le ciel gris nous plonge dans une ambiance cotonneuse où le regard peine à trouver ses marques. En manque de repère, comme les personnages qui ont l’air, chacun pour des raisons différentes, dans un entre-deux à l’issue incertaine. Souvent, dans les films de Hong Sang So, le personnage masculin principal est un cinéaste, généralement un peu connu, en tout cas reconnu dans son petit monde, quelquefois en mal d’inspiration, presque toujours en proie au doute. La question de la notoriété est ainsi régulièrement posée. Qu’est-ce qui fait le succès ? En quoi consiste la réussite ? Pourquoi est-ce un moteur aussi puissant chez un artiste ? Toutes ces questions sont présentes une fois encore dans Hotel by the river, mais plutôt en filigrane, en adoptant la perspective presque anecdotique de la demande récurrente d’autographe. D’abord par la réceptionniste de l’hôtel, puis par l’amie de Sang hee. De plus, ici le personnage principal est le père qui est poète alors que le fils cadet est cinéaste.  Comme pour signifier un changement d’époque et presque un changement de société en passant d’une génération à l’autre. Dans ce même registre, la scène où le père demande à ses fils s’ils savent écrire leur nom en   caractères chinois est elle aussi significative. Les idéogrammes qui ont  longtemps été l’apanage de l’élite administrative et intellectuelle  sont aujourd’hui pratiquement tombés en désuétude. Le parallélisme du récit se poursuit avec l’arrivée en voiture des visiteurs annoncés. Même plan sur la route et sur le parking. On pourrait se demander ce que ces plans apportent au récit, si ce n’est pour insister sur la symétrie des deux fils narratifs, avec y compris les mêmes gobelets de café ! Mais là encore, Hong Sang Soo glissera un petit détail significatif, dont nous aurons vent bien plus tard dans le film. Même ces plans apparemment anodins ne sont pas gratuits.

Hotel by the river est en fait un film sur l’absence/présence. D’ailleurs, le père et les deux fils passent leur temps à se chercher, à se louper et à se retrouver par hasard, comme une métaphore de tous ces rendez-vous manqués de l’enfance. Alors que Sang hee et son amie sont très proches et se réconfortent mutuellement (cf les très belles scènes dans la chambre, tout en délicatesse), Young hwan et ses fils sont empêtrés dans les non-dits du passé et font des efforts maladroits pour établir une communication. Visiblement,  le poète est nettement plus à l’aise avec les deux belles inconnues qu’avec sa progéniture. Et la scène où il arrive avec deux peluches en cadeau pour ses enfants est à la fois cocasse et touchante. À partir de ces objets bien incongrus, les personnalités des uns et des autres se dessinent, les anciennes rivalités entre les deux frères ressurgissent y compris avec l’explication de leurs prénoms respectifs. Mais dans cette conversation apparemment légère, au détour d’une phrase, le père parle soudain d’un cauchemar et de la composition de son portrait funéraire. L’heure est plus grave qu’il n’y paraît. En contre-point, la conversation entre les deux jeunes femmes fait surgit hors-champ l’ombre de l’absent qui prendrait presque toute la place, n’était leur complicité, leur entente douce et respectueuse.

Mais, un film de Hong Sang Soo ne serait pas complet sans au moins une scène où l’alcool règne en maître ! Dans une société aussi codifiée que la société coréenne, l’alcool permet de se lâcher, de parler fort, de pleurer, de hurler même. C’est le moment où les hommes parlent des femmes et les femmes des hommes. Incompréhension, rancœur, règlement de compte, échec la plupart du temps, avec tout au plus un rayon de soleil fugace de temps en temps… Et à la fin du repas, au moment où l’agitation retombe, Hong Sang Soo nous régale  d’une scène étonnante où le poète éméché lit son dernier poème à haute voix pour les jeunes femmes. Un poème d’anticipation bien sombre sur lequel le réalisateur insère des plans de la station-service voisine, vaguement inquiétants et pourtant très banals, avec son gardien de nuit et ses néons. Comme dans un film noir américain ou un tableau de Hopper. À force d’épure, Hong Sang Soo nous a ainsi préparé au crescendo final qui ne nous surprend pas et nous emporte pourtant.

Sur le web

Né à Séoul en 1960, Hong Sang-Soo étudie le cinéma à l’Université de Chung-Ang, puis la réalisation à Chicago et à Paris. A son retour en Corée, il travaille pour la télévision de Séoul (SBS TV). En 1996, il réalise son premier long-métrage Le Jour où le cochon est tombé dans le puits. A partir de 2000, il accède très vite à une reconnaissance internationale : La Femme est l’avenir de l’homme (2004), Conte de cinéma (2005), In another Country (2012) et Le Jour d’après (2017) sont sélectionnés au Festival de Cannes, Un jour avec, un jour sans a remporté le Léopard d’Or au Festival de Locarno en 2015.

Hotel by the River se démarque au sein de la filmographie de Hong Sang-Soo par la présence de la mort et par le peu de séductions et de tensions sexuelles entre les hommes et les femmes : « J’étais conscient de parler de la mort dans mon film précédent Grass. Mais même si vous le savez, vu que cela ne change pas ce que vous faites, vous continuez dans la même direction. Je me dis que si je le fais de manière machinale, c’est que cela ne doit pas être faux. Dans Hotel by the river aussi, la mort est au centre. J’ai tourné en me disant « Oh, c’est encore la mort. ». Je suppose qu’il y a un changement qui s’exerce en moi mais je n’y pense pas plus que ça. Je ne le ferai pas exprès à l’avenir non plus. Je crois que les choses que je vis chaque jour m’inspirent d’une façon que j’ignore moi-même et s’assemblent avec des choses qui viennent d’ailleurs. Après avoir tourné le début du film, j’étais convaincu que la mort serait présente à la fin. J’ai donc beaucoup réfléchi au lieu ».

On peut entendre lors du générique de début la voix du réalisateur : « Même encore maintenant, je ne sais pas trop pourquoi… Habituellement, je n’aime pas être mis en avant. J’étais en train de créer le générique du film dans mon bureau et j’ai soudainement eu envie de le faire. Je me suis enregistré seul dans le couloir, à trois ou quatre reprises, pas très à l’aise ».

C’est la première fois dans la filmographie de Hong Sang-Soo qu’un vieil homme est la figure centrale d’un film. Le réalisateur s’est inspiré des souvenirs de son père défunt. Il retrouve pour l’occasion Ki Joo-bong, qu’il a déjà dirigé par le passé. Il n’imaginait pas lui donner à l’origine le rôle principal : « Je pensais collaborer à nouveau avec Ki Joobong mais je ne savais pas qu’il deviendrait le personnage principal. Un peu avant le tournage, je suis allé chez lui pour voir où il vivait et en discutant avec lui, assis sur le sol de la pièce, j’ai pensé qu’il pourrait interpréter le rôle principal cette fois-ci. En le rencontrant dans sa demeure, je me suis souvenu de mon père décédé. Il m’était arrivé d’aller dans sa chambre après sa disparition, cela m’a rappelé ce moment. ». Il le décrit comme « une personne rare. Il est différent de moi mais il a une personnalité qui me rassure. À tout moment, quand je lui parle de ma vie, lui aussi est capable de se confier. Quand on se quitte, il retourne calmement à sa vie si particulière. Même quand il traverse une période difficile, c’est ce qu’on ressent ».

« Dans un décor de neige, le chassé-croisé de personnages qui se cherchent… L’infatigable réalisateur coréen réussit un nouveau grand film existentiel…Le film est imprévisible, surprenant par ses chemins empruntés, ses changements de registres et sa douce indistinction entre veille et sommeil. Car, plus d’une fois, les personnages font des siestes ou s’assoupissent malgré eux. On en vient à s’interroger sur le degré de réalité de ce qui est à l’écran. Oscillant entre visions éclatantes, pressen­timents, évocations du passé et rêves prémonitoires, Hotel by the River est un diamant, dont la lumière est proportion­nelle à la noirceur. » (telerama.fr)

« Hotel by the River fait partie des contes d’hiver de Hong Sang-soo, au même titre que Conte de cinéma, Matins calmes à Séoul ou encore Seule sur la plage la nuit, que le début évoque à travers un plan de Kim Min-hee seule au bord de l’eau. La jeune femme est aperçue par un vieux poète depuis la chambre de l’hôtel où, comme elle, il est venu trouver refuge. Le noir et blanc contrasté annonce d’emblée l’atmosphère flottante d’un film partagé entre ombre et lumière, mais aussi rêve et réalité. Dans le froid hivernal, les corps enveloppés dans d’épais vêtements se réchauffent aussi bien l’un contre l’autre qu’à travers l’alcool et le café : face à la rudesse du climat, Hotel by the River dégage ainsi une paradoxale douceur, accentuée par la blancheur laiteuse des étoffes et du paysage enneigé. L’hôtel devient un lieu de réconfort, où les personnages pansent leurs blessures, à l’image de la brûlure du personnage féminin, figurant la douleur plus profonde d’une séparation amoureuse. Si celle-ci s’étonne que des pies arrivent à construire leur nid dans de pareilles conditions, elle transforme pourtant sa chambre en un cocon où l’on entend même le bruit des draps qui se froissent…L’exploration de la relation père-fils est inattendue chez le cinéaste, qui travaille d’ordinaire plutôt les rapports hommes-femmes, bien qu’il en soit ici aussi question. Le poète impose immédiatement une distance en refusant à ses enfants l’accès de sa chambre et donc à une certaine intimité. Les images où il apparaît dehors, l’air heureux, pendant qu’il leur raconte en voix-off la raison de sa venue à l’hôtel, semblent quant à elle dire son désir d’être ailleurs. Le jeu de cache-cache entre intérieur et extérieur auquel les personnages se livrent tout au long du film résume bien les différents affects, entre besoin d’amour et de fuite, qui sont au cœur de leurs relations. Contrairement aux jeunes femmes, souvent rassemblées dans des plans larges, les trois hommes apparaissent à plusieurs reprises isolés au sein d’une série de plans rapprochés. Des lignes verticales (les portes et baies vitrées) et horizontales (les tables) dressent par ailleurs des barrières entre les personnages, qui ont du mal à communiquer. Alors qu’ils se disputent l’amour du père, les deux frères sont quant à eux presque toujours situés de part et d’autre d’une ligne centrale (un tronc d’arbre, le manche d’un parasol) séparant le cadre en deux.

Bien qu’assez léger par moments, Hotel by the River est sans doute l’un des films les plus mélancoliques du cinéaste, qui raconte ici sa propre vieillesse à travers la mort d’un poète. Si le thème musical empreint de nostalgie souligne le caractère sépulcral de l’ensemble, la caméra portée offre de son côté un écho possible à la fragilité du personnage. À l’image des jeunes amies, le vieil homme construit également son nid dans cet hôtel où il se prépare lentement à la mort et trouve dans une plante desséchée un miroir de son corps flétri. Au milieu de la noirceur humaine, dépeinte à travers d’impossibles rapports hommes-femmes et un énigmatique poème final, les deux femmes arrivent comme une bénédiction lui permettant d’entrevoir une dernière fois la beauté. Qu’elles soient enlacées dans un lit ou noyées dans la clarté d’un paysage virginal, leur apparition donne à chaque fois lieu à des « tableaux » délicatement composés. Si les sentiments changent de manière inexplicable, à l’exemple du patron de l’hôtel dont le cœur cesse de « trembler de respect » devant le poète, la vie peut elle aussi suspendre brutalement son cours. Dans cet hôtel au bord de la rivière, ne restent alors plus que les larmes et les cris.  » (critikat.com)

« Hotel by the River relève à la fois de la rêverie et du mystère. Hong Sang-Soo construit autour de cet hôtel au magnétisme étrange un film labyrinthique où, sur plusieurs niveaux de sens, les personnages rêvent peut-être ensemble tandis que le spectateur reste libre de choisir sa clé de lecture. Le cinéma de Hong Sang-Soo est l’un des rares avec lesquels le spectateur peut avoir une relation privilégiée et durable, de manière quasiment ininterrompue, grâce à sa grande prolificité. De film en film, on peut s’y retrouver, retourner dans des terrains déjà arpentés, revoir des acteurs déjà côtoyés, reconnaître des histoires et des affects qui semblent souvent semblables mais qui sont en réalité toujours différents. Celui qui aura vu plusieurs de ses films, porté par l’attrait grandissant qu’auront exercé ceux-ci sur lui, aura l’impression de connaître ce cinéma comme sa poche, d’y être le bienvenu, et de pouvoir y déambuler à sa guise – par exemple en voyant les films dans un ordre décousu ou en revoyant inlassablement le même film en y trouvant toujours de la matière, connue ou inconnue. La découverte de Hotel by the River apparaît dans ce contexte comme une expérience à mettre à part, tant le film, tout en ayant cet « air de famille », semble être habité par une ampleur a priori inédite. Si l’on a pu récemment se rendre compte, ces deux ou trois dernières années, que le cinéaste opérait un virage léger vers des constructions plus linéaires, vers un modèle de récit plus classique – là où il préférait avant la structure en deux, voire en trois parties – Hotel by the River semble marquer l’apogée de cette nouvelle ligne, par la simplicité du fond et de sa forme : un récit ramassé sur une longueur diégétique de moins de 24 heures, le tout dans un presque huis clos à ciel ouvert, cerné par le titre – entre l’hôtel, les abords du fleuve et leurs alentours…Si l’on peut probablement appliquer beaucoup de grilles de lecture au film, l’une d’entre elles a à voir avec la grande propension que partagent les cinq personnages principaux à s’endormir et à rêver. Beaucoup de séquences débutent par le réveil d’un personnage. On pourrait donc dire que le film s’applique à décrire un état d’éveil sur le monde, qu’il guide ses personnages hors d’un rêve, hors d’un certain état d’enfermement. Mais l’on pourrait également dire l’exact opposé. Peut-être que ce qui lie les personnages entre eux, ce qui lie les séquences entre elles, est justement cette manière qu’ont les personnages de dormir ensemble, de rêver ensemble. Dans ce cas de figure, l’hôtel serait donc l’espace qui rend possible cette mise en commun des rêves de tous les personnages. Cette grille de lecture du rêve expliquerait aussi pourquoi les personnages ont tendance à se croiser sans se voir, à fréquenter simultanément les mêmes espaces et à tout de même arriver à se manquer. En plus de l’idée d’un espace géographique mouvant, insaisissable – l’hôtel – s’ajouterait celle d’un espace mental commun mais flexible – le rêve – qui permettrait donc aux personnages de se côtoyer sans vraiment partager les mêmes scènes et les mêmes affects. Comme s’ils rêvaient des rêves concomitants, dans les mêmes décors mais qui seraient néanmoins distincts et dotés de leurs dramaturgies propres. Là encore, on est dans une configuration scénaristique fluctuante qui induit le décalage spatio-temporel, la répétition et une dimension labyrinthique…  » (rayonvertcinema.org)

« Le cadre de ce double drame intimiste est un hôtel aux effets narcoleptiques, dans lequel se déroule une bonne partie de l’histoire, tandis que le restaurant qui accueille tous les protagonistes, à la fin du film, offre un contrepoint intéressant, où s’exacerbent les confidences, où l’on consomme de l’alcool avec démesure, un motif récurrent dans les œuvres du réalisateur. D’autres sujets chers à Hong Sang-Soo prolongent une réflexion qui acquiert ici une consistance véritablement philosophique, sans jamais céder à la démonstration pontifiante : les amours malheureuses, bien sûr, les difficultés de la communication qui s’incarnent, dans des formes plus aigües, en difficultés de la rencontre (un simple lieu de rendez-vous fait l’objet d’une négociation prolongée au téléphone), le thème de la répétition (les systèmes d’échos entre les deux histoires parallèles sont nombreux). Sertis dans un superbe noir et blanc, les paysages se confondent avec la neige apaisante. Les personnages semblent cheminer dans une réalité largement estompée, se tiennent près d’un arbre quasi abstrait, comme issu d’un environnement graphique…Présente dans sa forme, à la fois discrète et intense, la beauté de ce drame donne à Hotel by the river sa dimension profondément émouvante. L’art de Hong Sang-Soo y atteint son apogée. » (avoir-alire.com)


Présentation du film et animation du débat avec le public : Josiane Scoleri.

Merci de continuer à arriver suffisamment à l’avance pour être dans votre fauteuil à 20h30 précises.

Entrée : 8 € (non adhérents), 6,50 € (adhérents). Adhésion : 20 € (5 € pour les étudiants) . Donne droit au tarif réduit à toutes les manifestations de CSF, et à l’accès (gratuit) au CinémAtelier et à l’atelier Super 8. Toutes les informations sur le fonctionnement de votre ciné-club ici


 

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